Poser des limites à un enfant, c'est favoriser son autonomie, contribuer à sa sécurité psychique, lui apprendre à tolérer la frustration, à vivre en société, et ce dans son intérêt. C'est donner un cadre sécurisant à l'enfant, tout en étant un acte éducatif.
Pourquoi poser des limites à notre enfant ? Les enfants ont besoin d'un cadre et de limites. Cela permet d'assurer leur sécurité physique car les jeunes enfants n'ont pas conscience des dangers qui les entourent. Ces règles sont aussi rassurantes et sécurisantes, surtout quand elles sont appliquées avec constance.
Pour conclure, certes il vaut mieux poser des limites aux envies, empêcher les enfants de vivre toutes les expériences, mais il ne s'agit toutefois pas de les empêcher de vivre, de faire eux-mêmes certaines expériences, qui leur apporteront de la maturité.
Poser des limites et nommer les règles permettent de sécuriser l'enfant physiquement mais aussi de lui assurer une sécurité interne. L'enfant comprend qu'il peut avoir confiance en l'adulte qui lui donne des limites.
Même si un tout-petit sait qu'il ne doit pas faire quelque chose, se retenir est difficile pour lui. Il a besoin d'aide pour apprendre à se contrôler. Tous les enfants, particulièrement lorsqu'ils sont petits, désobéissent aux règles. À cet âge, ils testent les limites.
Poser des limites est un acte éducatif nécessaire au développement de l'enfant. Fixer des limites permet aussi à l'enfant de délimiter un cadre pour lui-même. Elles permettent à l'enfant de situer sa place auprès de celle de l'adulte. Il intègre qu'il est une personne à part entière qui peut décider et choisir.
En quelque sorte, il s'agit d'un cadre dans lequel nous définissons ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas. Il varie d'une personne à l'autre et peut évoluer avec le temps. Poser ses limites permet de se respecter et ainsi d'être respecté(e) par l'autre.
Il est important de le rassurer par des mots et des gestes tendres. Il est préférable d'éviter la négation "Ne fais pas ci, ne fais pas ça", mais plutôt dire à l'enfant ce qu'il a le droit de faire. Exemple : "Ne traverse pas la route" > "Reste de ce côté de la route, c'est moins dangereux."
En se montrant d'une grande constance. En effet, changer d'attitude et d'avis, pour « faire plaisir à son enfant », pour ne pas entrer en conflit avec lui, équivaut à placer l'enfant dans un vide angoissant et, comme précédemment dit, dans une toute puissance dangereuse.
Un encadrement nécessaire. Peu importe l'âge, les règles sécurisent et rassurent les enfants, particulièrement si elles sont appliquées avec constance. Les tout-petits savent ainsi à quoi s'attendre et comprennent de façon claire ce qui est accepté et ce qui ne l'est pas.
Et qu'elles soient valorisantes ou dévalorisantes, les comparaisons sont toujours stigmatisantes, enfermantes. Si l'enfant est comparé en négatif, il va toujours chercher à rattraper, à dépasser l'autre. Sa motivation à agir de telle ou telle manière ne sera pas de faire bien, de faire mieux, mais de faire mieux que.
En cas de difficultés, des parents peuvent demander le placement de leur enfant en dehors du foyer familial de manière provisoire. Les démarches sont strictement encadrées, de même que le suivi du placement ou la durée de celui-ci. Toutefois, les droits et devoirs ne sont pas nécessairement affectés.
Si vous souhaitez confier votre enfant, vous devez vous rapprocher du CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale (auprès de votre mairie) ou contacter directement les services du département (aide sociale à l'enfance - Ase) pour trouver avec eux l'alternative la plus adaptée pour votre enfant.
“Poser le cadre” c'est définir ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, c'est poser des limites avec bon sens et bienveillance.
Parlez fermement mais gardez votre calme. Expliquez-lui les règles qu'il enfreint calmement mais tout en étant ferme. Pour vous aider, vous pouvez écrire ces règles et les afficher dans un endroit visible. S'il fait quelque chose de mal ou enfreint ces règles, rappelez-lui calmement les limites, sans lui crier dessus.
Faire une introspection
En effet, il faut connaître nos propres limites pour savoir reconnaître les comportements ou les demandes des autres qui les dépassent. Pour ce faire, on peut se baser sur les expériences du passé qui ont provoqué en nous des sentiments négatifs, à cause qu'on a alors dépassé nos limites.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Captez l'attention de votre enfant avant de lui expliquer une règle. Évitez qu'il soit distrait par des bruits ou un jeu. Utilisez les jeux pour transmettre à l'enfant certaines règles. Par exemple, le tout-petit aime beaucoup se trouver en présence de ses parents et imiter ce qu'ils font.
Apprendre à moduler sa voix en jouant
Aider votre enfant à moduler sa voix en lui permettant de s'entraîner pour mieux la maîtriser. Jouez avec lui à crier, à chuchoter, pas plus fort qu'un souffle, mais aussi à faire du bruit avec les lèvres en modulant l'intensité.
Mettre des limites c'est définir ce qui est acceptable pour nous de ce qui ne l'est pas. Par la suite, cela permet d'être moins surchargé, de ne pas se retrouver à faire des choses qu'on n'a pas envie ou qu'on ne veut pas faire et évite qu'on se sente exploité.
Assigner à quelque chose une limite, une borne, restreindre dans certaines limites ; réduire : Limiter ses dépenses au strict minimum. 3. Empêcher quelqu'un d'aller au-delà d'un certain point : Il faut le limiter dans son désir d'étendre son domaine.