Dans le Japon d'avant 1867 un samouraï était un guerrier au service d'un seigneur local le daimyo. Le samouraï reçoit une éducation sévère qui vise à ne pas avoir peur de la souffrance et de la mort, à respecter un code de l'honneur et de faire de lui un guerrier efficace dans le maniement des armes.
Ces hommes vivent autour des châteaux de leurs maîtres et s'entraînent à la guerre. Ils portent toujours deux épées. Un grand sabre, le katana, et une lame plus petite, le wakizashi, qu'ils ne quittent jamais même quand ils dorment.
Les Samouraï n'ont pas disparu au cours du XIXe siècle en même temps que l'ère Edo. Ils existent toujours ! Et ils sont beaucoup plus présents qu'on ne le croît dans les Arts Martiaux, comme dans la vie quotidienne. Ils continuent de régir la pratique, voire même de reprendre la main sur celle-ci.
Symbole de la caste des samouraïs, le katana est une arme de taille (dont on utilise le tranchant) et d'estoc (dont on utilise la pointe). Il est porté glissé dans la ceinture, tranchant dirigé vers le haut à la ceinture du côté gauche (vers le bas aussi si le porteur est un cavalier).
Kurusan Yasuke est un des premiers, si ce n'est le premier, étranger à être devenu samouraï au Japon. Son histoire commence à la fin du 16ème siècle en Afrique (il serait né autour de 1550). On ne sait pas exactement où il est né mais il semble qu'il ait été originaire du Congo ou du Mozambique.
Dans le Japon d'avant 1867 un samouraï était un guerrier au service d'un seigneur local le daimyo. Le samouraï reçoit une éducation sévère qui vise à ne pas avoir peur de la souffrance et de la mort, à respecter un code de l'honneur et de faire de lui un guerrier efficace dans le maniement des armes.
Yasuke, serait né, selon François Solier, au Mozambique mais des chercheurs afrocentristes actuels suggèrent ou revendiquent les origines de Yasuke dans d'autres parties d'Afrique comme dans l'île de Mozambique, au Congo, en Éthiopie , au Soudan du Sud ou encore au Nigeria entre les années 1530 à 1550.
Un Katana authentique fabriqué à la main au Japon est appelé nihonto. Souvent, ceux-ci coûtent environ 10 000 à 25 000 euros et plus.
« Rappelle-toi la devise du samouraï : L'honneur ou le déshonneur ne sont pas dans l'épée, mais dans la main qui l'empoigne. »
Les deux armes composant le daishō sont le katana (刀) et le wakizashi (脇差), le premier étant le plus long, il correspond à l'arme d'attaque, tandis que l'autre s'apparente plutôt à une arme de parade.
Saigô Takamori se donne alors la mort par suicide rituel (seppuku), le 24 septembre 1871. Il a 49 ans.
Le 24 septembre, assiégé et acculé, Saigo Takamori distribua à ses troupes une note leur expliquant qu'elles se battraient pour la dernière fois et les enjoignant à mourir au combat.
Dans le Japon moderne de l'ère Meiji, alors que la caste des samouraïs vit ses dernières heures, le plus respecté d'entre eux se soulève en 1877, dans une rébellion désespérée.
C'est à l'époque d'Edo (1603-1868) que les nouveaux shoguns Tokugawa créent le samouraï que nous connaissons, respectueux d'un code de conduite strict, la voie du guerrier, "bushido".
C'est à l'origine une méthode d'utilisation de cheveux pour tenir un casque de samouraï stable au sommet de la tête dans la bataille, puis elle devient un symbole de statut dans la société japonaise.
Le 3 janvier 1868, la restauration monarchique est proclamée. De là date le premier acte qui allait mener à la disparition des samouraïs. Peu après son installation, le nouveau pouvoir entreprend de construire un État centralisé et s'attaque aux anciens statuts sociaux, dont celui des guerriers.
L'empereur, le Mikado, est à la tête du pays, mais le Shogun (également appelé Taïcoun) chef du bakufu (gouvernement militaire) détient la réalité du pouvoir. Cette fonction qui est devenue héréditaire est détenue depuis deux cents ans par la famille Tokugawa.
Quand un enfant destiné à devenir Samouraï avait atteint l'âge de 15 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée genpuku (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï et il obtenait aussi le droit à porter un katana.
Le 22 février 1877, jour qui marque la fin des samouraïs, ces guerriers japonais aux armures magnifiques et au sens de l'honneur implacable. Pourquoi disparaissent-ils ? Parce qu'ils sont d'un autre âge. C'est un type d'aristocratie militaire qui n'a pas du tout évolué, il faut le dire.
Les katanas, épées, dagues et couteaux sont classées en catégorie D. L'achat et la détention de ces armes sont libres. Le port et le transport sans motif légitime sont en principe interdits. En cas de transport, l'arme ne doit pas être « directement » utilisable.
Le katana le plus cher de l'histoire : La collection Compton
La vente aux enchères a permis de récolter 8 millions de dollars en un seul jour. Le katana le plus cher de la journée était un katana du 13ème siècle. L'épée a atteint la somme incroyable de 418 000 dollars.
Néanmoins, un vrai katana japonais dispose d'une poignée en bois de magnolia du nom de « tsuka. Un autre critère pour reconnaître le vrai katana de l'imitation porte sur le tressage sur le manche et sur le fourreau. Le tressage de la saya qu'on appelle aussi sageo est en coton ou en soie, parfois en cuir.
Les valeurs des guerriers
On retrouve de manière exacerbée chez les samouraïs un certain nombre de valeurs : la loyauté, la fidélité, le courage physique, une forme de frugalité voire d'abnégation. Mais au-dessus de tout il y a le respect et en particulier le respect de l'honneur…
Le samouraï doit se tenir prêt en permanence à partir à la guerre pour son seigneur et il doit effectuer des tours de garde au palais. Son idéal de conduite, le bushido, est exposé dans le Hagakure, recueil de paroles d'un samouraï du XVIIIe siècle, paru en 1906.
Étymologie. Du japonais 侍 , samurai (« samouraï »), littéralement « celui qui sert (son seigneur) ».