Autrui présente cette particularité d'être un autre moi-même, un alter ego, mais qui n'est pas moi. Ainsi, de par ses différences, autrui peut être une menace pour moi : toutefois il peut exister une coexistence pacifique.
Si autrui m'insupporte, c'est moins en c qu'il diffère de moi qu'en ce qu'il me ressemble : nous désirons les mêmes choses et ce que l'on prend fait nécessairement défaut à l'autre. Autrui est donc une menace parce qu'un rival : il est insaisissable, il est une conscience dont l'accès m'est impossible.
Lorsque autrui enfreint une loi, qu'elle soit politique, sociale, morale, il devient une menace pour les autres et pour lui-même. Il peut ainsi nuire à la société dans son intégralité car il remet en cause la liberté de chacun, elle-même dépendant du respect de la loi par soi et par tous.
Autrui désigne un individu, un autre humain, mais un individu indéterminé. La particularité d'autrui est qu'il désigne l'autre soi-même, l'alter ego : autrui, c'est un autre moi, qui est à la fois mon semblable, et pourtant différent de moi.
Toute personne autre que soi-même, surtout considérée sur le plan moral ; ensemble des personnes autres que soi-même : Se dévouer à autrui.
Introduction : Généralement, « autrui » désigne tout autre être humain que moi, l'autre moi, quel qu'il soit, qui qu'il soit, sans préférence particulière, qu'elle soit culturelle, sexuelle etc.
Ce n'est pas seulement que tout renforcement des liens sociaux, et toute saine croissance de la société, confère à chaque individu un intérêt personnel plus fort à consulter en pratique le bien-être des autres ; cela le conduit aussi à identifier ses sentiments de plus en plus avec leur bien […]
Mais la peur du regard d'autrui est une sorte de bouclier protecteur qui sert à se protéger soi-même. Cela-dit, si l'on craint autrui, on craint l'humanité puisque autrui est humain. Donc on craint, en quelque sorte, l'espèce à laquelle on appartient.
Si autrui est bon, ne cherche pas à me nuire mais a être utile, nous pouvons considérer qu'il est nécessaire à notre vie pour d'autres raisons que des dépendance physiques ou sociales, qui sont considérées comme naturelles. Autrui est nécessaire à ma vie car il est peut-être l'un des éléments du bonheur.
Autrui est-il mon semblable parce que, comme moi, il serait celui qui souffre ?
Autrui, c'est l'autre que soi, le différent. Mais autrui désigne avant tout cet autre en tant qu'être humain, et donc en tant qu'alter ego : il est à la fois moi-même et l'autre.
« On ne peut vivre pleinement et sereinement sans un minimum d'indifférence aux maux des autres » - Tournier – Faire le bien autour de soi, être altruiste, l'amour de son prochain sont souvent associé au bonheur ou du moins aux « bonnes choses » à faire.
Autrui désigne un autre que moi, les autres, l'ensemble des hommes. Ainsi, Baudelaire a dit : « l'autre est à la fois proche et lointain » . La question d'autrui pose alors le problème de sa connaissance. À ce sujet, plusieurs conceptions de l'autre existent selon que le regard est philosophique, culturel ou religieux.
Exemple de plan de dissertation : peut-on connaître autrui ? Autrui est une notion abstraite, un terme étymologiquement issu du latin « alter », qui signifie autre, mais aussi étranger et différent. C'est donc tout naturellement, qu'en analysant la notion d'autrui, l'on pense à ce que l'on ne connaît pas ou peu.
Tout d'abord, la possibilité que je puisse connaitre autrui est réelle. En effet, le mot Autrui du latin « alter huic » devient « alter ego » autrement dit, cela signifie l'autre mais aussi soit même. Cette contradiction, permet d'affirmer qu'en autrui je me perçois moi-même, je me découvre moi-même.
Chez Sartre, l'intersubjectivité passe par la médiation du corps : “La nature de mon corps me renvoie à l'existence d'autrui et à mon être-pour-autrui. Je découvre avec lui, un autre mode d'existence aussi fondamental que l'être-pour-soi et que je nommerai être-pour-autrui” (L'Etre et le Néant).
Nous avons vu plus haut qu'Autrui était une médiation. En effet, par l'apparition d'Autrui dans le sentiment de la honte, nous sommes en mesure de porter un jugement sur nous-mêmes comme sur un objet, puisque c'est ainsi que nous apparaissons à lui.
Il y a un seul moyen externe qui peut me permettre d'essayer de connaître autrui. On peut par une attention au corps de l'autre et à ses expressions accéder à des manifestations de sa conscience. C'est par exemple par un sourire ou une larme que je peux connaître ses émotions.
L'autre est quelqu'un qui est différent de soi : par rapport à soi, c'est une sorte d'étranger. Ce terme « autre » peut désigner à la fois plusieurs personnes ou bien une seule.
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose.
Vivre avec les autres est, à bien des égards, l'une des expériences humaines les plus fondamentales, mais aussi les plus cruciales. C'est l'expérience même où se joue notre vie comme relation à autrui, où se construit et se développe le lien humain.