Parmi les 68% liés à l'état et à l'aptitude de l'usager, on retrouve l'alcool (30%), la fatigue et la somnolence (19%), l'inattention (17%), les problèmes physiques (12%), sociologiques (7,5%) ou psychologique (6%) ainsi que l'inaptitude à conduire (15%).
L'homme serait plus victime de la route, car il conduit plus loin, plus longtemps, quand il y a plus de circulation… C'est oublier que la majorité des accidents de la route ont lieu à moins de 15 kilomètres du domicile. Pas besoin d'un trajet long pour se tuer.
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée. 1 conducteur sur 3 dépasse les limites autorisées malgré les dispositifs mis en œuvre comme les radars et les limitations ponctuelles. L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.
Outre les stéréotypes, la conformité et la justification par le bien-être d'autrui de la conformité à la règle sont plus importantes chez les individus féminins, ces deux facteurs inhibant la prise de risque.
La vitesse excessive ou inadaptée et l'alcool restent les deux premiers facteurs enregistrés par les forces de l'ordre (respectivement pour 28 % et 23 % des présumés responsables).
La vitesse excessive ou inadaptée reste la cause première de la mortalité sur les routes de France. Elle apparaît dans un accident mortel sur trois. Le facteur vitesse est maximal chez les jeunes auteurs présumés d'accidents mortels (45% des 18-24 ans auteurs).
La vitesse, le non respect de la signalisation, l'alcool et les stupéfiants sont plus souvent une cause principale d'accidents mortels pour les jeunes que pour les autres tranches d'âges.
Souvent moquées, accusées d'être de mauvaises conductrices, les femmes causent, en réalité, nettement moins d'accidents corporels et meurent moins sur la route que les hommes.
Mauvaise analyse. Une autre cause d'accident réside dans une mauvaise analyse de la situation. Une distance ou une vitesse mal estimées peuvent en effet inciter le conducteur à prendre une décision lourde de conséquences, en l'amenant par exemple à accélérer ou à effectuer une manœuvre au mauvais moment.
Selon les chiffres de la Sécurité routière, 78% des personnes décédées sur la route en 2022 étaient des hommes. Ils sont aussi responsables de 84% des accidents mortels. Même parmi les automobilistes, la réponse est unanime.
La nuit, éclairer les véhicules accidentés à l'aide des feux de route des autres véhicules présents ; Interdire de fumer à proximité des véhicules accidentés pour éviter un incendie ; Conserver la fluidité du trafic lorsqu'un accident survient sur la voie en sens inverse. Ne pas ralentir pour regarder.
Les accidents sont des événements imprévus, involontaires et inattendus qui entraînent une exposition à un risque . Les accidents ont rarement une seule cause. Dans presque tous les cas, un certain nombre de facteurs auront contribué à la survenue d’un accident.
Les hommes sous-estiment davantage les risques avant de prendre le volant. De leur côté, les femmes provoquent plus d'accidents liés à l'inattention et au non-respect des priorités. Cette répartition des infractions explique que les hommes représentent encore les trois quarts (75,9%) des tués sur la route.
En termes d'accidentologie, les statistiques révèlent que 90 % des accidents de la route sont liés à une erreur humaine.
Selon une étude de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), environ 94 % des accidents de véhicules à moteur étaient causés par une erreur du conducteur.
Vient de la première partie de la maxime latine Errare humanum est, perseverare diabolicum (« Se tromper est humain, persévérer [dans l'erreur] est diabolique ») issue des Sermons de saint Augustin.
Selon les statistiques du fichier national des accidents de la route (BAAC), les hommes représentent 75 % des victimes décédées suite à un accident de la circulation. Le nombre d'hommes tués sur nos routes (2 604 en 2015) est donc trois fois supérieur à celui des femmes(857).
Les principaux facteurs d'accident
L'analyse des données concernant les auteurs présumés d'accidents mortels de la route en 2018 (APAM) montre que le facteur vitesse est la cause principale des accidents mortels pour 41% des auteurs présumés âgés de 18 à 24 ans, et 36%entre 25 et 34 ans.
Des problèmes de vue ou d'ouïe, des pathologies cardiovasculaires ou neurologiques, des douleurs, certains handicaps ou la prise de médicaments peuvent fragiliser, voire désorganiser cette mécanique complexe qu'est la conduite d'un véhicule.
Les seniors (65 ans et plus) sont particulièrement touchés par les accidents de la route, no- tamment les 75 ans et plus avec un risque et une gravité importants. Les 65-74 ans pré- sentent un sur-risque en agglomération.
78% des morts sur la route sont des hommes
Les hommes représentent 94% des tués en deux-roues motorisé, en véhicule utilitaire ou en poids lourd, 87% des tués à vélo, 80% des tués en EDPm (engins de déplacement personnel motorisés), 73% des tués en véhicule de tourisme, 62% des tués piétons...
Le moyen de transport le plus dangereux fut sans conteste la voiture (276 blessés et 2,9 tués par milliard de kilomètres-personnes), suivie du bus (74 blessés et 0,17 tué), du tramway (42 blessés et 0,16 tué) et du train (2,7 blessés et 0,04 tué).
De fortes inégalités entre les territoires européens existent. Avec 86 morts recensés pour un million d'habitants, la Roumanie a le taux de mortalité routière le plus élevé parmi les 27 États membres. L'E85, dans l'est du pays, n'est pas étrangère à ce triste chiffre.
Le théâtre des accidents d'enfants est le plus souvent la maison (48 %) et les lieux publics (39 %) dont la moitié dans les aires de sports et de jeux. Les chutes constituent de loin le mécanisme le plus fréquent (60 %), suivi des coups et collisions (19 %).