Le lactosérum (c'est son nom mais on le connaît plus sous l'appellation “petit-lait”) est la résultante de la synérèse du yaourt (le processus chimique qui sépare le liquide du solide). Comme ce liquide est un peu acide, il est possible de le mélanger avec le reste du yaourt. À consommer sans hésiter donc.
Les bactéries responsables de la transformation du lait en yaourt sont très sensibles aux variations de températures. Trop froid, le yaourt ne prend pas. Trop chaud, les bactéries meurent. Et entre les deux, moins de 5 degrés de latitude.
Si vous ne présentez pas d'intolérance particulière, vous pouvez utiliser du lait entier frais (ce qu'il y a de meilleur) ou pasteurisé pour obtenir des yaourts bien fermes et onctueux. Si vous utilisez du lait demi-écrémé ou écrémé vos yaourts seront bien plus liquides.
Mes yaourts sont gluants, filants :
– Le ferment est trop vieux. – Ferment de mauvaise qualité. – Trop de ferment (il n'en faut pas plus de 3 cuil. à café par litre de lait).
La texture des yaourts varie en fonction du lait liquide utilisé : avec du lait entier, ils seront naturellement plus fermes et onctueux. On peut donc utiliser seulement 3 cuillères à soupe de lait en poudre.
L'ingrédient magique : le lait en poudre :
Pour ruser un peu et rendre vos yaourts plus compactes, pensez à utiliser du lait en poudre. En effet, le lait en poudre permet de densifier les yaourts. Pour un litre de lait il faut mettre entre 1 pot et 1 pot et demi selon la texture que vous souhaitez obtenir.
On peut fréquemment lire que faire ses yaourts représente une économie de 50% en moyenne. C'est un peu trop optimiste selon-nous, mais l'économie est d'au moins 30% si on se base sur nos propres calculs. L'économie ne paraît pas énorme comme cela, mais il faut savoir que certaines personnes en mangent 2 à 3 par jours.
Là encore, le marché propose différentes possibilités, certains appareils consommant un minimum de 14 Watts, soit moins d'un centime d'électricité consommée par heure. D'autres yaourtières consomment 20 W, 40 W, voire 600 W pour certains modèles très avancés.
Portez 1 litre de lait à 40 °C. Si le lait est frais, portez-le à ébullition, et laissez sa température redescendre jusqu'à 40 °C. Ajoutez alors 1 pot de yaourt, ou des ferments lactiques, et versez le tout dans des pots. Fermez-les et placez-les en yaourtière.
Vos yaourts sont gluants. Tentez de « réduire » votre lait en le faisant bouillir au préalable. Attention à le laisser refroidir avant d'ajouter les ferments !
Une fois la fermentation terminée, refermez les pots et laissez-les refroidir tel quel avant de les mettre au réfrigérateur pendant 4 à 5 heures. Ils sont prêts à être dégustés. Vous pouvez les conserver ainsi pendant plusieurs jours tout en sachant que plus le temps passe, plus ils sont fermes.
Pour se développer, le ferment aime un peu de chaleur, mais pas trop. 40°, c'est parfait pour lui… parce qu'à 45°, il meurt (et vos yaourts sont ratés). Le principe de la yaourtière est donc de maintenir cette douce chaleur le temps optimal (de 6 à 8h) pour obtenir des yaourts fermes mais savoureux.
Il contient du calcium, du potassium, des vitamines B et surtout des protéines animales composées d'acides aminés essentiels indispensables au bon fonctionnement général de l'organisme (qui ne sait pas les fabriquer) et très rapidement et facilement assimilables par ce dernier.
Les yaourts sont la meilleure source de calcium. Le Programme National Nutrition Santé recommande de consommer 3 produits laitiers par jour, et de miser sur leur variété pour équilibrer nos apports en calcium, matières grasses et sel. On considère qu'un pot de yaourt correspond à un produit laitier.
Le petit-lait est le liquide supprimé du lait de la vache, de la brebis et de la chèvre lors de la fabrication des fromages à pâte molle. Il est constitué d'eau, de lactose, de sels minéraux (de calcium et potassium), de vitamines et de protéines (représentant 26 Kcal /100 g).
Ce qui revient à un coût par yaourt de 0,1 euros (0,14 euros si lait bio). Dans le commerce, le prix moyen d'un yaourt est de 0,2 euros (2 fois plus cher). La yaourtière permet donc une économie de 50%.
Le principal intérêt d'une yaourtière est le plaisir de confectionner soi-même ses produits laitiers. Mais on peut aussi sélectionner ses matières premières, et éviter, par exemple, le sirop de glucose-fructose présent dans de nombreux yaourts aux fruits, à la vanille…
Pour faire des yaourts, il n'y a pas besoin d'eau (ni dans les ingrédients qui en contiennent déjà, ni dans la méthode de cuisson). Le rôle de la yaourtière est simplement de faire chauffer et de maintenir au chaud pendant longtemps (8-12h) les ingrédients initiaux afin que les bactéries transforment le lait en yaourt.
La puissance d'une yaourtière
En fait, elle varie aux alentours de 15W. Toutefois, si vous adoptez une plus grande yaourtière, celle-ci peut avoir une puissance jusqu'à 600W.
Comment utiliser ma yaourtière ? Vous devez d'abord mélanger soigneusement un litre de lait à température ambiante avec un yaourt entier à température ambiante. Ensuite, répartissez le mélange dans les pots et placez ces derniers dans la yaourtière. Mettez le couvercle sur la yaourtière, puis branchez-la.
La gélatine est utilisée comme gélifiant et épaississant dans les confiseries, les crèmes glacées, panna cotta, bavarois, yaourts, charlottes… Elle est aussi utilisée dans les produits allégés, car elle crée un certain volume sans ajouter de calories.
GELATINE EN POUDRE QUALITÉ PREMIUM
La gélatine est le seul épaississant autorisé dans les protocoles de soins intestinaux tels que GAPS et SCD. La gélatine est activée à très basse température, et donc vous pouvez préparer du yaourt cru avec cette méthode d'épaississement.
Choisir la bonne technique. Mélangez la fécule ou la farine avec du sucre et ajoutez le liquide chaud ou froid en fouettant. Amenez à ébullition en remuant constamment. Délayez la fécule ou la farine dans un liquide froid (eau, bouillon, lait, etc.).