Autrui est également perçu comme un obstacle car il se pose souvent en tant que rival, un concurrent pour moi. Dans la société, ce rapport de rivalité entre les individus se rencontre souvent, que ce soit dans le monde du travail ou à l'école où règne la loi du meilleur.
La liberté est alors l'absence d'obstacles. Or, autrui peut lui-même être présenté comme une certaine forme d'obstacle, puisque il m'empêche, indirectement, de faire tout ce que je veux. Il semble alors légitime de s'interroger sur la véritable valeur d'autrui quant à sa relation avec la liberté.
Lorsque autrui enfreint une loi, qu'elle soit politique, sociale, morale, il devient une menace pour les autres et pour lui-même. Il peut ainsi nuire à la société dans son intégralité car il remet en cause la liberté de chacun, elle-même dépendant du respect de la loi par soi et par tous.
Autrui est-il mon semblable parce que, comme moi, il serait celui qui souffre ?
La présence d'autrui se révèle indispensable pour se construire soi-même. À cet égard, le regard d'autrui, c'est-à-dire l'image que l'autre me renvoie de moi-même, est nécessaire pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi.
Mais la peur du regard d'autrui est une sorte de bouclier protecteur qui sert à se protéger soi-même. Cela-dit, si l'on craint autrui, on craint l'humanité puisque autrui est humain. Donc on craint, en quelque sorte, l'espèce à laquelle on appartient.
Tout le drame humain tient au fait que l'autre nous est tout aussi indispensable qu'il est souvent importun. L'homme ne peut exister sans les autres, mais la coexistence a souvent pour effet l'exploitation des uns par les autres. C'est le constat de Marx et de Rousseau.
Si autrui est bon, ne cherche pas à me nuire mais a être utile, nous pouvons considérer qu'il est nécessaire à notre vie pour d'autres raisons que des dépendance physiques ou sociales, qui sont considérées comme naturelles. Autrui est nécessaire à ma vie car il est peut-être l'un des éléments du bonheur.
Toute personne autre que soi-même, surtout considérée sur le plan moral ; ensemble des personnes autres que soi-même : Se dévouer à autrui.
Autrui désigne un autre que moi, les autres, l'ensemble des hommes. Ainsi, Baudelaire a dit : « l'autre est à la fois proche et lointain » . La question d'autrui pose alors le problème de sa connaissance. À ce sujet, plusieurs conceptions de l'autre existent selon que le regard est philosophique, culturel ou religieux.
Introduction : Généralement, « autrui » désigne tout autre être humain que moi, l'autre moi, quel qu'il soit, qui qu'il soit, sans préférence particulière, qu'elle soit culturelle, sexuelle etc.
Dissertation autrui terminale l
Autrui c'est celui qui est autre que moi, qui n'est pas moi. Mais s'il est autre que moi, il est aussi mon semblable. Autrui serait donc un autre moi et un autre que moi. Autrui se construit par rapport à moi et non par rapport aux autres.
Comprendre autrui suppose un désir de compréhension réciproque et respectueux. de quelqu'un d'autre qui soit notre ami; l'homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d'amitié pour apprendre à se connaître soi-même. Thème aisément repérable : l'amitié est nécessaire pour se connaître soi-même.
Autrui est celui qui n'est pas moi, il est celui que je ne suis pas et en même temps, il est un même que moi (il appartient à la condition humaine). Semblable et différent, proche et distant autrui est à la fois celui dont je ne peux me passer et celui qui parfois m'insupporte.
Tout d'abord, la possibilité que je puisse connaitre autrui est réelle. En effet, le mot Autrui du latin « alter huic » devient « alter ego » autrement dit, cela signifie l'autre mais aussi soit même. Cette contradiction, permet d'affirmer qu'en autrui je me perçois moi-même, je me découvre moi-même.
« On ne peut vivre pleinement et sereinement sans un minimum d'indifférence aux maux des autres » - Tournier – Faire le bien autour de soi, être altruiste, l'amour de son prochain sont souvent associé au bonheur ou du moins aux « bonnes choses » à faire.
altruiste. Dévouement, se consacrer à autrui de façon désintéressée, sans rien attendre en retour. Aider les autres.
Vivre avec les autres est, à bien des égards, l'une des expériences humaines les plus fondamentales, mais aussi les plus cruciales. C'est l'expérience même où se joue notre vie comme relation à autrui, où se construit et se développe le lien humain.
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Le but de la société, si elle veut survivre selon sa structure particulière, est que chacun veuille bien faire ce qu'il doit faire. Le rôle social et le comportement qui lui sont assignés ne dépendent pas à chaque fois de sa décision mais relèvent de son caractère.
Il convient alors de se demander, parmi ces visions contradictoires du bonheur, si l'on peut vraiment être heureux, comme Rousseau, sans autrui. En effet, il peut sembler difficile de parvenir à être heureux parmi d'autres êtres quand leurs désirs s'opposent continuellement aux miens.
L'homme est donc devenu un être humain responsable, libre et raisonnable. La société, c'est donc la fin de cet état de guerre de chacun contre chacun, dont nous parlait Hobbes. la société n'est donc nullement un obstacle à la nature humaine, puisque c'est elle-même qui nous procrée, qui génère notre existence.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.