Le sauveur est en fait en quête d'une reconnaissance infinie de la part de la personne qu'il a aidée. C'est cette dimension de dette, de déséquilibre dans la relation, qui créé une situation malsaine, même si c'est la plupart du temps inconscient de part et d'autre.
Définition du syndrome du sauveur
On peut le définir ainsi : Le besoin d'aider autrui est viscéral. Extérieurement, la personne fait toujours passer les autres avant elle-même. Derrière le côté protecteur se cache une blessure narcissique.
Le sauveur désigne Jésus-Christ. Dans la religion chrétienne, ce dernier est Jésus de Nazareth, le fils de Dieu envoyé sur Terre pour sauver les hommes de leurs pêchés, d'où cette dénomination.
Un bon équilibre collectif et individuel. En plus d'accomplir des tâches sociales de grande importance, comme l'aide aux personnes en difficulté, le bénévolat permet aux individus de retrouver du calme, de la stabilité et de donner ainsi un sens à la vie.
La première chose à faire pour laisser son rôle du sauveur au placard est de prendre conscience de ses comportements dans les relations avec les autres. Il est ensuite important de garder en tête qu'on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas de notre aide.
Dans certains cas, la relation entre la victime et le sauveur peut être une relation de codépendance. Le sauveur garde la victime dépendante d'elle en l'encourageant à devenir une victime. Les besoins de la victime sont comblés par le secouriste qui s'occupe d'eux.
Avec le « bourreau », le sauveur se place en juge de la situation, le blâme, le juge, le rejette, cherche à le contrôler. Il devient bourreau à son tour et ne fait que contribuer à endurcir la dureté de l'autre. Le sauveur se considère supérieur à lui et croit qu'il pourrait faire mieux.
Une « victime » qui devient « bourreau » à son insu
Parfois, un mécanisme se met en oeuvre qui consiste à non seulement se poser en victime mais aussi, insidieusement, à récupérer de l'intérêt et de l'énergie en culpabilisant les autres, en leur faisant du chantage affectif.
Faites des exercices de frappe sur un sac de sable pendant une heure ou deux. Défoulez-vous autant que vous pouvez. Si vous avez des problèmes d'apathie et d'estime de soi, mettez en valeur vos réalisations, aussi modestes soient-elles et efforcez-vous de développer votre estime pour vous-même.
Ce type de fonctionnement psychologique où l'on fait toujours passer l'autre avant soi est très répandu. Les psychologues le qualifient parfois d'assujettissement. Certaines victimes en sont parfaitement conscientes et d'autres beaucoup moins.
Le syndrome de Peter Pan ou SPP correspond à un refus de grandir. Non classifié parmi les maladies mentales, il se manifeste par un ensemble de signes liés à l'angoisse d'intégrer le monde des adultes. Ce complexe concerne généralement les jeunes de 20 à 25 ans, âge où commencent les premières responsabilités.
altruiste. Dévouement, se consacrer à autrui de façon désintéressée, sans rien attendre en retour.
Pour sortir du triangle de Karpman, le mieux c'est d'éviter d'y entrer. Pour cela, il est important de clairement délimiter les responsabilités de chacun. Lorsqu'il y a de l'ambiguïté dans les responsabilités de chacun, ça incite le sauveur à vouloir aider la victime.
"Lorsque l'un des partenaires donne tout ce qu'il peut pour l'autre dans le but d'exister et de se voir reconnu, on appelle ce genre de comportement le syndrome du sauveur.
Mordante, moralisatrice, cette posture du Persécuteur culpabilise, blâme, dévalorise l'autre, voire le menace ou le manipule. Elle fait sentir à l'autre qu'il est misérable.
Le triangle de Karpman s'articule donc autour de trois “rôles” : la victime, le bourreau - ou persécuteur et le sauveur. La plupart du temps, lorsque ces rôles sont pourvus par des personnes différentes, elles persévèrent dans ce semblant d'équilibre, car chacune en retire un intérêt personnel.
Un travail sur soi, bien souvent sous la forme d'une aide professionnelle, aidera ainsi la personne atteinte par un sentiment de victimisation à mieux vivre son présent, à reprendre enfin le pouvoir de sa vie.
Il désigne la propension des otages ayant partagé longtemps la vie de leur geôlier à sympathiser avec eux et à adopter leur point de vue. L'histoire du syndrome remonte à un hold-up dans une banque commis à Stockholm en 1973 par deux évadés de prison qui prennent en otage quatre employés.
Comment sortir du triangle de Karpman. L'objectif n'est pas de changer de rôle au sein du triangle, en passant par exemple de Victime à Persécuteur. Il est tout simplement de sortir de prendre de s'en détacher et de s'en affranchir.
L'érotomanie est un trouble psychologique délirant qui se caractérise par la conviction chez un individu qu'il est aimé par un autre.
Le syndrome de l'infirmière se traduit par un besoin excessif de soigner l'autre. "L'infirmière ira donc exclusivement ou presque vers des partenaires "malades" au sens large : phobie sociale, addictions, timidité extrême, dépression, santé mentale instable..." explique le Dr Béatrice Millêtre, docteur en psychologie.