En Antarctique, le « trou d'ozone », qui correspond à la destruction, au printemps, de plus de la moitié du contenu total en ozone au-dessus du pôle Sud, est un phénomène récurrent dû aux températures hivernales extrêmement basses de la stratosphère.
Un phénomène saisonnier.
Ce trou se forme du fait de la présence d'un vortex atmosphérique au-dessus du pôle Sud, qui provoque une accumulation de gaz halogènes dans cette zone.
Le trou de la couche d'ozone, qui apparaît au printemps et en hiver chaque année au-dessus de l'antarctique, est causé en partie par les températures basses qui règnent dans la stratosphère, mais aussi en raison de la présence de gaz nocifs pour l'ozone.
Le « trou dans la couche d'ozone » est-il en voie de guérison ? Il semble que oui. Des satellites surveillent les fluctuations de ce gaz dans la haute atmosphère, sous l'influence du Soleil et des activités humaines… Depuis les années 1980, la couche d'ozone stratosphérique est surveillée de près.
Le trou dans la couche d'ozone est causé par des particules chimiques comme le chlore et le brome, en mouvement dans la stratosphère, créant des réactions catalytiques pendant l'hiver Antarctique.
Néanmoins, les spécialistes considèrent que l'ozone se reconstitue à un rythme de 1 à 3% par décennie et que, d'ici 2030, les dégâts causés par l'espèce humaine depuis les années 1980 pourraient avoir disparu dans l'hémisphère Nord, d'ici 2060 à 2070 dans l'hémisphère Sud.
L'équilibre naturel entre la production et la destruction d'ozone est perturbé par la libération excessive dans l'atmosphère de produits de synthèse provenant des activités humaines tels que les chlorofluorocarbures (CFC), les halons, les hydrochlorofluorocarbures, le bromure de méthyle, le tétrachlorure de carbone, ...
La majeure partie des composés chlorés et bromés en cause est issue de la dégradation à haute altitude des chlorofluorocarbures ( CFC ) et des halons produits industriellement : Les CFC sont produits dans la vie quotidienne par les systèmes réfrigérants, les climatisations, les bombes aérosols , les solvants….
tip! A partir du milieu des années 1970, des scientifiques révèlent qu'à certaines périodes de l'année la couche d'ozone s'amincit au niveau des pôles, en particulier en Antarctique. Ce phénomène est provoqué à températures très basses, par une dissociation de l'ozone en oxygène, sous l'action des CFC.
Le trou de la couche d'ozone est anormalement grand en ce mois de septembre 2021. Comme tous les ans à cette époque de l'année, un trou se forme dans la couche d'ozone au dessus de l'Antarctique. En ce mois de septembre, ce trou s'avère anormalement vaste.
Un aérosol pour réparer la couche d'ozone. Ça semble un oxymore, alors que d'habitude, les aérosols sont incriminés dans la disparition de ce gaz qui protège la Terre et les êtres vivants des rayons nocifs du Soleil. Des chercheurs de Harvard ont pourtant mis au point une suspension qui aide à régénérer l'ozone.
Si les rayons UV ne sont plus filtrés par la couche, ils vont directement frapper la troposphère ce qui aura pour conséquence d'augmenter le taux de cancer qui est actuellement déjà alarmante. Mis à part cela, les gaz à effet de serre ne pourront plus être contrôlés.
Les trous dans la couche d'ozone sont provoqués par les chlorofluorocarbures, ou CFC, émis dans l'atmosphère pendant des décennies via l'utilisation d'aérosols, réfrigérants, pesticides et autres solvants, désormais interdits par le protocole de Montréal, adopté en 1987.
C'est la combustion du gaz, du charbon, du pétrole qui entraîne l'augmentation de la température. Ces gaz, comme le CO2 issu des fumées des voitures, captent l'énergie du Soleil. Cette énergie se transforme en chaleur qui réchauffe l'atmosphère, puis l'atmosphère réchauffe les océans.
L'unité Dobson correspond à une couche d'une épaisseur de 0,1 mm d'ozone gazeux pur à une température de 0°C et une pression de 1 atmosphère (1013.25hPa). Si nous comprimions tout l'ozone au-dessus de notre région dans ces conditions de 1 atmosphère et 0°C, la couche d'ozone aurait une épaisseur d'environ 3 mm.
Les activités humaines sont le principal facteur responsable de la perturbation de cet équilibre naturel, principalement à cause des émissions dans l'atmosphère de produits chimiques de synthèse connus sous le nom de substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO).
Formation de la couche d'ozone
L'ozone est créé dans une section de l'atmosphère, appelée la stratosphère, dans laquelle les photons solaires très énergétiques peuvent frapper les molécules d'oxygène (O2) et séparer les deux atomes d'oxygène.
De façon naturelle, l'ozone se détruit à haute altitude ; un équilibre entre formation et destruction se forme alors. Cependant, l'utilisation des CFC et HCFC perturbe cet équilibre. Ces gaz détruisent la couche d'ozone et diminue son épaisseur jusqu'à former des trous.
Contrairement aux autres techniques de désinfection, l'utilisation d'ozone ne nécessite pas de stockage de produits dangereux puisqu'il est produit directement sur place et uniquement lorsque l'on en a besoin, conséquence directe de son instabilité.
Le «bon» ozone est également connu sous le nom d'ozone stratosphérique et le «mauvais» ozone est plus communément appelé troposphérique.
L'ozone est un gaz irritant pouvant pénétrer profondément dans l'appareil respiratoire et entraîner une inflammation des bronches, une toux sèche et une gêne respiratoire. Des effets cardiovasculaires sont également constatés.
Comme l'ozone est un gaz à effet de serre, son augmentation près du sol va augmenter l'effet de serre, et cela va donc contribuer à un changement climatique accru. En première approximation, la concentration moyenne d'ozone augmente avec la consommation de combustibles fossiles, et avec la quantité de feux de forêt.
Ce matin dans l'édito carré, on revient sur la découverte du trou dans la couche d'ozone. Tout commence en 1985. Des chercheurs britanniques repèrent en effet un immense trou au-dessus du pôle sud.
Cet ozone stratosphérique absorbe fortement certains rayons ultraviolets du soleil, protégeant ainsi les organismes de la planète contre certaines radiations nocives pour la santé et la vie sur la Terre. Grâce à ce rôle bénéfique, l'ozone stratosphérique est considéré comme étant un « bon » ozone.
L'ozone est un gaz constitué de 3 atomes d'oxygène. C'est un gaz très minoritaire dans l'atmosphère : 6 à 8 molécules d'ozone au maximum sur 1 million de molécules d'air. Dans la stratosphère, ce gaz forme une couche autour de 20 km d'altitude, que l'on appelle la couche d'ozone.