Manger trop de viande accroît l'inflammation du corps et augmente les risques de maladies chroniques dites de civilisation (affectons cardiovasculaires, maladie inflammatoire chronique de l'intestin, cancer du côlon, diabète de type 2…). La supprimer amenuise donc rapidement ces risques.
Manger trop de viande rouge accroît le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers. Selon plusieurs études, la consommation de viande rouge augmenterait de 24 % le risque de cancer du côlon, et de 20 à 60 % ceux de l'œsophage, du foie, du pancréas ou du poumon.
Ne pas manger de viande peut surtout être à l'origine de carences. Il serait néanmoins faux de dire qu'il n'existe pas d'alternative pour s'en passer. Pour éviter l'anémie notamment, il est recommandé d'augmenter la consommation de lentilles et les fruits secs (amandes, noisettes et abricots secs), riches en fer.
Si cet équilibre n'est pas atteint, l'absence de viande peut provoquer des carences dangereuses pour la santé : La carence en fer. Elle se traduit par une anémie entraînant fatigue et affaiblissement des défenses naturelles.
Comme les végétariens, les végétaliens ne consomment pas de viande (rouge, blanche, poisson, fruits de mer). Mais contrairement à eux, ils ne consomment aucun produit d'origine animale, et ont donc fait une croix sur les oeufs, le fromage, le lait et même le miel (produit par les abeilles).
Oui, le poisson peut très bien remplacer la viande pour ce qui est des vitamines du groupe B et des protéines ; le poisson contient en effet entre 15 et 20% de protéines (un beau filet vous apporte 25% des protéines de la journée), pratiquement comme la viande.
Arrêter la viande : pour votre santé
La viande contient de nombreuses substances nocives : De l'acidité : les protéines animales sont très acides, alors que notre corps a un PH légèrement alcalin (7,4). Une alimentation acide peut causer : calculs rénaux, fonte musculaire, hypertension artérielle, ostéoporose …
Les vitamines B12 et B9, le zinc, le fer, l'iode, certains acides aminés essentiels ou encore les Oméga-3 EPA et DHA sont des nutriments qui peuvent venir à manquer du fait de l'absence d'aliments d'origine animale.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
Le cheval. Le cheval fait partie des viandes rouges. Il contient 18,8% de protéines et 10% de lipides dont 3,6% d'acides gras saturés.
Une carence sévère en vitamine B12 peut entraîner des lésions nerveuses, des picotements ou une perte de sensation dans les mains et les pieds, une faiblesse musculaire, une perte de réflexes, des difficultés motrices, de la confusion et une démence.
Le fer, pour sa part, se retrouve dans de nombreux autres aliments, particulièrement le chocolat, le pain complet ou le son de blé. Aussi, avec de bons apports en vitamine C (que l'on trouve dans les agrumes, les choux ou les brocolis, par exemple), nous assimilons mieux le fer et avons moins besoin d'en consommer.
Le poulet s'en sort plutôt puisque la production d'1kg de viance rejette la même quantité de gaz à effet de serre qu'un trajet de 7 km en voiture ! On dit oui aux gallinacées !
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Comme l'ont montré plusieurs études, une consommation élevée de viande rouge (boeuf, porce, agneau) augmente considérablement le risque de diabète de type 2, ainsi que de maladies cardiovasculaires et même de certains types de cancers.
Le nutritionniste Raphaël Gruman explique à nos confrères que “ la protéine n'est pas aussi complète que celle de l'œuf car il manque toujours un acide aminé”. L'œuf est donc une bonne alternative pour réduire sa consommation de viande et de poisson.
Lorsqu'on opte pour un repas sans viande, il est donc indispensable de remplacer les protéines carnées par une autre source de protéines complètes. Ces protéines sont présentes dans le fromage et en font une savoureuse alternative à la viande.
Par chance pour les végétariens, il existe des sources d'oméga-3 non-animales. Comme par exemple : l'avocat, mais aussi l'huile de colza, la noix, ou encore les germes de maïs.
Ils sont également riches en micronutriments essentiels à la santé, mais ils présentent des caractéristiques distinctes. Le poisson délivre de la vitamine D, de l'iode - nécessaire au fonctionnement de la thyroïde -, ainsi que du zinc, un antioxydant très protecteur, qui n'existent pas dans la viande.
Le pesco-végétarien élimine la viande rouge et la volaille de son alimentation, mais il mange du poisson et des produits de la mer. C'est une alimentation plutôt courante. Plusieurs personnes l'adoptent parce qu'il s'agit d'un régime un peu plus permissif que le végétarisme.
Pesco-pollotarisme : terme désignant précisément le "végétarisme" s'autorisant à la fois les produits de la pêche et les volailles, bien qu'il soit rare qu'un pollotarien s'interdise le poisson. Il s'agit de la limite entre végétarisme et régime carné.
Palourdes, environ 84 mcg
Les fruits de mer sont généralement riches en vitamine B12, mais les palourdes possèdent le meilleur rapport qualité / prix en ce qui concerne sa teneur en vitamine B12.