La mort d'Hippolyte est tragique, car si le monstre le terrasse, c'est à cause des chevaux dont il s'est occupé : "Traîné par les chevaux que sa main a nourris." Son destin était scellé. Il faut rappeler que le prénom Hippolyte est lié aux chevaux, car "hippos" signifie cheval en grec.
Acte IV. Œnone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu'Hippolyte a tenté de séduire Phèdre. Thésée bannit Hippolyte et prie le dieu Neptune (Poséidon) de le tuer.
La deuxième raison que l'on peut invoquer pour expliquer l'aveu d'Hippolyte, mais on ne la connaîtra que plus tard, c'est qu'il croit que son père est mort. Il va dire à Théramène qu'il part parce que, sans nouvelles de Thésée depuis six mois, il est de plus en plus inquiet pour lui.
Dès sa première apparition sur scène, Phèdre veut mourir pour échapper à sa passion dévorante et interdite. Oenone, sa vieille nourrice, qui a peur pour elle, décide de la faire renoncer à ses noirs projets et réussit à la convaincre de la laisser mentir à Thésée .
Thésée accuse son fils de l'avoir trahi mais sans jamais lui donner l'occasion de se défendre. Les sentiments que ressent le père à l'égard du fils sont extrêmement violents. Thésée ici fait preuve d'orgueil car il voit en son fils un adversaire potentiel : plus jeune que lui et plus fort.
Hippolyte prétend aller chercher son père mais à vrai dire il fuit devant l'amour qu'il éprouve pour Aricie. C'est un amour réciproque mais également interdit parce qu' Aricie est l'ennemie de son père à cause de ses ancêtres.
Le Minotaure sera tué grâce à l'aide d'Ariane, qui rêvait d'épouser Thésée, lui donnant une pelote de fil afin qu'il retrouve son chemin dans le labyrinthe. Mais, une fois le Minotaure tué, Thésée oubliera aussitôt Ariane.
La tragédie a une vocation morale en ceci qu'elle doit aider le spectateur à se libérer de ses passions par l'effet d'une purgation (catharsis) : cela ne sera possible que s'il éprouve pitié et terreur devant le comportement excessif et funeste des personnages, comme c'est le cas lorsqu'il se retrouve témoin de la ...
Elle tombe amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite. Cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable.
Phèdre porte à la fois le poids de la culpabilité maternelle et des remords d'éprouver un amour incestueux. Elle souffre également de la jalousie envers une rivale plus jeune qu'elle , la belle Aricie dont Hippolyte est amoureux.
La mort d'Hippolyte est tragique, car si le monstre le terrasse, c'est à cause des chevaux dont il s'est occupé : "Traîné par les chevaux que sa main a nourris." Son destin était scellé. Il faut rappeler que le prénom Hippolyte est lié aux chevaux, car "hippos" signifie cheval en grec.
Tirade de Théramène racontant la mort d'Hippolyte, dans Phèdre de Racine (Acte V, Scène 6) Théramène.
Résultat de la malédiction: Pasiphaé succombe aux charmes d'un taureau et accouche du Minotaure avec les complications que l'on sait, tandis qu'une génération après, Phèdre connaît cette passion impossible pour le fils farouche de son royal mari.
Aux prises avec la fatalité, Phèdre ne peut échapper ni à son amour, ni à l'issue tragique de la pièce. Elle fait face à un dilemme qui exclut toute issue heureuse : garder son secret et souffrir, ou l'avouer et mourir.
Phèdre n'est pas une femme mûre, éprise d'un petit jeune homme. Les deux enfants qu'elle a de Thésée sont encore au berceau. Si elle est plus âgée qu'Hippolyte, ce n'est que de bien peu d'années43. 44 T.
Cette souffrance est d'abord liée à un amour non réciproque et impossible. En effet, Hyppolite est le fils de Thésée, qui lui-même est le mari de Phèdre. L'horreur de cet inceste est soulignée par Phèdre elle-même au vers 33, avec l'emploi du verbe « ose ».
La mort de Phèdre n'est pas une mort impossible à voir, comme celle d'Hippolyte. Elle a pris le poison avant d'arriver sur scène. Cette mort devient pathétique, car elle se fait sous les yeux du spectateur. Après sa mort, Thésée ne parle que de son fils Hippolyte et des hommages qu'il doit lui rendre.
Combattant près du héros athénien, Antiope y aurait trouvé la mort de la main d'une Amazone, une certaine Molpadia. C'est après ce décès d'Antiope que Thésée aurait épousé Phèdre.
Le prince Hippolyte aime la belle captive Aricie, vouée au culte de Diane. En l'absence de son père le roi Thésée, disparu aux Enfers, il fait appel à sa belle-mère la reine Phèdre, qui l'aime en secret.
Dans ses rêves, ils sont libres de s'aimer. L'aimant passionnément, elle ferait même mieux que sa propre sœur : "dans ce dessein je l'aurais devancée. / L'amour m'en eût d'abord inspiré la pensée." Elle avoue ici que l'amour ne l'a pas inspirée pour Thésée, son époux.
Hippolyte. Racine avait eu l'intention d'appeler sa pièce Phèdre et Hippolyte. Hippolyte a beau commencer la pièce, son rôle est secondaire par rapport à celui de sa belle mère ; le titre en définitive retenu le montre bien.
Pour s'enfuir de leur prison, Dédale fabriqua des ailes mécaniques pour son fils et lui, et ils parvinrent à s'échapper. Mais Icare vola si haut que le soleil fit fondre la cire qui maintenant les plumes de ses ailes, et il tomba et se noya dans la mer.
Furieux, Poséidon envoie contre la ville un monstre marin qui ravage les côtes avant d'être tué par Héraclès.