À titre d'exemple, la « ruche », la « bruyère », la « bourbe », le « mouton », la « suie », le « caillou », le « tonneau » sont autant de mots issus du gaulois. D'ailleurs, il est très intéressant de noter que tous les mots gaulois qu'il nous reste sont détachés du vocabulaire lié au commerce ou aux affaires.
La boue, la suie, la glaise, la cervoise, les magouilles, et les truands sont tous des mots d'origine gauloise. Comme si les Romains les avaient autorisés pour donner à leurs adversaires une réputation peu flatteuse.
Jusqu'au milieu du XXe siècle, les manuels d'histoire disaient que les Gaulois étaient les ancêtres des Français. Ils étaient les habitants d'un territoire appelé la Gaule, qui couvrait la France actuelle, mais aussi la Belgique, les Pays-Bas, une partie de l'Allemagne, de la Suisse et de l'Espagne.
suavelos : (bon vent / bienvenue / bonjour) • L'encyclopédie • L'Arbre Celtique • 10944 • L'encyclopédie • L'Arbre Celtique.
Les Gaulois se nommaient eux-mêmes « Celtes » (« Celtae » en latin) en leurs langues ou plus exactement Keltoï écrit en alphabet grec.
Vers 5000 av. J. -C. , des populations originaires d'Anatolie, arrivées par la Méditerranée ou par la vallée du Danube, s'installent sur le territoire actuel de la France, en y apportant l'agriculture : c'est le début du Néolithique. Elles supplantent en grande partie les populations mésolithiques.
Le Français n'a pourtant aucun Gaulois pour ancêtre. Il descend des Celtes, des Ambiens, des Helvètes, des Pictes… Bref, de toutes sortes de tribus. Mais d'aucune tribu gauloise, car aucun peuple ne s'auto-désignait « Gaulois » il y a plus de 2 000 ans.
C'est une langue celtique, comme le gaélique d'Irlande et d'Ecosse ou le brittonique du Pays de Galles et de Bretagne. Le gaulois est issu de la même souche indo- que le latin, d'où des parentés linguistiques. Des dialectes gaulois locaux ont vraisemblablement existé, mais n'ont pas laissé de traces tangibles.
Le gaulois est une langue indo-européenne, une langue italo-celtique, une langue celtique et enfin, une langue celtique continentale. La branche celtique continentale comprenait : Le gaulois, qu'on parlait en Gaule et dans le nord de l'Italie. Le lépontique, qu'on parlait également en Italie du Nord et en Gaule.
Issu de l'évolution du bas latin et du latin vulgaire vers le gallo-roman au cours du premier millénaire de l'ère chrétienne, le français, langue royale, devient une langue juridique et administrative avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539.
Avant de s'appeler « France », ce territoire était la majeure partie de la « Gaule » (en latin Gallia). Ce nom a d'ailleurs continué d'être employé après l'avènement des Francs et était encore utilisé pendant les règnes de Clovis, de Charles Martel, de Pépin le Bref et de Charlemagne.
Avec leurs cheveux longs et leurs moustaches tombantes, les Gaulois avaient un physique impressionnant. Ils se rasaient la barbe et taillaient leurs grandes moustaches. Ils étaient vêtus d'une tunique de laine souvent à carreaux ou à rayures, serrée à la taille par une ceinture en cuir.
La langue gauloise appartient à la grande famille des langues indo-européennes qui sont apparues plus de 2000 ans avant notre ère. Plus précisément, le gaulois appartient à la branche des langues italo-celtiques, tout comme le celte et le breton, l'italien, le latin.
On peut noter la présence de «la bruyère», des «ifs», des «érables» et des «bouleaux». Mais pas seulement. Que seraient en effet nos bois et nos bosquets sans leurs petits «cailloux», du gaulois caljo «pierre» par l'intermédiaire d'un dérivé caljávo «caillouteux»?
Usage de l'écriture
Les Gaulois, de tradition orale, n'utilisaient pas un alphabet propre mais ont emprunté celui des Grecs, des Étrusques ou des Latins auxquels ils ajoutaient des lettres, comme le tau gallicum, pour transcrire les sons absents de ces langues.
Il semble en fait qu'aucun panthéon ne se soit imposé à l'ensemble des Gaulois, excepté quelques divinités comme le fameux Toutatis, ou Teutatès, dieux protecteur de la tribu. Par ailleurs, les dieux ne sont pas les mêmes selon les peuple.
Les Romains, comme les Gaulois, sont polythéistes : ils croient en de très nombreux dieux et déesses. Ces dieux ressemblent à des hommes et à des femmes, mais ils sont immortels.
La Gaule (en latin : Gallia) était une région de l'Europe de l'Ouest peuplée majoritairement par les Celtes, les Belges, les Aquitains, les Ligures et les Ibères correspondant actuellement à la France, le Luxembourg, la Belgique, la majeure partie de la Suisse, le nord de l'Italie, ainsi que des régions des Pays-Bas et ...
En général, les Gallo-Romains parlaient leur langue celtique, mais dans les villes ils apprenaient le latin comme langue seconde pour pouvoir communiquer avec les autorités. La langue gauloise a commencé par ne plus être utilisée dans les villes à partir du IIe siècle, pour gagner ensuite progressivement les campagnes.
Ou bien du latin gallus , lui-même issu des langues celtiques galia (« force »). (Adjectif 2) De l'ancien français galois, dérivé de galer (« s'amuser ») qui nous donne aussi galant .
Autour de 450 avant JC : les Celtes, venus d'Europe centrale, s'installent en Gaule. 52 avant JC : Vercingétorix est battu par Jules César (Alésia), conquête de la Gaule par les Romains. 6 ou 4 avant notre ère : naissance de Jésus-Christ, qui meurt autour de 30.
Dans l'Antiquité, c'est un territoire sans réalité politique, ethnographique ni même géographique. César, seul, en a défini les limites, pour montrer qu'il avait conquis un ensemble homogène aux frontières imprenables.
Ces termes désignent tous les deux des peuples envahisseurs venus de l'est de l'Europe. La différence réside dans le fait que nous avons admis l'appellation « Celtes » pour qualifier les colons et le terme « Gaulois » pour ceux qui se sont installés sur le territoire de la France actuelle.
Ne croyez pas que Vikings, Celtes et Bretons soient des entités différentes. Bien au contraire, ils ont une origine commune qui est d'ailleurs inscrite profondément dans le patrimoine et la géographie de la France actuelle. : Indo-Aryenne, elle-même fille d'une branche plus lointaine.