Pendant l'orage, certains oiseaux comme le martinet volent au dessus des nuages ou s'éloignent pour éviter l'orage. Les autres se cachent dans des arbres ou derrière des rochers pour éviter les endroits où il y a le plus de vent.
Les oiseaux se cachent pour se protéger
Certains demeuraient dans la cavité qu'ils occupaient (pic à tête rouge). Plusieurs piquaient vers le sol s'abritant sous ou derrière des structures anthropiques ou des arbustes résistants (pie-grièche, paruline à couronne rousse).
Vos oiseaux réagissent-ils à l'orage, aux éclairs, aux coups de tonnerre? Plusieurs animaux sentent venir l'orage, certains se cachent même, je pense au chien de ma voisine, qui se met à trembler et se cache sous les meubles du début à la fin d'un orage. Vos oiseaux réagissent-ils? Les miens absolument pas.
Ils trouveront refuge dans de grands arbres, sur de grands troncs qui, au moins, les abriteront du vent fort. Et ils resteront fermement perchés tout le temps qu'il faudra. Certains vont au sol, dans les cavités, derrière de grosses roches, dans les creux des ravines, etc. Où le vent est moins fort.
Les oiseaux se mettent ainsi pour deux raisons : la première est qu'ils possèdent des yeux sur les cotés et peuvent ainsi voir le congénère qui les précède. La seconde est qu'il existe des courants porteurs créés par le premier oiseau et ainsi de suite. Ils économisent ainsi leurs forces car les trajets sont longs.
Les troglodytes, les rouges-gorges et les mésanges aiment passer la nuit dans les buissons ou les nichoirs, mais les mésanges recherchent souvent d'autres refuges, par exemple sous les caissons des stores. Les merles ne sont pas très sélectifs, ils dorment dans les haies, les buissons ou les arbres.
Les oiseaux sont homéothermes : la température de leur corps doit toujours être constante quelle que soit la température extérieure. Cela implique qu'il leur faut dépenser une sacrée énergie pour garder leur corps à une température moyenne de 40°C et survivre au gel comme aux canicules.
Lorsque les oiseaux font une sieste, leur posture ne semble pas du tout confortable. Ils dorment souvent sur une patte ou en équilibre sur une branche mince, et pourtant ils parviennent à rester bien droits.
Les oiseaux diurnes, tels que la colombe à collier et la mésange bleue, s'endorment au coucher du soleil et se réveillent souvent au lever du soleil. Cela s'explique par le fait que leur horloge biologique a été réglée avec précision (comme la nôtre autrefois) pour ce faire.
La tête rentrée, le bec en l'air, le corps droit et les ailes plaquées, c'est la posture typique du piaf sous la pluie. De cette manière, les petits oiseaux conservent un maximum de chaleur corporelle et évacuent un maximum d'humidité.
Il y a des signes annonciateurs de l'orage, « le ciel s'assombrit et peut même devenir complètement noir d'encre », le vent se lève et en montagne, on peut « observer des lueurs à l'extrémité d'objets pointus ou entendre des bourdonnements diffus ».
Chez l'animal, la peur de l'Homme -- comme celle d'un quelconque autre animal inconnu dans son espace vital -- peut donc simplement résulter d'un instinct ancestral de survie ou d'un apprentissage reçu dans sa prime enfance.
L'une des principales fonctions du chant est d'attirer un partenaire. Les chants nocturnes peuvent jouer le même rôle, notamment lorsqu'il s'agit d'attirer des femelles migratrices voyageant la nuit.
Pour dormir, les oiseaux privilégient avant tout les lieux chauds et en hauteur. Ils peuvent dormir dans des arbres au feuillage dense, dans les creux des murs ou même sur l'eau pour les canards.
Ils vont trouver refuge dans de gros arbres, sur de gros troncs qui vont – au moins – les abriter du vent violent. Et ils vont rester perchés fermement tout le temps qu'il faudra. Certains vont au sol, dans des cavités, derrière de gros rochers, dans les creux des ravines, etc. Là où le vent est moins fort.
Le merle est un oiseau nicheur que l'on rencontre presque partout : dans les zones boisées, les parcs et les jardins. Il est présent au jardin durant toute l'année. En hiver, il aime picorer quelques fruits dans la mangeoire. Dès le début du printemps, il se cherche un poste en hauteur d'où faire résonner son chant.
Installés sur leur branche, les oiseaux peuvent dormir sans risquer de tomber grâce à un tendon qui provoque la fermeture des griffes.
Dans la nature, ces oiseaux dorment de 10 à 12 heures de suite. Les espèces équatoriales observent un rythme régulier de 12 heures de jour et 12 heures de nuit.
C'est un système anatomique qui fait qu'ils peuvent assurer la prise en s'équilibrant avec leur poids et se reposer en même temps. » Mais tous les oiseaux ne dorment pas debout. « Cela varie d'une espèce à l'autre et même au sein d'une espèce, il y a plusieurs manières de dormir », constate Yves Handrich.
Les espèces nocturnes parviennent à voir dans l'obscurité, grâce à leur rétine qui possède davantage de bâtonnets (cellules sensibles à la lumière) que de cônes (cellules responsables de la vision des couleurs); mais il est certain que les oiseaux ne voient rien dans l'obscurité totale.
La principale fonction du vol n'est pas de s'amuser, mais bien de survivre. Les oiseaux volent pour chercher de la nourriture, pour capturer leurs proies ou pour s'échapper d'un prédateur.
Les moineaux recherchent leur nourriture en groupe et dorment dans des dortoirs communs qui peuvent rassembler plusieurs centaines d'oiseaux.
Les oiseaux ne souffrent aucunement de devoir se nourrir autrement en hiver qu'en été. Ils ne trouvent pas les mêmes végétaux ni les mêmes insectes, mais tous ces aliments leur apportent finalement tout ce dont ils ont besoin à un moment précis.
En hiver, il n'est pas rare d'apercevoir des mésanges tourner autour de votre jardin. Ces oiseaux se mettent en quête de nourriture, qui se fait rare lorsque les températures sont basses. La mésange charbonnière aime particulièrement passer l'hiver dans les bois, les parcs ou encore les jardins.
Rester au chaud
Certains oiseaux, comme les moineaux, se blottissent les uns contre les autres. D'autres dorment dans le creux d'un arbre ou dans le feuillage d'une conifère. Les gélinottes et les perdrix ont une autre astuce : elles s'enfoncent sous la neige où il fait plus chaud qu'à l'extérieur.