La diminution du retour veineux entraîne en effet une baisse du volume d'éjection systolique et du débit cardiaque, donc une réduction du transport en oxygène. Lorsque l'hypovolémie est due à une hémorragie, l'anémie aiguë diminue le contenu artériel en oxygène et majore ainsi la baisse du transport en oxygène.
La diminution du volume sanguin, dont le volume normal représente 7 % du poids du corps chez un adulte, entraîne une diminution du retour veineux, du débit cardiaque et de la pression artérielle. Le baroreflexe entre en jeu rapidement pour maintenir la pression artérielle.
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
Le pouls, habituellement battant à 60 ou 80/minute s'accélère à 100, 120 et plus, Il devient plus faiblement perçu, il est "petit", filant dans les hémorragies graves, il peut même disparaître pratiquement.
La pression artérielle peut chuter si les vaisseaux sanguins se dilatent trop, si le cœur ne pompe pas assez de sang ou si la quantité de sang dans le corps est réduite. Les causes de l'hypotension sont multiples : déshydratation, prise de certains médicaments, consommation de cannabis, etc.
Pour la victime : cette perte de sang, abondante et prolongée, peut entraîner une détresse circulatoire ou un arrêt cardiaque ; Pour le sauveteur, s'il a lui-même des plaies sur la main ou s'il reçoit du sang sur les muqueuses (bouche, yeux…), il y a un risque de contamination.
B- Signes généraux des troubles et détresses circulatoires
- signes circulatoires (exprimant la défaillance de l'appareil circulatoire) : - tachycardie, bradycardie, arythmie. - pouls mal frappé, voire imperceptible, d'abord au niveau radial puis au niveau carotidien (arrêt circulatoire).
Le choc hémorragique se caractérise par une diminution du volume sanguin circulant induisant une diminution du retour veineux puis du débit cardiaque. L'ensemble aboutit à un défaut de transport de l'oxygène aux tissus.
On distingue les hémorragies artérielles où le sang coule à flot par saccades, les hémorragies dites capillaires où le sang coule «en nappe» et les hémorragies veineuses où l'écoulement, qui peut être très important, n'est pas pulsé.
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Les mécanismes en cause peuvent être une hypovolémie, une diminution du débit cardiaque ou une vasodilatation, avec quelquefois dérivation de la circulation sanguine destinée à shunter les zones d'échange capillaires. Les symptômes comprennent une confusion mentale, une tachycardie, une hypotension et une oligurie.
La prise en charge des patients présentant un choc hémorragique traumatique repose sur 2 principes : le contrôle précoce du saignement et le traitement des facteurs majorant le saignement. Cette double prise en charge se fera en pré-hospitalier et sera poursuivie au déchocage.
Un saignement alarmant, qu'il faut distinguer d'une simple plaie, se reconnaît par sa rapidité à imbiber un mouchoir (en quelques secondes) et il ne s'arrête pas spontanément. Tout le monde peut être témoin ou victime d'une hémorragie accidentelle : plaie par arme blanche, coupure avec du verre...
Le froid stimule la circulation sanguine. Des douches écossaises ou des bains de pieds ou de bras froids sont efficaces. Plongez vos jambes dans l'eau fraîche jusqu'aux cuisses et bougez-les pendant trois minutes ou, à défaut, passez les avant-bras sous l'eau froide.
Le médicaments le plus souvent prescrit est la fludrocortisone (Florinef®) : elle entraîne une augmentation du volume sanguin. La midodrine peut aussi être utilisée 30 minutes avant le lever, par exemple, puis à 2 ou 3 moments de la journée. En cas d'hypotension légère, la pyridostigmine peut aussi être prescrite.
En pratique, quatre grandes catégories d'états de choc sont décrites : le choc cardiogénique, le choc obstructif, le choc hypovolémique et le choc distributif, qui comprend le choc septique et le choc anaphylactique.
Pour déceler une hémorragie interne, il faut être attentif aux symptômes tels que sueurs froides, vertiges, évanouissements, pâleur, vomissements, soif, chute de tension, décoloration des muqueuses, accélération du rythme cardiaque, céphalées, douleurs dans la zone affectée, et accélération du rythme respiratoire.
Le choc hypovolémique est caractérisé par une diminution aiguë du volume intravasculaire. Les principales étiologies sont : les hémorragies, la déshydratation extracellulaire profonde (pertes digestives, urinaires, cutanées, etc.) et la séquestration dans un troisième secteur liquidien (digestif, musculaire).
L'appareil circulatoire comprend une pompe, le cœur, et un ensemble de conduits, les vaisseaux (artères, artérioles, capillaires, veines, veinules et lymphatiques), qui véhiculent le sang à travers tout l'organisme.
Les plus fréquentes sont la cardiopathie ischémique (qui inclut l'infarctus aigu du myocarde ou crise cardiaque), l'insuffisance cardiaque congestive et la maladie vasculaire cérébrale (accident vasculaire cérébral).
La cause la plus fréquente des troubles circulatoires est la calcification des vaisseaux (artériosclérose). Une consommation excessive de sucre et de graisses et un manque d'exercice entraînent le dépôt de ces substances dans les parois des vaisseaux.
N'oubliez pas de consommer des aliments avec de la vitamine C pour aider votre corps à absorber le fer. Vous pouvez ajouter des tomates ou des fraises dans votre salade d'épinards, et manger des agrumes pour le dessert. Évitez de manger des produits laitiers (lait, yaourt, fromage) avec des aliments riches en fer.
Arrêtez le saignement par une compression directe avec la paume de la main ou les doigts. Si vous êtes seul ou ne pouvez pas maintenir la compression, fabriquez un tampon de tissu ou de papier épais et maintenez-le en place avec un lien large, non élastique et bien serré (faire un moins deux tours).
Rectorragie : définition et causes. La rectorragie correspond à l'émission, plus ou moins abondante, de sang rouge par l'anus. La présence de sang rouge dans les selles provient d'une lésion du rectum, de l'anus ou du colon. Les hémorroïdes sont l'une des causes les plus fréquentes.