« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Ce philosophe s'appelle Thomas Hobbes, il est surtout connu pour avoir écrit un ouvrage philosophie politique magistrale : Léviathan, paru en 1651.
J. -C, II v495) : Lupus est homo homini, non homo, quom qualis sit non novit (« Quand on ne le connaît pas, l'homme est un loup pour l'homme »). Dans cette formule initiale, elle signifie que l'homme prend pour un loup l'homme qu'il ne connaît pas. Plaute vise la peur de l'inconnu et non la violence des humains.
On attribue à Hobbes la formule « l'homme est un loup pour l'homme » (Homo homini lupus est – c'est plus chic en latin) qu'il reprend à Plaute. L'état de nature, caractérisé par la « guerre perpétuelle de tous contre tous », peut être dépassé par les individus s'ils s'engagent mutuellement par contrat.
Cette interprétation dite "contractualiste" de la société humaine sera reprise par Spinoza, Locke et Rousseau. Il est l'auteur, entre autres, de De Cive (Du citoyen, 1642) et Léviathan (1651).
Homme malfaisant et cruel.
Hobbes affirme par exemple que « les hommes appellent agents nécessaires ceux qu'ils savent nécessaires, agents contingents les choses inanimées dont ils ne savent pas si elles agissent nécessairement ou non, et agents libres, les hommes dont ils ne savent pas s'ils agissent nécessairement ou non » (Q 233).
II – De l'égalité naturelle à la guerre. Hobbes montre ici comment on peut, à partir de deux principes, à savoir le principe de conservation ou de jouissance et l'égalité naturelle des hommes, déduire que l'état de nature est nécessairement conflictuel.
Pour Hobbes, donc, l'état de nature est un « état de guerre de chacun contre chacun » (dans Léviathan). Tout homme cherche à se conserver ; or, à l'état de nature, l'homme est libre d'utiliser comme bon lui semble tous les moyens à sa disposition pour assurer cette conservation.
Si l'état de nature ne finit jamais, on peut se demander en retour quand commence l'état civil et s'il n'est pas présent dès l'origine sous une forme embryonnaire. On peut en outre s'interroger sur la nécessité du maintien des deux concepts et sur la nature de leurs rapports.
« L'homme est un dieu pour l'homme » est la traduction de « Homo homini Deus », célèbre de Spinoza réponse au « Homo homini lupus » que l'on associe à Hobbes. Le renversement tient à ce que « l'exercice de la charité et de l'équité » permet aux hommes de sortir de la peur.
Le Léviathan dans la doctrine de l'État de Thomas Hobbes : sens et échec du décisionnisme politique.
Ce proverbe signifie que lorsque l'on a peur de quelque chose, on ne part pas à sa rencontre.
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Individu de sexe masculin physiquement ou moralement adulte, considéré du point de vue des qualités habituellement attribuées à un adulte mâle : Cette épreuve a fait de lui un homme. 9. Adulte de sexe masculin considéré par rapport à son activité, son origine, etc. : Homme du peuple. Homme de sciences.
La thèse. La thèse d'Aristote est donc que l'homme est par nature voué à vivre dans une cité. C'est le sens de la fameuse citation d'Aristote selon laquelle l'homme est un animal politique.
Les hommes y sont plongés dans un État originel de guerre, où chacun est menacé de façon permanente. Au travers de cette appréciation anthropologique, Hobbes montre que le désir des hommes est tourné vers un même objet et c'est justement parce qu'ils désirent les mêmes choses qu'ils deviennent ennemis.
En matière de morale, Hobbes pense que l'homme doit agir selon les lois d'un "égoïsme utilitaire" qui découle de l'instinct de conservation (conatus) et de domination. Sa philosophie naturaliste construite à partir de la sensation, est inséparable de la science, notamment celle du corps humain.
La thèse de Hobbes est énoncée clairement : une loi bonne est une loi « nécessaire au bien du peuple et facile à comprendre ». L'auteur défend donc ici une conception pragmatique de la loi. Une bonne loi est celle qui « fonctionne », qui joue son rôle, c'est-à-dire qui règle la vie commune des hommes au sein de l'État.
Selon Hobbes, la nature compétitive de l'homme constitue le point d'origine de l'état de guerre entre États. Pour Rousseau, l'origine de la guerre vient de la nature même de l'État, car l'individu lui-même n'est pas de nature guerrière.
Aristote définit l'homme comme un « animal politique » dans la Politique. Il vit véritablement lorsqu'il est en société, de telle sorte qu'il peut y déployer ses capacités et y vivre heureux. L'homme qui ne vit pas en société est perçu par Aristote comme étant en quelque sorte déviant de sa nature.
« L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt. » Quiconque a déjà entendu parler de Jean-Jacques Rousseau ou lu son oeuvre connaît cette proposition. Elle est au fondement de sa représentation de l'être humain, mais aussi de sa conception de la pédagogie, qu'il présente longuement dans son Émile.
L'état de nature constitue ainsi un dépassement de l'histoire à un double titre : parce qu'il lui confère sa signification ; et parce qu'il renvoie au temps sans histoire dont les hommes sont prisonniers - celui de l'affrontement toujours recommencé entre l'aspiration à la puissance et la peur de la mort.
La capacité de tous les hommes d'être une menace pour chacun les rend égaux. Or leur plus puissant désir est de se conserver. Il faut donc sortir de l'état de nature pour satisfaire la passion fondamentale de cette même nature.
L'état de nature de Thomas Hobbes repose sur une étude des limites de la connaissance de l'être humain. Ces limites sont considérables, si bien qu'il est selon Hobbes impossible pour le genre humain de naturellement instaurer un système de vérité commun à l'espèce.