Le cerveau est constitué de trois grandes parties : le néocortex, le système limbique, et le système reptilien. Ce dernier représente le cerveau primaire, responsable des instincts (survie, fuite…). Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire.
Le cortex cérébral permet de parler, imaginer, planifier, créer. C'est la partie qui a le plus évoluée depuis son apparition. Enfin le cerveau limbique est aussi appelé le cerveau émotionnel. Il nous permet de mémoriser les ressentis, d'éprouver les émotions, il englobe l'hypothalamus, l'amygdale et l'hippocampe.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Le cœur (discernement) et les reins (nature profonde) sont les racines des 5 souffles de nos organes. Nos émotions en médecine traditionnelle chinoise sont liées à nos organes internes comme la colère est liée au foie ; la joie au cœur ; les soucis à la rate ; la tristesse au poumon et la peur aux reins.
les émotions sont latéralisées à droite; la prise de décision reposerait plutôt sur des régions du lobe frontal droit.
Il existe quatre cerveaux décisionnels : le néocortex préfrontal, les territoires reptiliens, le cortex automatique et les territoires paléo-limbiques.
L'amygdale reçoit constamment des informations sensorielles qu'elle évalue. Fonctionnant comme un système d'alerte, le complexe amygdalien du cerveau décode les stimuli afin de pouvoir orienter et dicter des réactions comportementales.
Le cœur et l'intestin grêle sont liés à la joie, l'amour, la haine, l'impatience, l'agressivité. L'estomac et la rate/pancréas sont liés à la confiance, l'ouverture, la rumination, l'anxiété.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Selon la médecine traditionnelle chinoise, le foie est associé à la colère et à la frustration. Il faut entendre la colère au sens large du terme qui englobe de nombreuses émotions telles que l'irritabilité, l'agressivité, l'impatience, la rancoeur, l'énervement, l'amertume, la haine, le ressentiment, la rage…
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
L'inquiétude, l'angoisse nous coupent la faim : L'estomac se détend, s'étend et s'étire à l'envie, mais il a quand même ses limites : des émotions comme le stress ou la peur peuvent nuire à la dilatation de ses muscles lisses et nous sommes après plus vite rassasiés ou déjà écœurés par une petite portion.
Cette émotion peut être déclenchée par un événement « extérieur » (rencontre, dispute, bonne ou mauvaise nouvelle…) ou par une pensée, une image, un souvenir… La nature ne laissant rien au hasard, si les émotions existent, c'est qu'elles ont une utilité !
Qu'est-ce qui déclenche une émotion ? Les stimuli aptes à produire une émotion sont très variés. Ce peut être l'émotion d'autrui : la colère de quelqu'un peut déclencher la peur chez son interlocuteur ; la peur d'un individu peut susciter la peur chez un autre ou un groupe d'autre.
Les émotions prennent naissance au sein de notre cortex, dans notre système limbique. L'information issue de nos sens arrive tout d'abord au niveau du thalamus, sorte de gare de triage.
La thérapie centrée sur les émotions (TCE) est un type de thérapie validée de façon empirique et qui aide les gens à identifier, vivre, exprimer, accepter, réguler, comprendre et transformer une large gamme d'émotions.
Surmonter un blocage affectif : ne pas refouler ces émotions
Vous devez donc éviter de contenir vos ressentis. Si vous avez envie de pleurer, ne vous retenez pas, lâchez-vous. Le plus important est de savoir le faire au bon moment et au bon endroit. N'ayez pas peur de dire ce que vous ressentez ou penser.
La tristesse (You) est associée au Poumon. Les soucis (Si) sont associés à la Rate/Pancréas. La peur (Kong) est associée aux Reins.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur.
Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d'appétit ou encore une perte de vitalité. Dans les cas les plus sévères, la tristesse peut entrainer une léthargie plus ou moins profonde, ainsi qu'un isolement social.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Le cerveau des hypersensibles est en suractivité et ces personnes sont très observatrices. Elles font attention aux détails tout le temps, réfléchissent et cogitent en permanence. L'hypersensibilité n'est pas une maladie mais une nature qui concerne autant les hommes que les femmes.
En santé, le stress – réaction permettant l'adaptation aux différentes conditions externes ou internes – est pourtant le facteur protecteur de l'organisme. Il participe aux différents systèmes destinés à préserver nos fonctions vitales et par extension, nos organes vitaux et donc notre cerveau.