Péter, c'est un indice que votre système digestif fonctionne bien, que votre alimentation est plutôt bonne, avec des aliments riches en fibres. Si l'odeur est particulièrement forte en revanche, cela peut notamment dire que vous avez ingurgité un peu trop de viandes et de graisses.
"La plupart des rejets de gaz sont inodores et ne servent qu'à évacuer l'air présent naturellement dans le système digestif, notamment lorsque l'on respire ou que l'on mange", indique le Pr Godeberge. "Ceux-ci ne sont pas signe d'une bonne ou d'une mauvaise santé intestinale."
Plus récemment, dans la revue The Conversation, Claire Collins, professeure en nutrition et diététique à l'Université de Newcastle, ajoutait que cette rétention, associée à une accumulation de gaz intestinaux, pourrait déclencher une distension abdominale.
Ce n'est pas le seul avantage. L'inhalation du sulfure d'hydrogène pourrait aussi réduire les risques de crise cardiaque, de cancer, d'accident vasculaire cérébral, d'arthrite et de démence... De quoi garder son calme désormais quand votre conjoint secouera à nouveau la couette après une flatulence !
Il existe plusieurs positions pour faire sortir les gaz coincés dans l'estomac. La première vise à se coucher à plat sur le dos, puis à plier le genou gauche sur le ventre, ensuite le genou droit sur le ventre et serrez fortement les genoux avec les mains sur le ventre de sorte à exercer une pression sur celui-ci.
Si renifler votre pet (ou celui de quelqu'un d'autre, personne ne va vous juger) n'impactera en rien votre santé, se libérer de ces gaz en trop peut en revanche être salvateur. Péter, c'est un indice que votre système digestif fonctionne bien, que votre alimentation est plutôt bonne, avec des aliments riches en fibres.
L'alimentation
Une source importante de gaz est la consommation de sucres complexes qui ne sont pas transformés en sucres absorbables. Lorsque ces sucres passent dans les intestins, les bactéries intestinales les utilisent comme nourriture, ce qui cause la formation de gaz.
Des gaz malodorants se forment lorsque les bactéries fermentent ces aliments pendant leur acheminement à travers le côlon. Cette fermentation ressemble à celle de la fermentation des raisins en champagne lors de laquelle des bulles sont produites.
Pourtant, si l'on en croit le Pr Clare Collins, spécialiste en nutrition et diététique à l'université de Newcastle (Australie), retenir ses pets serait en réalité une bien mauvaise idée. En effet, essayer de maintenir un gaz intestinal entraîne une accumulation de pression, en plus d'un grand inconfort.
Dans la plupart des cas, bien que cela puisse être gênant, l'excès de gaz dans l'estomac est sans gravité. Cependant ce signe est parfois associé à certaines pathologies digestives (cancer, infection), hormonales (dysthyroïdie), métaboliques ou psychologiques.
Mais à trop se retenir, le poids du volume qu'elle stocke peut devenir trop pesant. « Se retenir trop longtemps va distendre la vessie, et dans ce cas, il sera plus difficile de la contracter suffisamment pour la vider complètement. Là, il y a un risque d'infection du résidu post-mictionnel, prévient le Dr Odile Bagot.
Le fait de produire davantage de gaz peut être lié à l'âge. En effet, lorsque l'on vieillit, le corps produit naturellement moins d'enzymes digestives. Le problème engendré est que les aliments se fractionnent moins aisément.
Le saviez-vous ? Les pets sont inflammables. En effet, le pet contient du méthane et de l'hydrogène. La combinaison du méthane du pet et de l'oxygène de l'air extérieur rend le mélange inflammable.
L'eau neutre en pH est également recommandée pour éviter de perturber l'équilibre du pH de votre système digestif.
Le pet typique est composé à 99% d'hydrogène, d'azote, de méthane, d'oxygène et de dioxyde de carbone; ces gaz sont de nature inodore. Les infâmes odeurs de nos flatulences proviennent donc du petit 1%, soit le sulfure d'hydrogène, un gaz dont l'odeur évoque celle d'œufs pourris.
Comment? En augmentant notre consommation de patates, bananes, légumineuses, céréales, blé, artichauts et asperges. Deux types de glucides contenus dans ces aliments permettraient de réduire jusqu'à 75% la production de sulfure d'hydrogène, selon les quantités ingérées bien sûr.
Courgette, concombre, poivron, melon, ananas, pastèque, pomme, le choix est vaste. Parmi toute cette variété de bons fruits et légumes de saison, nous vous conseillons de mettre l'accent sur des aliments riches en fibres. Ils facilitent la digestion, régulent le transit et évitent le stockage de la graisse.
La banane, crue ou cuite, est par exemple une bonne alliée d'une digestion apaisée.