Nous avons besoin de croire pour ne pas nous en tenir à ce qui est, voir au delà des limites de ce qui est su, démontré, attesté. Entendu en ce sens, croire manifeste une curiosité intellectuelle qui n'est pas inutile dans l'aventure du savoir.
L'homme a besoin de croire en quelque chose pour expliquer la complexité du monde qui l'entoure. La religion est ce qui apporte les réponses aux questions les plus compliqués en amenant l'homme à admettre. La religion permet à l'Homme d'avancer en lui dictant la bonne conduite.
Pour certains, la ferveur religieuse apporte un réconfort moral, pour d'autres, elle correspond à une expérience mystique, d'autres encore y trouvent des modèles de conduite à travers la vie des saints, pour certains enfin, la religion constitue une véritable thérapie.
La croyance en Dieu peut être remplacée par la croyance en un principe spirituel ou des valeurs, que le croyant verra comme des manifestations divines. Au demeurant, l'homme ne peut se passer de ce besoin de croire et même de transcendance.
Les croyances remplissent une fonction psychologique : elles forment un véritable rempart contre l'angoisse, en augmentant le sentiment de contrôle.
Les croyances en disent long sur nos sociétés et ont une histoire. Elles sont le reflet de nos préoccupations, de notre « image du monde » et de notre organisation sociale. En ce sens, toutes doivent être prises au sérieux.
Dérivé du latin credo (« je crois ») et du vieux-français créance, la croyance désigne le fait ou l'action de croire, c'est-à-dire d'attacher une valeur de vérité à un fait ou un énoncé. C'est un état mental qui se décline en plusieurs degrés qui vont de la simple opinion à la science en passant par la foi.
La foi en Dieu, dans le Qur'an, est associée à la croyance dans Ses prophètes et dans Ses messagers, par l'intermédiaire desquels Il guide l'humanité. Elle signifie également s'engager à orienter leur vie en fonction des idéaux spirituels et moraux qui se reflètent dans les révélations de Dieu.
Beaucoup de gens ne croient pas en Dieu pour des raisons différentes. La première, c'est que nous n'avons pas vu de nos yeux ce qui est raconté dans la Bible. Une autre raison, pour beaucoup, c'est que, si Dieu existait vraiment, il empêcherait que l'on souffre et que l'on meure.
Existe-t-il un mot pour désigner quelqu'un qui ne croit en aucune religion, mais qui croit en Dieu ? On appelle cela être déiste. Voltaire et Jean-Jacques Rousseau étaient qualifiés d'athées en leur temps alors qu'ils étaient manifestement plutôt déistes.
Croire en Dieu implique, au moins pour les monothéistes, croire qu'il existe un être hors de l'univers, éternel, absolu, omnipotent, parfait, qui a créé ce monde, les êtres vivants, les hommes, et leur demande de rendre compte de leurs actions.
La différence entre un athée et un agnostique est que l'athée ne croit pas en l'existence de Dieu, tandis que l'agnostique est sceptique quant à son existence. L'athée suit en effet la doctrine de l'athéisme qui se définit comme le refus ou l'absence de toute croyance en quelque divinité que ce soit.
Le Je crois en Dieu, également appelé Credo, est la profession de foi chrétienne. Partagé par les catholiques et les protestants, mais aussi par les orthodoxes sous sa version du symbole de Nicée-Constantinople, il est un texte fondateur du christianisme.
En 1683, au seuil du siècle des Lumières, Pierre Bayle soutient, au grand scandale de ses contemporains qu'une société d'athées est non seulement concevable, mais qu'elle serait même tout à fait paisible et vertueuse. Pour P. Bayle, l'homme peut très bien vivre sans Dieu, la moralité étant indépendante de la foi.
− Qui a la foi; qui croit ce que sa religion lui enseigne.
« Croire » n'est pas la croyance. Celle-ci est une conviction, croire est un pari. Assimilée à la foi, la croyance tend à exclure le doute ; croire, c'est à la fois supposer et douter.
nom et adjectif. (Personne) qui n'a pas de croyance religieuse. ➙ agnostique, athée.
On dit souvent que l'Islam est la religion du monde qui augmente le plus vite. C'est fort probable, à cause du rythme de la transition démographique dans les pays à majorité musulmane par rapport au reste du monde.
Un croyant croit autant en Dieu qu'un agnostique assume sa conception philosophique, même si ce dernier la considère comme plus objective.
La croyance en ce Dieu unique, appelée tawhid, est le dogme le plus important de l'islam, qui lui attribue 99 noms. Depuis la fin du XX e siècle et l'exacerbation des revendications identitaires, le terme Allah est revendiqué comme étant uniquement musulman, bien qu'il reste utilisé notamment par les chrétiens arabes.
Les fidèles de l'islam, appelés musulmans, croient que l'islam est la religion de Dieu (Allah), décrétée par Lui à une succession de prophètes, dont Abraham, Moïse, Jésus et Mohammed afin de guider l'humanité. Les fidèles de ces prophètes plus anciens sont donc considérés comme croyant au même message divin.
Participer à la messe, prier, sont des manières privilégiées de vivre une relation vivante à Dieu, grâce à Jésus et avec Jésus.
Comment distinguer la croyance du savoir ? La croyance consiste à accepter de façon immédiate une vérité révélée. Le savoir, au contraire, exige de toute vérité qu'elle soit fondée sur des preuves, c'est à dire qu'elle découle de la médiation du discours rationnel, d'arguments.
La religion s'appuie sur des croyances – la croyance est l'attitude de l'esprit qui affirme quelque chose sans pouvoir en donner de preuves- ; la religion est par nature dogmatique. La vérité peut y être décrétée et/ou « révélée ».
− [En parlant de celui qui croit] Action de croire : 1. Il y a dans la croyance (Fürwahrhalten) les trois degrés suivants : l'opinion (Meinen), la foi (Glauben), et la science (Wissen).