- 450 millions de personnes dans 29 pays sont confrontées à des problèmes de pénurie d'eau régulière. Le climat est un élément clé au point de vue des ressources en eau qu'un pays peut se procurer. En effet, plus le climat est sec, moins les ressources en eau seront abondantes et au plus l'irrigation sera importante.
Les conflits, le dérèglement climatique, la pénurie croissante de l'eau, l'évolution démographique mais aussi l'urbanisation posent déjà des problèmes pour les systèmes d'alimentation en eau.
Augmentation des prélèvements, réchauffement climatique et pollution mettent à mal la ressource.
Une pénurie d'eau potable peut avoir différentes causes, par exemple la sécheresse, la pollution, les pics de consommation d'eau, les pannes, etc. L'augmentation de la densité de population et la bétonisation peuvent aggraver ce problème.
La raréfaction de l'eau est l'un des problèmes majeurs du monde d'aujourd'hui. À cause notamment de la pollution, du changement climatique, de la surpopulation et de la mauvaise utilisation des ressources, une grande partie de la planète manque d'eau, un bien pourtant indispensable à la vie.
Mais alors, pourquoi l'eau est-elle en danger ? Si l'eau recouvre une grande quantité de la Terre, 97 % est salée et se situe dans l'océan. L'eau douce, elle, représente moins de 3 %. La pollution, le gaspillage, le changement climatique la rendent rare et donc précieuse.
D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau. Parmi les régions les plus menacées, on trouve notamment le bassin méditerranéen (en particulier l'Afrique du Nord) et la péninsule arabique.
L'eau recouvre 72% de la surface du globe pour un volume total estimé à 1 400 millions de Km3. Au cours des siècles passés, l'homme n'a pas endommagé la disponibilité en l'eau.
La principale source de pollution ponctuelle de l'eau provient du traitement des eaux usées et des eaux d'égout, tandis que la pollution diffuse a pour sources principales l'agriculture et les centrales à combustible fossile (via la pollution de l'air).
L'eau est inégalement répartie entre les pays et les continents, car les ressources en eau dépendent en grande partie des précipitations : 10 pays disposent de 60% de l'eau douce de la planète, grâce à leur climat tempéré ou tropical humide (Brésil, Russie, Canada, Chine, États-Unis).
La gestion de l'eau potable et des eaux usées sur les réserves des Premières nations est une responsabilité partagée entre les Premières nations et le gouvernement fédéral.
Des solutions existent pourtant. Il s'agit de développer des systèmes d'irrigation plus efficaces, comme le goutte-à-goutte, de mettre en place des capteurs pour mesurer les taux d'humidité dans les sols, de choisir des cultures moins gourmandes en eau et surtout de faire davantage appel à l'agroforesterie.
ABRIS. Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
Limiter les rejets d'eaux usées non traitées dans le milieu naturel permettant d'améliorer tant la qualité que la quantité de la ressource en eau. Réduire les inégalités par un meilleur accès à l'eau potable qui aura un impact positif sur la santé publique. Développer des capacités de traitement des eaux usées.
Elle concerne les nitrates et les phosphates contenus dans les pesticides, les médicaments humains et vétérinaires, les produits ménagers, la peinture, les métaux lourds (mercure, cadmium, plomb, arsenic…), les acides, ainsi que les hydrocarbures utilisés dans l'industrie.
Les risques à court terme de la pollution de l'eau proviennent d'une ingestion en trop grande quantité d'eau contaminée par des matières toxiques. Comme le précise l'Organisation mondiale de la santé, la contamination de l'eau potable peut provoquer de nombreuses maladies et troubles comme la diarrhée.
Parmi les éléments polluants, on peut citer les gaz d'échappement des voitures et des camions, les déchets quotidiens (décharge), les fumées des usines et les déchets déversés dans les égouts, les détritus abandonnés dans la nature. Ces sources de pollution peuvent toucher différents milieux : le sol, l'eau, l'air.
Mauvaise anticipation des sécheresses, surconsommation, pollutions agricoles et urbaines... tous ces facteurs, humains plus que naturels, expliquent que l'eau soit aujourd'hui devenue une ressource précieuse.
Ainsi, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, mais aussi l'Arabie saoudite, le Pakistan ou encore le Kazakhstan, verront leurs ressources en eau pompées à plus de 80 % chaque année, relève la cellule spécialisée dans les questions environnementales.
2050, OUVRONS LES YEUX - Les premiers signes de la hausse du niveau de la mer viendront de l'augmentation de phénomènes météorologiques extrêmes mais, à terme, des zones entières de l'Hexagone pourraient se retrouver sous l'eau.
Dans le monde, 70 % des besoins en eau concernent l'agriculture. Nos besoins industriels et domestiques représentent respectivement 20 % et 10 %. Mais la déforestation, la dégradation et l'érosion des sols, la pollution atmosphérique et le changement climatique aggravent également la perturbation du cycle de l'eau.
L'eau est un défi majeur pour le XXIe siècle. Les pénuries, la mauvaise qualité de l'eau ou le manque d'installations d'assainissement ont un impact négatif sur la sécurité alimentaire, la santé, l'égalité entre les sexes et les conditions de vie des personnes défavorisées.