En définitive, oui vous pouvez travailler avec une hernie discale.
Est-ce que la hernie discale est reconnue par la MDPH ? Une victime de hernie discale peut demander une reconnaissance de son problème de santé ou de son handicap auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées MDPH.
Si un salarié est touché par une hernie discale, il a la possibilité de la faire reconnaître en maladie professionnelle. Pour cela, dans les 15 jours suivant l'arrêt de son travail, il doit remplir un dossier de déclaration de sa pathologie qu'il enverra à sa caisse d'assurance maladie.
L'arrêt de travail est d'un mois pour les professions n'obligeant pas à réaliser des travaux de force, et de 2 mois pour les professions avec travaux de force comme maçon, terrassier, jardinier etc.
Quel est le taux d'invalidité pour une hernie discale ? Le taux d'invalidité retenu est de 15% généralement mais il convient de préciser que chaque cas est unique et nécessite l'examen par un expert, si possible spécialisé.
Les secteurs de la communication et du numérique (traducteur, rédacteur, graphiste, développeur, spécialiste en cyber sécurité, expert Big Data, etc…) peuvent par exemple être adaptés aux personnes sujettes aux lombalgies, mais il reste important d'aménager son emploi du temps pour pouvoir bouger régulièrement.
La hernie discale est une affection qui touche la colonne vertébrale. Particulièrement douloureuse, elle se soigne par du repos, des antidouleurs et de la kinésithérapie qui vous permet de retrouver votre mobilité.
En France, il est tout à fait possible de faire une demande de RQTH auprès de votre MDPH, pour une lombalgie particulièrement invalidante, qu'elle doit d'origine mécanique ou inflammatoire. Si celle-ci est acceptée, la RQTH vous permet d'activer plusieurs dispositifs pour mieux vivre au quotidien.
Qu'est-ce que la discopathie L5-S1 ? La discopathie L5-S1, c'est-à-dire l'usure du disque situé à la jonction lombo-sacrée entre les vertèbres L5 et S1, est la discopathie la plus fréquemment observée.
Pour ces personnes, le taux attribué va dépendre de l'ampleur de leurs symptômes et de l'impact qu'ils ont sur leur capacité à accomplir des tâches quotidiennes. A titre d'exemple selon les critères du concours médical, le taux minimum d'invalidité pour une discopathie dégénérative est de 20 %.
Les hernies discales qui n'induisent pas de symptôme sont plus fréquentes avec l'âge. Une hernie discale peut toutefois causer une douleur légère à invalidante. Le mouvement intensifie souvent la douleur, et celle-ci est aggravée par la toux, les éternuements, l'effort ou le fait de se pencher en avant.
La plupart (80 à 90 %) des sciatiques par hernie discale guérit avec un traitement médical comportant un repos relatif, des anti-inflammatoires (éventuellement des corticoïdes), des décontracturants musculaires, et des antalgiques. Ce traitement médical peut demander de 6 à 8 semaines pour être efficace.
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En effet, vous devrez présenter un taux d'incapacité compris entre 50% et 79% (ainsi que subir dans ce cas une limitation substantielle et durable à l'accès à l'emploi) ou un taux de 80%.
La radiographie du rachis lombaire peut être normale ou mettre en évidence des signes de discopathie sous la forme d'une perte de la hauteur discale normale. L'IRM et le scanner du rachis lombaire permettent d'identifier la hernie, son coté, son niveau et d'évaluer son volume.
La prise en charge initiale est réalisée par le médecin généraliste, le rhumatologue ou le neurologue. Elle passe par la prescription de traitements médicamenteux de kinésithérapie, voire d'infiltrations de manière à faire taire les symptômes le temps que le corps résorbe la hernie.
Lorsqu'il s'agit de savoir si vous pouvez travailler avec une discopathie dégénérative, la réponse est « oui ». Toutefois, cela ne signifie pas que vous devez faire une activité laborieuse ou exigeante.
On différencie donc bien : Les hernies discales, qui donnent des douleurs dans les membres inférieurs comme les sciatiques ou les cruralgies. Les discopathies, qui donnent des douleurs dans le dos, les lombalgies.
Le traitement médicamenteux comporte des anti-inflammatoires (voire des corticoïdes), des décontracturants musculaires et des antalgiques. Ce traitement médical peut demander 6 à 8 semaines pour être efficace. En cas d'inefficacité de ce traitement, des infiltrations lombaires de corticoïdes peuvent être proposées.
Les maladies chroniques et invalidité
Affections neurologiques : sclérose en plaques, maladie de Parkinson, etc. Pathologies respiratoires : insuffisance respiratoire, asthme sévère, etc.
Le taux d'incapacité : un fonctionnement par seuil
Inférieur à 50 % : Des troubles légers ou modérés. Le handicap est reconnu mais ne donne pas le droit à des aides. De 50% à 80% : Des troubles importants qui entraînent une gêne notable dans la vie sociale (compensée ou non par un traitement par exemple).
Le repos et l'inactivité risquent à long terme de faire persister vos douleurs. Une reprise rapide des activités de la vie quotidienne est recommandée pour retrouver ses fonctions musculaires car la reprise progressive des activités physiques favorise d'autant la guérison.
Le traitement classique repose sur des médicaments voire des infiltrations pour soulager la douleur - et du repos. Certains nouveaux traitements ont vu le jour comme les injections de Discogel® ou d'ozone. L'intervention chirurgicale est réservée aux cas les plus graves.
Qu'il s'agisse d'ailleurs d'une hernie discale, lombaire ou cervicale. Toutes les activités à fort impact risquent d'augmenter la douleur : course à pied, saut à ski, corde à sauter.