La plupart des sages-femmes travaillent à l'hôpital ou dans une clinique privée (80%). Quelques-unes exercent en libéral (16%), ou dans un centre de PMI (protection maternelle et infantile) ou de planification familiale (4%). Dans ce cas, leur activité se concentre davantage sur la prévention et la pédagogie.
Le terme de maïeuticienne est également utilisé pour les femmes. Elles travaillent en équipe, notamment avec les anesthésistes (pour les anesthésies péridurales) et les gynécologues-obstétriciens (qui gèrent les complications et réalisent certains actes comme la césarienne).
Le salaire mensuel brut d'une sage-femme à l'hôpital est d'environ 1 980€ en début de carrière et de 3 820 € en fin de carrière.
Les avantages et les inconvénients du métier de sage-femme
Les plus : Expérience humaine riche. Marché de l'emploi florissant. Vocation, métier de passion.
À la rentrée 2022, les étudiants entrant en deuxième année de maïeutique (post-PASS ou L.AS donc) seront les premiers à bénéficier de cette réforme et donc les premiers à obtenir un bac+6 en 2027.
Les sages-femmes exercent une profession médicale, au même titre que les médecins et les chirurgiens-dentistes. Elles prescrivent dans leur champ de compétences. Elles assurent, en toute autonomie, le suivi de la femme et du nouveau-né en bonne santé.
Pour utiliser un terme masculin, on peut dire que je suis maïeuticien, mais cela est très peu utilisé ». La sage-femme, le maïeuticien, peu importe le terme utilisé, désigne la personne qui « a la connaissance de la femme ».
En résumé, la sage-femme exerce une partie de l'art de guérir (depuis la loi de 1818 et l'AR78 du 10 novembre 1967) et l'infirmière une partie de l'art de soigner. Et surtout : une infirmière ne peut pas réaliser des prestations obstétricales. En revanche, la sage-femme peut exercer de plein droit l'art infirmier…
"Ce métier est à la fois extraordinaire et très difficile. Surtout quand on sort de l'école et qu'on se retrouve confronté à de grosses responsabilités. Par exemple, quand on doit accompagner les accouchements d'enfants décédés, ou qu'une patiente décède peu après l'accouchement.
Les conditions d'exercices du métier de sage-femme sont de plus en plus dénoncées par les sages-femmes elles-mêmes : manque de reconnaissance, salaire faible comparé à la longueur des études, horaires complexes, charge de travail énorme, manque d'effectifs… Aujourd'hui, elles sont nombreuses à quitter les maternités.
A la différence de la sage-femme, le gynécologue-obstétricien peut prendre en charge les grossesses pathologiques : grossesse multiple, diabète gestationnel, hypertension artérielle, menace d'accouchement prématuré, etc.
Pour devenir sage-femme ou maïeuticien, il faut compter 5 ans d'études : un parcours à l'université préparant l'accès aux études de santé, puis 4 ans en école. La formation débouche sur le DE (diplôme d'État) de sage-femme, obligatoire pour exercer.
La sage-femme est consultée librement par les patientes sans qu'elles aient besoin de passer par leur médecin traitant. Dans le cadre d'une grossesse et suivi post accouchement, la consultation est prise en charge par l'assurance maladie à hauteur de 100 %, elle l'est à hauteur de 70 % pour toute autre indication.
“Sage-femme” signifie “qui a la connaissance de la femme”. Dans “sage-femme”, “femme” désigne donc la femme enceinte, et non la personne qui pratique le métier. Un autre terme est parfois utilisé pour les hommes : maïeuticien, dérivé de “maïeutique”, qui signifie “l'art d'accoucher”.
Bac S plus que recommandé
Le gynécologue obstétricien
En clinique, même si tout se déroule normalement, un gynécologue obstétricien est systématiquement appelé pour faire sortir bébé.
Combien gagne une sage-femme (profession libérale) ? Une sage-femme (profession libérale) gagne entre 1 320 € bruts et 5 164 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 3 242 € bruts par mois, avant paiement des charges et impôts qui représentent environ 60% des revenus des professions libérales.
Consultation gynécologique de la femme en bonne santé
La sage-femme réalise un examen clinique et procède à des dépistages (frottis du col, examen des seins…).
Bon à savoir : Les sages-femmes conventionnées ont l'obligation de tarifer leur consultation au prix de 23€. Dans le cas des sages-femmes non conventionnées, les honoraires sont libres. Le coût d'une consultation peut alors facilement monter à 40€.
Dans le cadre de ses compétences, la sage-femme peut réaliser des échographies. Elle adresse les femmes aux médecins en cas de situation pathologique et peut ainsi participer à la surveillance de la grossesse.
Il sera désormais possible de devenir sage-femme via une licence qui propose l'option "accès santé". Les quatre années suivantes alterneront cours théoriques, enseignements pratiques, stages, pour finir par un mémoire de fin d'études.
L'article L. 631-1 du Code de l'Education prévoit que des candidats, justifiant notamment de certains grades, titres ou diplômes, peuvent être admis en deuxième année ou en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme.
Le corps des sages-femmes des hôpitaux constitue un corps de statut médical de catégorie A au sein de la fonction publique hospitalière. – Grade II : 9 échelons (un 10ème échelon sera institué au 1er janvier 2020). – ainsi qu'un nouveau statut d'emploi fonctionnel : coordonnateur en maïeutique.
Dans le cadre du suivi médical de votre grossesse, votre sage-femme pourra ainsi vous prescrire vos bilans sanguins, vos échographie ou encore certains médicaments compatibles avec votre état, si nécessaire.