Babylone n'est pas qu'une image de la dépravation humaine. Elle est aussi le symbole de la déportation des Judéens vers la ville instaurée par le roi Nabuchodonosor. Cette histoire prend un sens important dès les années 1930 pour les adeptes du mouvement rastafari.
Babylone, qui signifie en akkadien la « Porte des Dieux », est connue depuis le IIIe millénaire. Capitale politique du royaume d'Hammurabi (1792-1750), elle devient la plus grande ville de Mésopotamie au Ier millénaire av. J. -C.
Dans cette langue, le nom même de Babylone signifie « porte des dieux » (de Bab, porte, et El, Dieu). Autant dire que cette ville est dès sa création vouée à un destin exceptionnel !
Sous sa graphie latine « Jah », le terme est le nom utilisé pour désigner Dieu dans la foi Rastafari (les rastas disent même « Jah Rastafari »).
C'est aujourd'hui un site archéologique majeur qui prend la forme d'un champ de ruines incluant des reconstructions partielles dans un but politique ou touristique. Elle est située sur l'Euphrate dans ce qui est aujourd'hui l'Irak, à environ 100 km au sud de l'actuelle Bagdad, près de la ville moderne de Hilla.
Les Assyro-Babyloniens rencontrent leurs dieux à la limite de leurs possibilités d'action sur les éléments naturels : divinités astrales : Anu et Antu (divinités du ciel), Shamash et Sîn (dieu solaire et lunaire), Ishtar (déesse vénusienne) ; dieux de l'atmosphère : Enlil et Adad ; dieux de la terre et des eaux : Enki- ...
Un certain nombre de facteurs sont apparus qui ont finalement conduit à la chute de Babylone. La population de Babylone est démoralisée et de plus en plus mécontente sous Nabonide qui a délaissé le culte de Marduk et à la place a promu le culte du dieu-lune Sin.
La viande, considérée comme un aliment mort, ne remplirait pas ce rôle et, selon la croyance rastafari, sa consommation transformerait même le corps en 'cimetière'. Pour signifier que le mets est préparé dans l'esprit des disciples de Jah, on rajoute le mot ital (de l'anglais vital) : soupe ital, omelette ital, etc.
Les membres du mouvement Rastafari utilisent le cannabis comme une partie de leur culte du Roi, Haïlé Sélassié Ier d'Éthiopie, et comme une aide à la méditation.
Les rastas revendiquent en effet leur filiation avec le célèbre roi. Ne pas couper ses cheveux c'est également montrer son respect pour Jah.
Forme argotique. Babylone est un nom donné par les jeunes Antillais aux personnels des forces de l'ordre (gendarmes ou policiers) et plus généralement à l'État. Également repris par les jeunes Réunionnais, ainsi que par les métropolitains pour les mêmes raisons.
Le mouvement rastafari (ou « rasta ») est un mouvement social, culturel et spirituel qui s'est développé à partir de la Jamaïque dans les années 1930.
L'histoire connue de Babylone commence donc par son roi le plus célèbre: Hammurabi (1792-1750 AEC). Cet obscur prince amorrite monta sur le trône suite à l'abdication de son père, le roi Sin-Muballit, et transforma rapidement la cité en l'une des plus puissantes et des plus influentes de toute la Mésopotamie.
Dans les Chroniques de Tabari ( IX e siècle), Nemrod fait construire une tour (sarh) à Babil, afin d'attaquer Dieu « au ciel, sur son propre terrain ». Mais Dieu détruit la tour et le langage unique de l'humanité, qui était le syriaque, est confondu en 72 langues.
Vieille de plus de 4000 ans, Babylone, cité antique située dans l'actuelle Irak, fascine toujours autant.
Leonard Percival Howell fut le fondateur du culte rastafarien qui inspira Bob Marley et le reggae. Le leader jamaïcain aurait 100 ans. Redécouverte. culte qu'a fondé Howell paraît l'un des mieux répartis sur les cinq continents: il y a des rastas du Japon aux Antilles, de l'Australie au Brésil.
La plupart des rastafaris n'utilisent pas certains mots de la langue anglaise, car ils auraient des connotations sataniques. Par exemple, le mot « hello » n'est pas utilisé, car il contient le mot « hell » (enfer) et « lo », similaire à « low » (bas, inférieur). Pour dire « hello », dites : « Wa gwaan » ou « Yes I ».
Les rastas jamaïcains descendent d'esclaves africains convertis au christianisme en Jamaïque par des missionnaires qui utilisaient la Bible anglaise de Jacques I er.
Relatif au rastafarisme ; adepte du rastafarisme. 2. Qui concerne ou qui rappelle la culture (musique reggae) ou les coutumes (cheveux tressés par exemple) des rastafariens ou des musiciens jamaïcains de reggae qui les ont popularisées.
La chair animale, vendue pour la consommation humaine, est donc définie – par le mouvement rastafari – comme un « poison », qui nourrit l'agressivité humaine, les famines dans le monde, l'obésité et la plupart des maladies.
Étymologie. (ca. 1920) De l'anglais Rastafari , de l'amharique ራስ, ras, « duc, chef, prince » (littéralement « tête »), et ተፈሪ, Tafari, nom de famille de Haïlé Sélassié I er, d'abord régent et prince héritier (à partir de 1916), puis empereur à la mort de sa cousine l'impératrice Zewditou I re en 1930.
Ils fument de l'herbe (cannabis), ce qui est (selon leur point de vue) un moyen de méditer pour se rapprocher de Dieu. Ils sont proches de la nature, ne boivent pas d'alcool et sont végétariens. Ils ne coupent pas leurs cheveux, leur coiffure est appelée Dreadlocks.
En près de trois millénaires d'existence, Babylone a vu défiler de nombreux peuples et grands rois faisant d'elle une cité mythique. Sa disparition ne s'est donc pas produite en un jour. Babylone, qui a traversé trois millénaires, est la cité mythique des premiers temps de l'humanité.
Résumé Le 12 octobre 539 avant notre ère, l'antique et splendide ville de Babylone tombe aux mains du roi perse Cyrus le Grand en à peine une nuit.
A Babylone, de l'immense palais de Nabuchodonosor II il ne restait que quelques briques. Saddam Hussein l'a fait entièrement reconstruire. Il ne manque plus que les toits.