Le risque de développer la TB maladie après une infection concerne particulièrement les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies par des facteurs comme la malnutrition, le diabète, le tabagisme, mais aussi le VIH, ou certains médicaments.
Impact mondial de la tuberculose
En 2020, la Région de l'OMS ayant enregistré le plus grand nombre de nouveaux cas de tuberculose était celle de l'Asie du Sud-Est (43 % de tous les nouveaux cas), suivie de la Région africaine (25 %) et de la Région du Pacifique occidental (18 %).
La prévention de la tuberculose repose sur la vaccination par le BCG et sur l'isolement des patients contagieux. L'efficacité de la vaccination antituberculeuse n'est pas absolue.
Les personnes dont le système immunitaire est affaibli, telles que les personnes vivant avec le VIH, celles souffrant de malnutrition ou de diabète, les fumeurs, ou encore les patients sous traitement immunosuppresseur, ont un risque beaucoup plus élevé de développer la maladie.
Non traitée, la tuberculose maladie évolue, pouvant entraîner le décès. Elle guérit lorsqu'un traitement efficace (durant au minimum trois à six mois) est correctement suivi jusqu'à son terme. Les traitements non ou mal suivis induisent l'apparition de résistances aux médicaments antituberculeux.
La tuberculose est une maladie infectieuse due à une bactérie appelée bacille de Koch (ou « BK »). Quand cette bactérie contamine une personne, elle peut atteindre le poumon dans plus de deux tiers des cas, la forme contagieuse de la maladie, ou plus rarement des organes comme le rein, le cerveau, voire les os.
Le bacille de Koch se transmet de personne à personne : par l'air rejeté lors de la toux ou des éternuements ; par les crachats (le bacille de Koch très résistant peut y survivre plusieurs semaines).
Par exemple, environ 1,5 million de personnes sont mortes de la tuberculose en 2020 (dont 214 000 parmi les VIH-positifs).
Pourquoi la TB-MR est-elle plus dangereuse? Outre les difficultés croissantes que pose le traitement de la maladie, le patient demeure infectieux plus longtemps, ce qui accroît le risque d'exposition de la population et des travailleurs de la santé.
Initialement, la tuberculose provoque généralement des troubles peu typiques. Au nombre de ceux-ci figurent la toux, une sensation de faiblesse et une légère fièvre. À un stade plus avancé, des symptômes tels que perte de poids, manque d'appétit et douleurs dans la poitrine peuvent aussi se manifester.
La tuberculose peut provoquer une dénutrition par une augmentation des besoins métaboliques et une réduction des apports, et les carences nutritionnelles peuvent aggraver la maladie ou retarder le rétablissement en diminuant d'importantes fonctions immunitaires.
La tuberculose est une maladie grave due à un bacille qui atteint le plus souvent les poumons mais peut aussi toucher d'autres organes (tuberculose extrapulmonaire).
L'incubation de l'infection (délai entre l'exposition et l'infection), c'est-à-dire le délai de positivation des tests tuberculiniques est de 4 à 12 semaines, délai qui est également retenu pour les tests IGRA. L'incubation de la maladie (délai entre l'infection et la maladie) est très variable.
La vaccination est recommandée à partir de l'âge de 1 mois, idéalement au cours du 2e mois, et jusqu'à l'âge de 15 ans chez tout enfant présentant un risque élevé de tuberculose.
Enfin, une vieille tuberculose stérilisée peut laisser des séquelles sous forme de bronchiectasies ou de cavernes. Il peut arriver que la surinfection chronique d'une de ces lésions séquellaires par des bactéries ou des champignons (aspergillome) requière son exérèse.
Le diagnostic de la tuberculose pulmonaire est réalisé à l'aide de tests qui recherchent la présence du bacille tuberculeux dans les crachats. De plus, une radiographie permet de localiser les lésions au niveau du poumon. Des tests particuliers existent pour les formes non pulmonaires de tuberculose.
Si, dans la majorité des cas, la bactérie à l'origine de la tuberculose s'attaque aux poumons, d'autres organes peuvent également être touchés par la maladie comme les reins, la rate, les ganglions lymphatiques... Les symptômes de ces formes, dites « extra-pulmonaires », sont en rapport avec les organes touchés.
Lorsqu'une personne atteinte de la tuberculose pulmonaire tousse et éternue, elle projette des microbes dans l'air. D'autres personnes peuvent s'infecter en inspirant ces microbes. La personne traitée contre la tuberculose cesse habituellement d'être contagieuse quelques semaines après le début du traitement.
"Lorsqu'une infection bactérienne est suffisamment importante elle se signale toujours par de la fièvre plus ou moins élevée et entraîne des douleurs et autres symptômes qui dépendent de l'organe en cause : il peut s'agir de douleur pharyngée, de toux, de gêne respiratoire, de douleurs abdominales, diarrhée ou ...
A l'hôpital, le patient est isolé en chambre individuelle. S'il est infecté par des BK multirésistants, il est recommandé que l'isolement se fasse dans une chambre à pression négative.
La tuberculose est une infection particulière qui peut rester silencieuse (sans symptôme) pendant de nombreuses années, voire toute la vie.
Une toux, le plus souvent prolongée, initialement sèche, puis productive, avec des crachats ou expectorations purulentes ou contenant des traces de sang (hémoptysie). Un essoufflement et des difficultés respiratoires (dyspnée) et des douleurs thoraciques.
Des consultations régulières sont nécessaires jusqu'à 18 mois après le début du traitement ; un examen et une radiographie confirmeront la guérison. Après un traitement bien conduit et correctement suivi, la guérison est obtenue dans près de 100 % des cas, sans séquelles.
Les figues, les racines de figuier, les tubercules de taro séchées, les huîtres, le miel naturel, les litchis, les mûres fraîches, les poires, les pousses de soja et les abricots frais sont connus pour aider à stimuler le système immunitaire et donc pour lutter contre la tuberculose.