On appelle la malédiction qui s'abat sur Oedipe et sa famille la malédiction des Labdacides car le nom vient de l'homme appelé Labdacos qui, pour avoir abusé d'un jeune garçon qui était le fils de son hôte, s'est fait maudire (sa descendance et lui-même).
Ils lui donnent le nom d'Œdipe qui signifie « celui qui a les pieds enflés », ou le boiteux. Des années plus tard, consultant Apollon, Œdipe apprend la malédiction qui pèse sur lui : il tuera son père et épousera sa mère.
De leur union naissent deux fils, Étéocle et Polynice, et deux filles, Antigone et Ismène. Œdipe découvre progressivement la terrible malédiction - inceste et parricide - dont il est la victime ignorante. Horrifié, il se crève les yeux, tandis que Jocaste se pend.
Fils de Jocaste et Œdipe. Maudits par leur père, ils se battent pour régner sur Thèbes, refusant de se partager le pouvoir. Ils causent ainsi une guerre entre Thèbes et Argos au cours de laquelle ils s'entretueront.
Ainsi, dans l'oeuvre de Sophocle, les malheurs qui s'abattent sur les personnages sont liés à la colère des Dieux et à l'idée d'un destin tragique qui ne peut pas être modifié.
Sophocle nous fournit la morale de son histoire : « Gardons-nous d'appeler jamais un homme heureux avant qu'il n'ait franchi le terme de sa vie sans avoir subi un chagrin. »
Selon la tragédie du même auteur qui était destinée à précéder celle-ci lors de la « première », Laïos aurait été interdit d'enfant parce que, s'étant amouraché d'un jeune garçon, Chrysippos, fils d'un autre roi, Pélops, il l'aurait fait périr sans le vouloir (l'histoire ne dit pas dans quelles circonstances, peut-être ...
2. De quelle malédiction est-il victime ? → Oedipe est victime du « fatum », c'est-à-dire qu'il est prisonnier d'un destin tragique qu'il ne peut ni éviter ni modifier. Il est maudit dans le sens où il est condamné à tuer son père et à épouser sa mère, donc à commettre un inceste.
Maudit par les dieux, il se crève les yeux et s'exile sur les routes. Œdipe est devenu un mythe, c'est-à-dire un récit dont les événements, souvent très graves, ont une portée universelle et font sens pour tous – ils entrent alors dans la mémoire collec- tive.
Sophocle a écrit une trilogie :
sa tragédie Antigone, datant de 442 avant J. -C., se déroule jusqu'à la mort héroïque d'Antigone, arrêtée alors qu'elle recouvre de terre le corps de son frère Polynice puis condamnée par Créon à être emmurée vivante.
ο ι ̓ δ ε ́ ω «être enflé» et π ο υ ́ ς, π ο δ ο ́ ς «pied», littéralement «pied enflé»: son père Laios, roi de Thèbes, ayant appris par un oracle que son fils le tuerait, le fit exposer sur le Cithéron, les pieds mutilés; le garçon, recueilli par un berger, fut élevé dans une cour étrangère.
Malgré l'insistance d'Œdipe, il refuse, par pitié pour son roi, de révéler la vérité. Œdipe, hors de lui, va jusqu'à l'accuser d'être le coupable. Le devin, meurtri, finit par exposer la funeste vérité et désigne le coupable : le roi !
L'histoire d'Œdipe
Un oracle prédit aux parents qu'Œdipe tuera son père et épousera ensuite sa propre mère. Pour éviter que l'oracle ne se réalise, les parents décident de tuer l'enfant. Un serviteur chargé de l'exécuter le sauve. Œdipe est finalement pris en charge par d'autres parents.
Réponse. La famille d'Antigone est maudite car sa mère Jocaste s'est pendue et son père Oedipe s'est crevé les yeux et s'est fait exilé. Ils appartiennent à la famille des Labdacides qui connait un destin tragique.
Oedipe a vaincu le Sphinx et il sauve ainsi Thèbes.
Pourquoi Oedipe se crève les yeux ? Cet acte fait allusion au fait que c'est son insistance à trouver la vérité, à y voir clair, qui entraîne Oedipe à sa perte.
Anéanti par la terrible révélation apportée par le Dieu, Œdipe, qui ne veut rien dire de ce qui lui a été révélé, décide de ne pas revenir à Corinthe et part seul car le Dieu lui a appris qu'il commettra des actes atroces dans le futur. En chemin, Œdipe bouscule un homme et le tue.
Œdipe n'est pas une légende, c'est un mythe. Il raconte l'histoire du fils de Laïos et Jocaste, qui tua son père et épousa sa mère sans le savoir. Le mythe d'Œdipe est fondateur dans la culture occidentale. Il a bénéficié d'une postérité incroyable.
Le complexe d'Œdipe se définit comme « l'ensemble des désirs amoureux et hostiles que l'enfant éprouve à l'égard de ses parents » (Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse).
Comme sa mère Pasiphaé et sa sœur Ariane, elle appartient à la famille des amoureuses maudites : sa mère, victime d'une vengeance de Poséidon, succombe à sa folle passion pour un superbe taureau et donne naissance, après son union avec lui, au Minotaure.
Les habitants, pour lui rendre grâce d'avoir débarrassé le pays du terrible Sphinx, le choisissent comme roi de Thèbes et lui donnent en mariage la reine, qui se trouve, et pour cause, veuve. Œdipe a donc tué son père et épousé sa mère, Jocaste, comme l'avait prédit l'oracle.
Conclusion. Œdipe est le parangon du héros tragique : il subit la malédiction qui frappe sa famille, il est aveugle (c'est pourquoi aussi il se crève les yeux à la fin : la cécité devient physique, il en porte la marque), il devient mendiant, il entraîne la perte de sa famille.
Le roi de Thèbes Laïos et sa femme Jocaste décident de consulter l'oracle de Delphes avant la naissance de leur fils, Œdipe. Cette dernière, qu'on appelle la Pythie, prédit qu'il tuera son père, puis épousera sa femme. Pris de peur, le couple emmène son nouveau-né sur le mont Cithéron pour « l'exposer ».
Au fil de ses recherches, il découvre qu'il est lui-même le meurtrier, que c'est son véritable père qu'il a tué, et qu'il a en outre épousé sa mère. Selon les textes, le sort des personnages varient. Dans la plupart des cas, Œdipe se crève lui-même les yeux pour ne plus voir ses crimes.
La psychanalyse a donné un nom à cette relation : le complexe d'Electre, tirant son nom de la mythologie grecque, a été nommé par le docteur psychiatre Jung, afin de décrire la relation équivalente côté filles du fameux « complexe d'Œdipe ».