L'égalité entre les filles et les garçons est un principe fondamental inscrit dans le code de l'éducation. Elle encourage un climat scolaire serein, assure un cadre protecteur - sans comportements ni violences sexistes - et elle favorise la mixité et l'égalité en matière d'orientation.
L'égalité des sexes, en plus d'être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques dotées d'un plein potentiel humain et d'un développement durable. De plus, il a été démontré que l'autonomisation des femmes stimule la productivité et la croissance économique.
L'égalité, c'est s'assurer que les garçons et les filles sont traités de la même façon et qu'ils ont les mêmes possibilités dans la vie. Un enfant ne devrait donc pas avoir à agir d'une manière particulière ou se voir imposer des limites simplement parce qu'il est un garçon ou une fille.
Ils expliquaient que cela faciliterait la confection des horaires, (notamment d'éducation physique, voire même des cours de religion et de morale). Cette pratique, rencontrée surtout dans le premier degré de l'enseignement secondaire, était bien entendu contraire au principe de mixité et fut interdite[27].
Face aux débats sur l'égalité entre les filles et les garçons, cet ouvrage fait le point sur une situation qui n'a pas encore fini d'évoluer. Pour clarifier ce sujet sensible, l'auteure répond à des questions d'enfants et d'adolescents de 5 à 15 ans, à travers 15 fiches illustrées.
Parce que promouvoir l'égalité, c'est libérer les enfants des injonction liées à leur genre et leur permettre de se développer selon leurs aspirations propres. En ce sens, l'école a un rôle fondamental à jouer pour permettre aux enfants de prendre conscience que, filles ou garçons, leur horizon n'est pas limité.
Les établissements scolaires seront invités à inscrire l'égalité entre les filles et les garçons dans leur projet d'établissement ou leur projet d'école, adoptés en Conseil d'école ou Conseil d'administration. Ce sera l'occasion d'impliquer les parents et leur faire partager ce projet éducatif.
Les précurseurs : l'éducation anarchiste
Paul Robin instaura la « coéducation » des sexes à l'orphelinat de Cempuis, qu'il dirigea à partir de 1880, sur des enfants de 6 à 14 ans.
C'est en 1887 que les écoles pré-élémentaires - on dirait aujourd'hui écoles maternelles - ont été rendues mixtes, sous l'influence de Pauline Kergomard, favorable à « l'éducation en commun ».
Au-delà de la question du genre, la mixité offre une diversité de points de vue, de parcours et de compétences. Ce melting-pot permet une confrontation de sensibilités différentes et améliore la prise de décisions.
L'égalité des genres constitue un droit fondamental. Les femmes ont en effet le droit de vivre dans la dignité, à l'abri du besoin et de la peur. C'est également une condition indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté, car ...
L'égalité des sexes est un droit humain fondamental. C'est également un facteur essentiel dans la lutte contre la pauvreté. Les sociétés ne peuvent prospérer durablement quand la moitié de leur population n'a pas suffisamment accès aux ressources économiques et sociales.
L'égalité civique, c'est-à-dire devant la loi, par opposition aux régimes des privilèges. L'égalité sociale qui cherche à égaliser les moyens ou les conditions d'existence. L'égalité politique (par rapport au gouvernement de la cité). L'égalité des chances mise en avant par le libéralisme.
1622 : Marie de Gournay, nièce de Montaigne, publie le traité de l'Égalité des hommes et des femmes. 1673-1674 : François Poullain de la Barre, De l'Égalité des sexes et De l'Éducation des dames. 1789 : La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame le principe d'égalité entre tous les êtres humains.
La parité signifie que chaque sexe est représenté à égalité dans les institutions. C'est un instrument au service de l'égalité, qui consiste à assurer l'accès des femmes et des hommes aux mêmes opportunités, droits, occasions de choisir, conditions matérielles tout en respectant leurs spécificités.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
Enumérées dans l'article R 511-13 du Code de l'éducation, les sanctions - un avertissement, un blâme, une mesure de responsabilisation, une exclusion temporaire ou définitive - se rapportent à des manquements graves ou répétés et à des atteintes aux personnes ou aux biens.
En général, le double niveau est choisi quand la structure de l'école (nombre d'élèves et d'enseignants) ne permet pas de maintenir une classe par niveau. C'est souvent le cas dans les petites communes. La création de ce type de classe peut aussi relever d'un choix pédagogique.
La société est devenue plus riche, on a moins besoin du travail des enfants, et le niveau d'éducation nécessaire pour se débrouiller dans la vie s'est augmenté.
1850 : la loi Falloux incite à ouvrir des écoles pour les filles. 1870 : début de la IIIe République. 1874 : loi interdisant le travail des enfants avant l'âge de 12 ans. 1880 : les filles ont le droit d'aller au collège et au lycée.
L'obligation scolaire
À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936. Depuis l'ordonnance n°59-45 du 6 janvier 1959, elle a été prolongée jusqu'à l'âge de 16 ans révolus.
La mixité renforcerait donc l'expression d'un soi dépendant de l'appartenance au groupe de sexe. Ce constat très solide de polarisation des intérêts plus marquée et d'attitudes globalement plus stéréotypées dans les écoles mixtes concerne, de manière plus générale, la place des deux sexes dans la société.
Il est important de tenter de déconstruire les stéréotypes, c'est alors la première étape que nous pouvons envisager pour faire évoluer les représentations. L'objectif est de développer la pensée critique des élèves, de les amener à penser par eux-mêmes et d'encourager la liberté de jugement.
Dans le code de l'éducation
L'égalité, la mixité et le respect mutuel sont au cœur du projet éducatif porté par tous les établissements scolaires. La transmission de ces valeurs répond à des objectifs précis : Instaurer un climat scolaire serein, propice aux apprentissages et à la réussite de tous.