Tout est question de pression atmosphérique. Plus on s'élève, plus la pression de l'air diminue. Si la pression est plus faible, alors l'air se dilate pour conserver le même volume, ce qui va lui coûter de la chaleur, donc il se refroidit. L'air perd en moyenne 1 degré tous les 100 mètres.
cet air est instable. L'air chaud a un poids spécifique (densité) plus faible que l'air froid, ce qui signifie que l'air chaud est moins lourd que l'air froid. En comparaison avec l'air froid, l'air chaud aura donc tendance à monter tandis que l'air froid aura tendance à descendre.
Cela signifie que, pendant un court laps de temps après le lever du soleil, la température continue de décroître étant donné que plus d'énergie est perdue au profit de l'espace que gagnée du soleil . Voilà pourquoi la température est à son minimum à ce moment-là.
Le Soleil est situé à 150 millions de kilomètres de la Terre. Si on s'élève de quelques kilomètres en gravissant une montagne, on ne change pas beaucoup notre distance par rapport au Soleil, et donc, la quantité de rayonnement que reçoit notre peau est peu sensible à cet infime rapprochement du Soleil.
Plus on monte en altitude, plus l'air se rarifie. Il y a moins d'air au sommet du Mont Blanc qu'à la plage. L'air est plus rare mais pour occuper le même volume, le même espace, il se dilate, donc perd de l'énergie, de la chaleur.
Avec l'altitude, la pression barométrique diminue et la quantité d'oxygène disponible est de plus en plus basse. Le corps se retrouve donc exposé à un manque d'oxygène que l'on appelle l'hypoxie. C'est à partir de 1500-2000 mètres que ces changements commencent à avoir des effets sur le corps surtout à l'exercice.
Plus on s'élève, plus la pression de l'air diminue. Si la pression est plus faible, alors l'air se dilate pour conserver le même volume, ce qui va lui coûter de la chaleur, donc il se refroidit. L'air perd en moyenne 1 degré tous les 100 mètres. Au contraire, quand on comprime de l'air, il se réchauffe.
En montagne, on se déshydrate vite, ne serait-ce que par la respiration qui crée une déperdition importante de liquide. La première règle est donc de boire dès le début de l'effort. Ne surtout pas attendre d'avoir soif car la sensation de soif est déjà un signe de déshydratation.
A mesure que l'on monte en altitude, la pression atmosphérique diminue et la concentration de l'air aussi. Un même volume d'air contient alors moins de molécules. Disons que l'air est de plus en plus dilué à mesure que l'attraction terrestre se fait moins forte sur ses différentes molécules.
Une pression atmosphérique très faible
Sur Terre on peut observer ce phénomène lié à la pression atmosphérique, dans une moindre mesure, lorsque l'on fait bouillir de l'eau en altitude. Au sommet de l'Everest, l'eau bout à 60 degrés, alors qu'au niveau de la mer, c'est à 100 degrés précisément.
Ainsi, la faible humidité des déserts, leur absence de couverture nuageuse et leur constitution d'un matériau très émissif et présentant une faible inertie thermique sont responsables du fort refroidissement nocturne et de la grande amplitude thermique observée dans ces espaces.
Le soleil de minuit, ou jour polaire, est un phénomène naturel qui a lieu en été, au sud du cercle antarctique et au nord du cercle arctique, dont notamment en Norvège du Nord.
De jour, l'absorption du rayonnement solaire est bien supérieure à l'émission du sol à travers l'atmosphère si bien qu'au final le sol chauffe sur une faible épaisseur dizaine de centimètres. La nuit, l'absorption du rayonnement solaire n'a plus lieu et le sol se refroidit vers le ciel à travers l'atmosphère.
La différence entre les deux situations réside dans le fait que l'eau est un bien meilleur conducteur thermique que l'air.
La température ressentie chute de plusieurs degrés en présence de vent. Mais en présence de vent, l'air se déplace rapidement de sorte que l'air réchauffé par la peau est sans cesse remplacé par de l'air froid. La peau cède ainsi un maximum de chaleur en permanence, la différence de température demeurant importante.
L'eau chaude monte en surface. Les mouvements des masses d'air sont à l'origine des vents et les mouvements des masses d'eau à l'origine des courants. Les masses d'air ou d'eau sont moins denses lorsqu'elles sont froides (donc elles descendent) et plus denses lorsqu'elles sont chaudes (donc elles montent).
À mesure que l'on grimpe, les maux empirent ou s'accentuent. L'hypoxie, c'est-à-dire la diminution du taux d'oxygène dans le sang, entraîne différents symptômes : nausées, vomissements, maux de tête (céphalées), saignement de nez, fatigue soudaine et parfois même évanouissement et coma.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
« Les risques de maladies cardiovasculaires ou de cancers sont moins élevés lorsque l'on vit au-delà de 1300 mètres. » Si l'altitude facilite en effet le flux sanguin, elle est également un remède simple et efficace contre l'obésité.
L'un des principaux bienfaits de l'altitude est l'amélioration de l'endurance. Lorsque nous sommes exposés à des altitudes élevées, notre corps s'adapte pour compenser la diminution de l'oxygène disponible en augmentant la capacité pulmonaire.
«Avec l'altitude, les pressions atmosphérique et en oxygène diminuent. Par conséquent, la quantité d'oxygène disponible est plus faible et le corps se retrouve exposé à un manque. Cela va donc laisser à l'alcool plus de place pour pénétrer dans le sang», expose le scientifique.
L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours. Ainsi, il n'est pas rare de retrouver céphalées, migraines (90%) essoufflement, fatigabilité, perte de sommeil (70%), ou saignement de nez.
Éviter les activités physiques intenses dans les 48 heures qui suivent l'arrivée à plus de 2 500 mètres. Monter graduellement et à plus de 3 000 mètres, ne pas dépasser 300 à 400 mètres d'ascension par jour pour le coucher.
Les montagnes ont bel et bien des particularités augmentant les dépôts de polluants au sol. En cause : leur relief. Ces dépôts spécifiques aux montagnes sont appelés dépôts orographiques. Les nuages bloqués par le relief montent en altitude, et au contact de températures plus froides, se transforment en pluie ou neige.
D'une part, il fait plus froid en général, et c'est plus favorable pour que la neige reste sous forme de neige quand la précipitation se produit, et en plus, la présence des montagnes a tendance à accentuer les précipitations. Pour ces deux raisons, en général, il neige plus en montagne qu'ailleurs.