Le test d'Allen explore la perméabilité des artères digitales et le fonctionnement des arcades palmaires. Il repose sur l'utilisation de l'hyperémie réactionnelle post-occlusive pour évaluer la vascularisation digitale.
Le test d'Allen est utilisé pour vérifier l'irrigation sanguine de la main. Il est effectué avant un gaz artériel ou l'installation d'une canule artérielle sur l'artère radiale.
La réalisation d'une gazométrie artérielle permet l'analyse de l'équilibre acido-basique (pH) et la mesure de la pression artérielle en oxygène (PaO2) et de celle du gaz carbonique (PaCO2). Elle permet donc de connaître l'état respiratoire d'un patient.
La manœuvre d'Allen consiste à : Comprimer les artères radiale et ulnaire au niveau du poignet ; Demander au patient de faire des mouvements de pompe avec sa main jusqu'à ce que celle-ci se décolore ; Relâcher la pression sur l'artère ulnaire en vérifiant que la main se recolore.
Conformément aux indications données sur votre feuille d'analyse, pour l'homme et la femme, les résultats moyens doivent être compris entre : 75 et 100 mm Hg (millimètres de mercure) pour la pO2 (pression partielle d'oxygène). 35 et 45 mm Hg pour la pCO2 (pression partielle de gaz carbonique).
La mesure des taux de CO2 total (parfois aussi appelé bicarbonates) accompagne celles du sodium, du potassium et des chlorures lorsqu'on suspecte un trouble électrolytique combiné avec un problème d'équilibre du pH du sang (équilibre acido-basique), incluant ceux causés par certains médicaments.
La pO2 (pression partielle d'oxygéne) doit être supérieure à 75 mm Hg (millimètres de mercure) . La pCO2 (pression partielle de gaz carbonique) doit être inférieure à 40 mm Hg . Le pH (acidité du sang) est de 7,40.
L'artère brachiale (ou arteria brachialis) est l'un des principales artères du membre supérieur : son trajet passe par le bras et le coude. Elle naît au niveau de la partie supérieure de l'humérus, à proximité du tendon du grand pectoral.
L'artère cubitale est, avec l'artère radiale, l'une des deux artères de l'avant-bras. L'artère cubitale est de plus gros calibre que la radiale et a un trajet plus interne, à la partie antérieure de l'avant-bras (vers la paume de la main).
Définition : qu'est-ce que l'hypercapnie ? On parle d'hypercapnie lorsque le taux de dioxyde de carbone dans le sang est anormalement élevé.
Indications. La ponction artérielle est un prélèvement de sang artériel à visée diagnostique. Elle permet essentiellement une analyse des gaz du sang artériel mais aussi le prélèvement de bilans sanguins chez des patients dont le capital veineux est très pauvre.
Étiologie. L'alcalose respiratoire consiste en une diminution primitive de Pco 2 (hypocapnie) causée par une augmentation de la fréquence respiratoire et/ou du volume minute (hyperventilation). Une augmentation de la ventilation est le plus souvent la réponse physiologique à l'hypoxie (p.
sang veineux
la pO2 est nettement plus basse que dans le sang artériel, d'environ 60 mm Hg, la pCO2 est légèrement plus élevée (de 2 à 8 mmHg) et le pH plus bas (de 0.02 à 0.05). La mesure des gaz sanguins joue un rôle important dans le choix et le suivi du traitement de patients en insuffisance cardiopulmonaire.
de difficultés respiratoires ; de l'altération de l'état de conscience ; de la dispensation d'oxygène médicale ; de la surveillance d'un traitement pulmonaire.
Le prélèvement artériel se réalise dans la majorité des cas sur l'artère radiale (intérieur du poignet) mais il est aussi possible de prélever en huméral (artère brachiale au pli du coude) ou en fémoral (pli de l'aine) si le test d'Allen est négatif.
L'artère carotide primitive se divise en deux à la partie moyenne du cou : l'artère carotide interne qui va irriguer le cerveau, et l'artère carotide externe qui va irriguer le cou et le visage, et ainsi apporter l'oxygène nécessaire à leur bon fonctionnement.
L'obstruction artérielle (ou artère bouchée) peut être progressive, par la formation d'une plaque d'athérome, ou brutale lors de la migration d'un thrombus (ou caillot) venant obstrué complètement une artère : cela est un mécanisme en cause dans l'AVC ischémique, l'infarctus du myocarde ou l'ischémie aiguë notamment de ...
L'hypoxémie est définie comme un faible taux d'oxygène dans le sang. L'hypoxie est définie pour sa part comme un taux anormalement bas d'oxygène dans les tissus. Les cellules ont besoin d'oxygène pour produire l'énergie qui leur permet de conserver leur intégrité et de remplir leurs fonctions.
Comment augmenter sa saturation en oxygène ? "On peut augmenter le taux sanguin d'oxygène soit en augmentant la fraction d'oxygène dans l'air (air enrichi), soit en augmentant la pression atmosphérique à l'aide d'un caisson hyperbare" explique le Dr Maistre.
La saturation en oxygène (SaO2) représente la part en pourcentage de l'hémoglobine saturée en oxygène (oxyhémoglobine) par rapport à la quantité totale d'hémoglobine présente dans le sang. La saturation en oxygène est mesurée pour évaluer la fonction d'hématose : l'oxygénation du sang.
On parle d'insuffisance respiratoire lorsque, à l'analyse des gaz du sang qui se trouve dans les artères : la pression partielle du sang en oxygène (PaO2) est inférieure à 60 mmHg ; la pression partielle en dioxyde de carbone (PaCO2) est supérieure à 45 mmHg.
L'insuffisance respiratoire est un état caractérisé par un taux sanguin d'oxygène dangereusement bas ou un taux de dioxyde de carbone dans le sang dangereusement haut.
800 ppm : provoque des maux de tête, vertiges et nausées. Cette concentration en CO entraîne la perte de connaissance en 45 min, et la mort en 2 à 3 heures. 12 800 ppm : entraîne la perte de connaissance immédiate et la mort entre 1 et 3 minutes.