L'abstinence serait également un facteur de protection contre la dégénérescence neuronale induite par la consommation d'alcool au long cours. De facto, il y aurait moins de risque de développer à terme des pathologies neurologiques comme les démences alcooliques ou le syndrome de Korsakoff.
Les symptômes de sevrage peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la prise du dernier verre. Les symptômes atteignent leur paroxysme au 2e ou 3e jour et peuvent durer jusqu'à 7 jours.
L'arrêt de l'alcool permettrait d'améliorer, du moins en partie, la santé de notre cerveau et de récupérer certaines facultés, selon une étude américaine. Le mieux reste encore de limiter sa consommation tout au long de sa vie pour éviter ces conséquences.
"Quand on arrête une pratique excessive, il y a une récupération de fatigue, on récupère du sommeil." Pourquoi ? → Le nombre de calories consommées est réduit grâce à l'arrêt de l'alcool. L'organisme est moins fatigué. → Le patient dort davantage.
Le fait d'avoir un foie gras peut réduire sa capacité à accomplir des fonctions vitales, et peut donc engendrer une grande fatigue. Après seulement 2 semaines d'abstention, votre foie commence à se régénérer et dans les 4 à 8 semaines suivant l'arrêt de votre consommation, votre foie peut être complètement rétabli.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Le sevrage alcoolique se manifeste comme un continuum, allant de tremblements à des crises convulsives, des hallucinations et à une instabilité végétative mettant en jeu le pronostic vital en cas de sevrage sévère (delirium tremens).
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Celle qui cumule le plus de mauvais points est sans aucun doute la bière qui possède un fort index glycémique. Or, le sucre est stocké sous forme de graisses dans l'organisme, d'où l'expression « ventre à bière ». En outre, la bière contient du dioxyde de carbone qui provoque des gaz et des ballonnements.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Mettre le foie au repos et de l'aider à évacuer toutes les toxines est alors salutaire. Pour ce grand nettoyage, ayez le réflexe de boire toute la journée de l'eau (Hépar) avec un jus de citron frais. Éviter pendant cette période le café, le sucre, les œufs, les charcuteries, les graisses et surtout l'alcool.
Il est scientifiquement prouvé qu'arrêter l'alcool permet de perdre du poids. En une seule semaine vous pouvez éliminer de 0.5 kg à 2 kgs. Au bout de quatre semaines, la perte de graisse est plus marquée et on commence à percevoir un vrai changement.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Tabac et cigarette électronique
Le tabac est la première substance psychoactive consommée en France. Chaque jour, 27 % de la population des 18 à 75 ans en consomment.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Il apparaît des conséquences négatives (conflits, difficultés à assurer vos journées…) qui deviennent de plus en plus nombreuses. L'arrêt de la consommation devient de plus en plus difficile. L'envie de boire est plus forte et apparaît plus souvent. Il existe des signes de manque à l'arrêt : tremblements, sueurs...
Les marqueurs utilisés à l'heure actuelle pour évaluer la consommation alcoolique sont la transferrine désialylée (carbohydrate-deficient transferrine – CDT), la gamma- glutamyl transférase (GGT), l'aspartate aminotransférase (ASAT), l'alanine aminotransférase (ALAT), le volume cor- pusculaire moyen (VGM ou MCV) des ...
Profiter du soleil
«Une personne qui ne dort pas bien est plus susceptible d'être impulsive et de se tourner vers l'alcool ou une autre substance, ou encore de commencer à y avoir recours pour l'aider à s'endormir», ajoute-t-elle. Profiter du soleil de manière responsable entraîne d'autres bénéfices.
Les deux addictologues énumèrent de nombreux bienfaits : perte de poids, amélioration de la tension artérielle, meilleur sommeil, moins de stress ou de troubles d'humeur, mais surtout une prise de conscience.