Institution fondamentale de la société, la monnaie participe de la souveraineté. Avoir confiance dans la monnaie, c'est avoir confiance dans l'institution qui la légitime, dans le souverain, dans l'ordre social. Elle permet d'accepter le collectif comme supérieur à l'individuel.
La confiance est la clé de voûte du système des paiements, quelle que soit la sophistication des instruments monétaires et financiers. Quand elle fait défaut, dans les situations de crise, les échanges sont, sinon paralysés, du moins considérablement compliqués.
la monnaie doit permettre de transférer du pouvoir d'achat dans le temps. Sa fonction de réserve de valeur est inséparable de celle d'intermédiaire des échanges. La monnaie permet d'acquérir des biens dans le futur.
La valeur d'une monnaie se fonde sur la confiance des gens qui l'utilisent. La valeur de la monnaie canadienne, dont les billets de banque et les pièces de monnaie, vient du fait qu'elle est largement acceptée et qu'elle constitue une réserve de valeur sûre.
L'existence de monnaie facilite le commerce (…). A mesure que la monnaie passe d'une personne à l'autre dans l'économie, elle facilite la production et l'échange commercial, permettant à chacun de se spécialiser dans ce qu'il ou elle fait le mieux, ce qui fait augmenter le niveau de vie de tous.
Banque centrale
Elle assure et contrôle la création monétaire (monopole d'émission de billets) et conduit la politique monétaire. La banque centrale est garante de la confiance accordée à la monnaie et doit donc garantir le pouvoir d'achat de la monnaie en contrôlant l'inflation (la hausse du niveau des prix).
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
Alors qu'elle est touchée par l'inflation, un endettement des ménages élevé et une compétitivité en baisse, les grands pays de l'euro souffrent d'une croissance insuffisante, de marchés du travail inefficients et d'une population vieillissante.
Cela dit, dans les deux cas qu'on vient d'évoquer, la bonne monnaie politique est une monnaie forte, surévaluée et déflationniste, alors que la bonne monnaie économique correspond au contraire à une monnaie plus faible et abondante.
C'est le prix du marché qui détermine la valeur d'une monnaie qui sont souvent utilisées pour le commerce et la finance ,c'est une variation en permanence réalisé par des transactions des opérateurs dans les salles de marchés comme dans des banques ou des bourses.
Une monnaie est de qualité lorsqu'elle remplit au quotidien, de façon fiable et sans dysfonctionnements majeurs, son rôle de moyen de paiement et d'instrument de réserve. Une monnaie de qualité a une valeur stable. Tout un chacun peut compter sur le fait qu'elle sera partout acceptée en paiement.
La valeur de la monnaie est la perception attribuée à la monnaie à un moment donné en tenant compte des circonstances économiques qui l'influencent, comme l'inflation. L'économie est en constante évolution, plaçant la monnaie comme axe fondamental de son fonctionnement.
La valeur réelle permet d'exprimer la valeur d'une variable en prix constants, c'est‑à‑dire en neutralisant les effets de l'inflation (augmentation du niveau général des prix), grâce à l'utilisation des prix d'une année de référence, appelée année de base.
La confiance régnant à l'intérieur du groupe est donc importante. Ceci favorise les échanges commerciaux et diminue le coût de la coopération ou de la coordination pour ceux qui créent leur entreprise.
La hausse des prix fait perdre du pouvoir d'achat à la monnaie. Les agents perdent de la confiance.
La politique monétaire est l'action par laquelle l'autorité monétaire, en général la banque centrale, agit sur l'offre de monnaie dans le but de remplir ses objectifs.
La monnaie est un « fait social total » à la base des sociétés et qui les structure, et non la marchandise déshumanisée de l'économie standard, elle est une institution sociale, découlant d'un rapport social, qui traverse toutes les sociétés.
Il existe trois formes de monnaie aujourd'hui : la monnaie métallique (les pièces), la monnaie papier (les billets), la monnaie scripturale.
La monnaie, qu'elle soit scripturale ou fiduciaire, est une dette envers son émetteur. La monnaie scripturale est une promesse de rembourser le montant équivalent sur notre compte de dépôt d'espèces. La monnaie fiduciaire est également une dette envers l'État ou la banque centrale qui a imprimé le billet ou la pièce.
La création excessive de monnaie alimente donc le nombre de risques notamment l'inflation, la politique monétaire restrictive mis en œuvre depuis les années 1980(document 2) fait courir d'autres risques pour l'économie.
les risques d'une création monétaires excessive L'inflation : conséquence d'une création M excessive La création monétaire excessive et l'émission abondante de monnaie sont les sources principales de l'inflation. Par ailleurs si la création monétaire n'est pas réguler cela présente un risque d'inflation.
La création monétaire est un mécanisme lié au crédit bancaire. Sa conséquence est d'augmenter la masse de monnaie en circulation. À chaque fois qu'une banque accorde un crédit à un agent économique, il y a création monétaire puisque les moyens de paiement disponibles sont augmentés d'autant.
La monnaie est un instrument d'échange
La monnaie facilite les transactions entre les agents économiques car elle est acceptée par tous. Elle est immédiatement disponible et sans frais, c'est un actif liquide.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
La monnaie est un bien particulier qui a comme utilité de permettre l'échange des autres biens. Son fonctionnement est basé sur la confiance de ses utilisateurs en sa valeur (sinon retour au troc, comme par exemple en période de guerre).