Les personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer risquent davantage de perdre du poids (parfois parce qu'elles oublient de manger ou ne savent plus comme le faire). Elles sont, également, davantage vulnérables aux infections et aux troubles du sommeil.
Les troubles physiques, physiologiques et psychologiques observés dans la maladie d'Alzheimer, auxquels s'ajoutent une perte du lien social peuvent être à l'origine d'une diminution de la consommation alimentaire chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer.
Alzheimer provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement. Au stade précoce de la maladie, les symptômes de démence peuvent être légers mais s'aggravent à mesure que le cerveau se détériore davantage.
La personne âgée perd du poids car les réserves en graisse diminuent et l'organisme malade puise en priorité les protéines dans les muscles qui « fondent ». Mais ce peut aussi être un diabète banalisé avec, déjà, telle infection alors favorisée.
L'espérance de vie d'une personne malade d'Alzheimer varie de huit à douze ans à partir du moment où le diagnostic est établi.
Seuls de rares cas de la maladie d'Alzheimer sont héréditaires (ou « familiaux »). Ils représentent moins de 5 % de tous les cas. Trois gènes familiaux de la maladie d'Alzheimer ont été découverts à ce jour : deux gènes de la préséniline (PSEN1 et PSEN2) et un gène du précurseur de la protéine bêta-amyloïde (APP).
Le jeu de mémoire, le bingo adapté et les formes géométriques sont des jeux amusants à partager avec votre proche. Ces produits ont été développés pour les personnes atteintes de démence afin de permettre de stimuler leurs fonctions cognitives tout en favorisant l'interaction avec leurs proches.
"La perte de poids doit inquiéter s'il n'y a pas eu du tout de modification du régime alimentaire. Si on n'a pas changé son alimentation, ni son mode de vie, si on ne fait pas plus de sport, de marche… si on n'a rien changé et si on maigrit, cela peut être un signe inquiétant.
Les conséquences de la dénutrition
En provoquant un amaigrissement général, la dénutrition a pour conséquence un affaiblissement global du corps et un déficit immunitaire. Par exemple, le risque d'infection nosocomiale est beaucoup plus élevé pour les personnes hospitalisées souffrant de dénutrition.
Choisissez des aliments riches en calories et en protéines à chaque repas et collation. Incorporez des aliments riches en matières grasses comme du fromage à 20 % de M.G. (matières grasses du lait) ou plus et des yogourts à 3 % de M.G. Consommez des œufs, de la viande, de la volaille, du poisson et du beurre de noix.
Les troubles de l'humeur dans la maladie d'Alzheimer
Les troubles peuvent prendre plusieurs formes : L'anxiété ou la peur illogique est visible lorsque la personne malade exprime des préoccupations nouvelles à propos de questions qui ne la stressaient pas avant, comme par exemple ses finances ou son avenir.
Après analyse statistique, les résultats montrent que les grands consommateurs de flavonols (oignons, pommes), d'anthocyanines (myrtilles et baies rouges, et vin rouge) et de polymères de flavonols (thé) ont 2 à 4 fois moins de risque d'avoir une maladie d'Alzheimer que les personnes qui en consomment moins.
L'atteinte du cerveau
La maladie d'Alzheimer se caractérise par l'apparition de lésions bien particulières, qui envahissent progressivement le cerveau et détruisent ses cellules, les neurones. Les neurones de l'hippocampe, la région qui contrôle la mémoire, sont les premiers touchés.
On distingue souvent trois stades de démence : déclin cognitif léger, déclin modéré, déclin sévère.
Le patient ne reconnaît plus les lieux, ni son entourage. Il communique de moins en moins, perd en mobilité jusqu'à devenir grabataire. Les fonctions organiques sont progressivement perdues et il décède le plus souvent des suites de troubles de la déglutition ou d'infection pulmonaire.
Par exemple, le cancer a tendance à diminuer l'appétit, mais augmente aussi les dépenses caloriques, ce qui entraîne une perte de poids rapide. Presque toutes les maladies chroniques de gravité suffisante peuvent entraîner une perte de poids (par exemple, une insuffisance cardiaque grave ou un emphysème).
Au cours du vieillissement, les hommes et les femmes ont tendance à diminuer leur consommation en calories et en protéines et à moins diversifier leur alimentation. De plus, ils pratiquent moins d'activité physique. Il en résulte un risque de perte de poids.
Pour arrêter de perdre du poids, augmentez l'apport calorique, modifiez vos séances d'entrainement, faites le choix d'une alimentation saine et contactez un médecin si vous pensez que la perte de poids est due à une maladie sous-jacente.
La perte de poids involontaire se développe généralement en quelques semaines ou quelques mois. Elle peut être le signe d'un trouble physique ou mental important et est associée à un risque accru de mort. Le trouble causal peut être évident (p. ex., une diarrhée chronique due à un syndrome de malabsorption.
La perte de poids
Le stress, notamment dans le cadre d'une dépression, peut entraîner une perte de poids importante en raison de deux facteurs majeurs : un appétit diminué ou altéré et un métabolisme accéléré.
Les résultats des études préconisent une activité physique au minimum trois fois par semaine. Par ailleurs, il faut idéalement pratiquer 60 minutes d'activité physique chaque jour : Marche à pied, randonnée à un bon rythme. Natation.