Pourquoi faire une dérivation urinaire de Bricker ? Bien souvent, cette opération est pratiquée à cause d'un cancer de la vessie, qui peut causer des dysfonctionnements nuisibles à l'activité rénale.
Une urostomie est un abouchement à la peau de l'abdomen d'une dérivation de l'appareil urinaire. Elle permet d'éliminer les urines et de les recueillir dans un appareillage disposé en permanence en regard de la stomie urinaire. La cause la plus fréquente de la création d'une urostomie est le cancer de la vessie.
Il y a plusieurs indications à la création d'une stomie urinaire, les principales étant : Un cancer de la vessie ou un cancer invasif des organes avoisinants. Des lésions découlant d'un traitement médical ou chirurgical (vessie Iatrogène, dysfonctionnement du sphincter vésical, cystites hémorragiques, … )
La dérivation de type Bricker consiste à dévier l'urine vers un segment de l'intestin grêle. Cette portion isolée est ensuite abouchée à la peau (habituellement sur la partie droite de l'abdomen), créant une ouverture (appelée stomie) tandis que l'autre extrémité est suturée.
L'urine est recueillie dans une poche extérieure collée à la peau. Ce type de dérivation urinaire externe non continente (c'est à dire écoulement continue) s'appelle l'intervention de Bricker. L'urine secrétée par les reins est drainée normalement par les uretères vers la vessie.
Elle consiste à retirer la vessie, les ganglions lymphatiques avoisinants et tous les organes proches qui contiennent des cellules cancéreuses. Chez l'homme, la prostate et les vésicules séminales sont également enlevées. Chez la femme, l'utérus, les ovaires et une partie du vagin sont retirés.
Il existe différents types de stomies. Les trois plus courants sont la colostomie, l'iléostomie et l'urostomie.
On appelle poches de stomie, ou poches de recueil, les petits sacs destinés à recevoir les urines ou les selles issue d'une stomie, c'est-à-dire, d'une intervention chirurgicale qui a conduit les chirurgiens à créer une dérivation cutanée (majoritairement au niveau de l'abdomen) de l'appareil digestif ou urinaire.
La cystectomie est suivie d'une dérivation urinaire afin de permettre l'élimination des urines de l'organisme. Trois types de dérivation sont envisageables en fonction de la situation du patient. Il s'agit de construire une vessie artificielle de toutes pièces, à partir d'un segment d'intestin (l'iléon).
CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE
Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée).
Se retenir d'uriner favorise la stagnation de bactéries
Se retenir d'uriner fréquemment et longtemps provoque en effet une stagnation de l'urine et une accumulation de bactéries dans la vessie qui peut être à l'origine d'une infection urinaire (aussi appelée cystite).
Pourquoi met-on une sonde ? La principale indication est la rétention aiguë d'urine (impossibilité d'uriner malgré une forte envie). Une sonde à demeure peut également être mise en place pendant une intervention chirurgicale, pour assurer le drainage des urines vers l'extérieur.
Le cystocath (cysto pour « vessie », cath pour « cathéter ») également appelé cathétérisme sus-pubien, consiste à créer une dérivation urinaire au moyen d'un cathéter introduit dans la vessie par voie transcutanée (à travers la peau), au niveau du pubis.
La technique la plus fréquemment utilisée est une stomie de type Bricker, du nom de son inventeur. On parle souvent plus simplement de Bricker. Pour construire un Bricker, le chirurgien commence par prélever un segment d'intestin grêle, dont les parties sectionnées sont recousues. Celui-ci forme un tuyau.
Si pour une raison ou pour une autre vous n'êtes pas en mesure de faire la vidange de votre vessie par vous-même, une tierce personne comme un soignant ou un membre de la famille pourra vous aider à pratiquer le sondage.
Il existe toutes sortes de poches, mais la bonne nouvelle c'est que l'hôpital ou votre agence locale communautaire gouvernementale organisera la visite d'un infirmier spécialisé dans les soins des stomies.
Il est possible de la cacher grâce à des vêtement larges, non près du corps. Certaines couleurs ou motifs permettent en effet par un jeu d'optique d'effacer la présence de la poche. Les patients stomisés superposent aussi plusieurs couches de vêtements qui camouflent l'appareillage.
La pose d'une stomie urinaire est une intervention longue et compliquée. Les risques de complications existent, comme par exemple un défaut de cicatrisation, des infections graves ou même un risque de septicémie. Après dix jours de suivi post-opératoire, le temps de cicatriser, le patient rentre chez lui.
La colostomie terminale avec fistule muqueuse se nomme aussi colostomie à double abouchement. Elle est habituellement réalisée lorsqu'une partie du côlon transverse ou du côlon descendant est enlevée et que le côlon sigmoïde, le rectum et l'anus demeurent en place. Ce type de colostomie se fait en créant 2 stomies.
Que ce soit, à votre domicile ou ailleurs, surtout ne le jetez dans les toilettes. Vous devez prévoir un petit sac en plastique lors de vos soins afin d'y mettre votre poche usagée ou alors l'envelopper dans un papier pour la jeter dans la poubelle.
Ma stomie peut-elle se boucher ? Il peut arriver qu'un jour votre stomie se bouche. Cela se manifeste par des coliques, des gaz et des par l'arrêt d'émission de selles. Cette anomalie peut être due à une simple obstruction de la stomie ou alors d'une sténose qui est alors plus préoccupant.
La RTUTV peut aussi être simplement appelée résection transurétrale (RTU). La RTUTV peut être le seul traitement nécessaire pour un cancer de la vessie de stade précoce qui n'a pas envahi la couche musculaire de la paroi de la vessie. On fait parfois une deuxième RTUTV afin de s'assurer que tout le cancer a été enlevé.
Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.