Dans l'Antiquité, les Celtes et les Romains allumaient des feux de joie le soir du 24 juin pour fêter le jour le plus long de l'année (le solstice d'été). Au Ve siècle, l'Église transforma cette fête « païenne » en fête chrétienne donnant ainsi naissance aux « feux de la Saint-Jean », nous explique Michel Boucher.
L'origine de cet événement est liée au culte du soleil. Les feux de solstices étaient à l'origine des fêtes païennes. Depuis l'Antiquité, on fêtait le soleil lors du solstice d'été (dans l'hémisphère nord, il a lieu le plus fréquemment le 21 juin), quand la nuit est la plus courte et la plus douce.
Les cendres des feux de la Saint-Jean préservaient les récoltes de la foudre et des orages. Et pour les amoureux, le fait de sauter par-dessus le feu garantissait que leur amour dure toute l'année. En outre, depuis 1982, c'est aussi la fête de la musique qui, le 21 juin dans plus de 100 pays, célèbre le début de l'été.
Pour les Églises catholiques et orthodoxes, la fête du 24 juin, six mois avant Noël, célèbre la Nativité de Jean Baptiste, cousin de Jésus Christ.
Le bûcher, premier symbole populaire de la nuit de la Saint Jean, mérite toute l'attention de la population que ce soit des plus jeunes et des moins jeunes à dresser ce dernier. Pour qu'il soit l'émanation d'une localité chacun doit y apporter sa participation aussi minime soit-elle.
Des feux sont allumés en France le 23 ou le 24 juin pour célébrer la Saint-Jean.
Du grec tétra, quatre, et morphé, forme, ce mot désigne la représentation des quatre évangélistes sous leurs formes allégoriques. 🦅 Saint Jean est associé à un aigle, seul animal qui, dit-on, peut regarder le soleil sans se brûler les yeux et donc contempler en face le mystère de Dieu.
Crucifixion par le Pérugin.
La fête de la Saint-Jean célèbre la mémoire de Jean le Baptiste. Le calendrier la situe au 24 juin, mais elle est traditionnellement souhaitée la veille, le 23 juin au soir, avec le traditionnel feu de la Saint-Jean qui souligne aussi le solstice d'été.
À l'origine, une fête païenne. La fête de la Saint-Jean, célébrée tous les ans le 24 juin, est à l'origine une fête païenne. Elle était célébrée avant la naissance du Christ parmi les premiers peuples slaves pour bénir les moissons.
L'une l'est à saint Jean l'apôtre et évangéliste (le 27 décembre), l'autre à saint Jean le Baptiste le cousin de jésus (24 juin). En fait, les deux sont associés à des moments importants de l'année qui sont les solstices, universellement célébrés depuis des temps très anciens.
La fête de la Saint-Jean, célébrée tous les ans le 24 juin, est à l'origine une fête païenne. Elle était célébrée avant la naissance du Christ parmi les premiers peuples slaves pour bénir les moissons.
Les Francs-Maçons fêtent les Solstices notamment le Solstice d'hiver (21 décembre) ou Saint Jean d'hiver (24 ou 27 décembre). C'est à ce moment de l'année que le jour est le plus court et la nuit la plus longue.
Le feu permet de fabriquer des outils de pierre et de durcir les pointes des épieux pour la chasse, par exemple. Plus tard, il sert à cuire la poterie puis à fondre le métal et bien plus tard encore à fabriquer du verre à partir de sable. En agriculture, le brûlage d'une terre, le brûlis, la rend plus fertile.
Le feu fournit chaleur, protection contre les prédateurs et permet de mieux assimiler les aliments en les cuisant.
Fonctions. La domestication du feu a avant tout permis de cuire la nourriture, puis de conserver la viande fumée, faisant ainsi reculer les parasitoses, favorisant la digestion des aliments et augmentant ainsi leur rendement métabolique, ce qui a ouvert la voie à l'augmentation du volume cérébral.
Une méditation de Saint Bède le Vénérable, docteur de l'Église : Tel est le sens du nom de Jean : grâce de Dieu, c'est-à-dire celui en qui est la grâce. Car ce nom annonce l'économie de l'Évangile... Lecture en 1 min.
Jean le Baptiste, Zacharie, Élisabeth
Selon les traditions chrétienne et musulmane, Jean le Baptiste et Jésus sont des cousins. Jean a baptisé Jésus dans le Jourdain (Mt 3, 16-17 par.).
Quand il se nomme lui-même « le disciple que Jésus aimait », Jean ne veut pas dire qu'il est meilleur que les autres. Mais, très profondément, il a fait l'expérience de l'amour de Jésus pour lui. Il se sait « bien-aimé ».
On dit que Jacques fut le premier apôtre à être martyrisé. Dans les Actes des Apôtres, il est écrit : « À cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l'Église pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter » (Actes des Apôtres 12, 1-2).
Le « disciple bien-aimé » a souvent lui-même été identifié à Jean, fils de Zébédée, l'un des douze Apôtres. Mais des historiens comme Oscar Cullmann ont distingué deux Jean, l'apôtre et l'évangéliste, ce dernier étant identifié dans ce cas au « disciple bien-aimé ».
Le Christ est lui-même parfois représenté sous la forme de l'agneau. Les autels du Baroque regorgent d'agneaux dorés, couchés ou endormis, symbolisant l'innocence et la pureté. Le langage populaire s'est également emparé de ce symbole : « Cet homme est un agneau », « Il est doux comme un agneau ».
Pour désigner son cri, on dit que l'aigle glatit ou trompette. Le petit de l'aigle est un aiglon. Sa femelle est une aigle.
Le premier Vivant est comme un lion ; le deuxième Vivant est comme un jeune taureau ; le troisième Vivant a comme un visage d'homme ; le quatrième Vivant est comme un aigle en plein vol. » Apocalypse IV, 2-7.