Plusieurs explications concernent Louis XIV. Selon une première version, le Roi-Soleil ne supportait pas l'idée de quitter la soixantaine pour devenir septuagénaire. Sa mégalomanie lui aurait fait décider que l'on dirait dorénavant soixante-dix et non septante.
Soixante-dix vient des Celtes ou des Normands qui comptaient de 20 en 20. On disait vint et dis (30), trois vins (60), quinze-vingts (hôpital de 300 lits créé par Saint Louis). Septante est encore employé dans le Midi et l'Est de la France, et surtout en Belgique et en Suisse.
La faute au système vicésimal
Il était utilisé par les Celtes et les Normands mais pas seulement : on le retrouve en Amérique précolombienne chez les Aztèques et les Mayas. L'emploi de cette numération vient de l'habitude qu'avaient les peuples qui l'employaient de compter sur leurs dix doigts et leurs dix orteils (G.
Les belgicismes sont de riches éléments de la langue française. Mais ce qu'il y a de plus remarquable, quand on côtoie des Belges francophones, c'est leur système de numérotation des dizaines, qui favorise l'emploi de «septante» et de «nonante» pour remplacer «soixante-dix» et «quatre-vingt-dix».
Les linguistes attribuent traditionnellement son origine au mode de calcul des Gaulois. Ceux-ci, en effet, comptaient par vingtaines et non par dizaines. Le terme soixante-dix est une forme mixte entre soixante et trois-vingt-dix.
Au Moyen-Age, les gens comptent par paquet de vingt : vingt-dix (30), deux vingt (40), deux vingt-dix (50), trois vingt (60), trois vingt-dix (70), quatre vingt (80), quatre vingt dix (90). L'origine de ce comptage remonterait aux Celtes, qui auraient influencé les Gaulois.
Aujourd'hui, septante et nonante s'emploient en Suisse, mais aussi à Jersey, en Belgique et parfois dans les anciennes colonies belges - République démocratique du Congo, Rwanda, Burundi.
Les 4 choses les plus importantes à savoir sur la langue "Belge": 1. Les indispensables septante (70) et nonante (90). C'est simple, clair et net...et grammaticalement plus correct que les ersatz du type quatre-vingt-dix ou soixante quatorze...
D'où vient cette exception culturelle ? Plusieurs explications concernent Louis XIV. Selon une première version, le Roi-Soleil ne supportait pas l'idée de quitter la soixantaine pour devenir septuagénaire. Sa mégalomanie lui aurait fait décider que l'on dirait dorénavant soixante-dix et non septante.
En bonne suisse, je dis septante (70) et nonante (90) dans ma vie de tous les jours – et même lorsque je parle à des Français si je ne me concentre pas!
L'apparition de ces nouveaux adjectifs numéraux, combinant une base dix et une base vingt, vient parachever le système de numération français avec un “troisième” système un peu hybride. Par exemple soixante-dix résulte de 3 x 20 + 10. De même, 90 est le résultat de 4 x 20 + 10.
Le nombre quatre-vingt-dix-neuf ou 99 comme il est écrit et prononcé dans les régions francophones de Belgique et de Suisse. Ce nombre suit nonante-huit (quatre-vingt-dix-huit) et précède cent.
Quand l'S est absent, c'est-à-dire devant un nom de nombre, la liaison de la finale "T" avec le chiffre suivant commençant par une voyelle ne se fait pas : "quatre-ving(t)-un", "quatre-ving(t)-onze", alors qu'on prononce "vingt et un"; au contraire, "quatre-vingts (z-) hommes", avec liaison.
Adjectif numéral
(Suisse) Huit fois dix, 80. Note d'usage : Utilisé en Suisse, principalement dans les cantons de Vaud, du Valais et de Fribourg. Dans les autres cantons francophones, c'est plutôt la forme « quatre-vingts » qui est en usage.
Nonante. En Europe, le terme nonante est utilisé de façon majoritaire en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, dans la vallée d'Aoste et en français de Jersey, mais également de façon minoritaire en Savoie.
En Belgique comme en France, 80 se dit quatre-vingts ; tandis qu'en Suisse, si tout le monde comprend quatre-vingts, on préfère dans certains cantons la forme concurrente huitante.
En français, une fois que l'on connaît les chiffres de un à neuf, en principe il n'y a plus qu'à apprendre les nombres qui désignent les dizaines (dix, vingt, trente, quarante, etc.) et ensuite on les combine : dix + sept se dit dix-sept, vingt + neuf se dit vingt-neuf, cinquante + deux, c'est cinquante-deux.
nonante adj. num. inv. Quatre-vingt-dix, en Suisse romande et en Belgique.
Il existe en français des mots pour exprimer les multiples de dix, pour les valeurs au-delà de 60 : septante (70), huitante/octante (80), et nonante (90). Ils ne sont pas utilisés en France.
Sept-cent, comme dans tous les pays francophones. Il n'y a qu'en Suisse et en Belgique ( et d'autres pays moins importants ) que l'on dit respectivement pour 70, 80 et 90, septante, octante et nonante.
Ce serait plutôt nonante (90 et non 80) et septante (70).
Car, si on écrit vingt et un sans trait d'union, c'est bien parce que la conjonction « et » se substitue au trait d'union. Soit on écrit vingt-un, comme autrefois ; soit on écrit vingt et un.