C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
Le plus vaste champ pétrolifère du monde est en Arabie saoudite. Il s'agit du champ de Ghawar, détenu par la compagnie saoudienne Aramco. Il fait 240 km de long sur 35 km de large et renferme une réserve de pétrole estimée à 170 milliards de barils, dont 60 seulement seraient exploitables.
Les 3 pays disposant des importantes réserves de pétrole au monde sont le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Canada. Les réserves vénézuéliennes et canadiennes sont toutefois constituées de réserves d'hydrocarbures non conventionnels coûteuses à exploiter, contrairement aux réserves saoudiennes.
À l'échelle globale, les réserves prouvées de pétrole sont estimées à 1 729,7 milliards de barils (Gbbl) en fin d'année 2018. En termes de répartition, 48,3 % des réserves mondiales de pétrole se situent au Moyen-Orient, 32,5 % en Amérique, 7,2 % en Afrique, et 0,8 % en Europe (hors Russie).
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
C'est désormais l'Asie qui en est devenue l'un des principaux acheteurs. En raison des sanctions imposées après le début de la guerre, la Chine et l'Inde acquièrent à des prix très concurrentiels le pétrole dont les pays occidentaux ne veulent plus. Même moins cher, le pétrole russe rapporte énormément au Moscou.
Soixante-quatre gisements pétroliers et gaziers sont aujourd'hui en exploitation. Leur superficie totale représente environ 4 000 km2, principalement dans le Bassin aquitain et dans le Bassin parisien. La plupart de ces gisements ont été mis en production depuis 1980.
Enrico Mattei. La raffinerie est placée près du port pétrolier de Mohammédia, dans la plus grande zone industrielle des carburants au Maroc. Elle a été conçue par la S.N.A.M. -Progetti pour traiter 1 250 000 tonnes par an de brut.
L'arabie saoudite est également le premier exportateur de pétrole brut au monde et elle envisage d'augmenter sa capacité maximale de production à 13 millions de barils par jour à l'horizon 2017.
La Russie arrive 1ère en termes de volume avec 10.551 millions de barils par jour, juste devant l'Arabie Saoudite, représentant 8.5% de la production mondiale. Malgré la taille du pays, il ne possède toutefois que les 6èmes réserves de pétrole les plus importantes du monde (6.4% du total).
Il est situé en Arabie saoudite, à environ 100 km de Dhahran, et s'étend sur une surface de 280 km de longueur et de 30 km de largeur. Le gisement est entièrement détenu et exploité par Aramco, la compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Plus de 97% du gaz consommé par les Marocains provient de l'Algérie. Les livraisons de gaz algérien à l'Espagne se feront désormais donc exclusivement via le gazoduc sous-marin Medgaz lancé en 2011. Ce gazoduc qui passe par la Méditerranée évite le territoire marocain.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
Ainsi, la Russie vend désormais près d'un million de barils par jour à l'Inde à prix cassé, en moyenne de -20%. Ce pétrole brut russe passe alors dans les raffineries indiennes où il est transformé en carburant. Ce dernier est ensuite vendu par l'Inde aux distributeurs français et finit donc dans votre réservoir.
En 2021, sur des exportations russes totales de 489 milliards $, près de 178 milliards $ provenaient du pétrole, dont 104 milliards $ vendus aux pays européens, et 54 milliards $ du gaz naturel, plus 7 milliards $ du GNL, dont 43 milliards $ à destination de l'Europe.
Et pour s'affranchir du pétrole russe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union européenne, la France se tourne désormais davantage vers les Emirats Arabes Unis. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l'a annoncé ce dimanche matin sur CNews.
En 2020, 55 % des importations de gaz naturel en Pologne provenaient de Russie, selon Eurostat. Le gouvernement s'est néanmoins montré rassurant, affirmant que l'approvisionnement en énergie n'était pas menacé et que les réserves de gaz étaient remplies à 76 %.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
Les principaux producteurs mondiaux ont été la Chine (3.471 Mt en 2011) les États-Unis (1.000 Mt), l'Inde (585 Mt), l'Australie, l'Indonésie et la Russie.
Rang 1 : Russie
Plus de 94% de la production de gaz naturel en Russie est contrôlée par Gazprom, une société appartenant au gouvernement russe. Gazprom détient également le record du plus gros extracteur de gaz naturel.
L'Italie importait déjà 21 Mdsm3, soit près de la moitié des ventes de gaz de l'Algérie à l'Union européenne.