On obéit non seulement parce que c'est la loi, même si c'est constitutif, mais aussi par amour ou plutôt par attachement (au sens de Bowlby) et par consentement ou plutôt par refus de la violation.
Le respect des lois est une exigence mais la Constitution, se référant à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, reconnait aussi la possibilité de désobéir au nom de la résistance à l'oppression.
Conclusion. L'obéissance à l'État ne doit pas être inconditionnelle. Certes, elle est une condition nécessaire de l'ordre. Mais l'ordre doit être bousculé quand il est le faux nez de l'oppression et des injustices.
Cela peut être l'intérêt général, la défense de l'environnement, les droits de l'homme… Refuser d'obéir doit être un acte revendicatif, pour cela il doit être public. Il est décidé librement par les participants. Ils connaissent les risques légaux et acceptent ses conséquences pénales.
L'obéissance est alors la condition de l'avènement de sa liberté, à condition que ce à quoi il obéisse soit conforme à la raison ; il sera ainsi ensuite capable de suivre sa raison). C. L'obéissance peut donc encourager ma liberté est même celle-ci suppose toujours une forme d'obéissance.
Action ou habitude d'obéir, de faire ce qui est commandé : L'obéissance des enfants à leurs parents.
Se faire obéir, c'est fixer des limites, établir des règles et les faire respecter. Parfois, cela signifie également mettre ses enfants en sécurité. L'obéissance des enfants permet de leur faire comprendre la présence d'une hiérarchie dans la société.
Tout d'abord, la désobéissance à la loi ne doit intervenir qu'en dernier recours, une fois épuisés tous les moyens légaux de faire valoir une revendication, une contestation.
Une loi est juste à condition qu'elle soit l'expression de la volonté du peuple tout entier, c'est-à-dire de la volonté générale souveraine. Ainsi, l'obéissance à la loi n'est plus une contrainte, dans la mesure où « l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ».
Deux causes qui motivent aujourd'hui les actes de désobéissance civile viennent immédiatement en tête : celle du droit des étrangers (aide et accueil des clandestins, combat contre les expulsions, refus de la délation, opposition aux arrestations, etc.) ; et celle de l'extension des droits et libertés des individus.
C'est en effet la crainte de la sanction qui dans l'esprit de la plupart d'entre nous fait que l'on respecte le droit, ou plutôt que le droit s'applique à nous.
La désobéissance se fonde sur un principe moral, la confiance en soi, qui encourage l'individu à refuser la loi commune et acceptée des autres, en se fondant sur sa propre conviction qu'elle est injuste et ne lui convient pas.
(La loi est injuste quand elle s'éloigne d'une exigence de justice. La loi (positive) en étant subordonnée à la Justice, ne fait qu'exprimer une exigence supérieure.
Conclusion. Même si, en théorie, les lois sont censées être justes, nous avons vu que ce n'est pas toujours le cas dans la pratique et dans les faits. Il peut donc être raisonnable de désobéir aux lois/ et cela peut même être un moyen pour s'affirmer en tant que conscience morale et homme libre.
À première vue, le savoir s'oppose à la croyance : savoir, c'est affirmer une vérité en s'appuyant sur des preuves objectives, des démonstrations, des raisonnements… alors que la croyance repose davantage sur la conviction intime, sur une forme d'intuition non réfléchie.
Désobéir à la loi peut sembler nécessaire dans certains cas. Néanmoins, la déso- béissance menace également toujours de remettre en cause le fonctionnement de la société voire de la dissoudre. Elle peut aussi aggraver une éventuelle situation de violence contre laquelle elle voudrait résister.
On peut désobéir en refusant de s'habituer, de s'accommoder à l'obéissance. On peut désobéir en cessant d'avoir peur (du chaos, du jugement des autres, de l'ostracisation, des conséquences…). On peut désobéir en cessant d'être zélé, de surobéir, de servir le/les tyrans, les autorités aliénantes.
Il est normal qu'un tout-petit désobéisse de temps à autre, car son cerveau en développement rend difficile le contrôle de ses gestes, de ses émotions et de ses pensées. De plus, le jeune enfant est motivé par le plaisir, c'est pourquoi il fait ce qu'il a envie de faire plutôt que ce qui lui est demandé.
La désobéissance civile est souvent tenue pour une forme d'action politique inoffensive. Et il est vrai qu'elle connaît de sérieuses limites. La première tient à la faiblesse de mouvements qui n'ont, généralement, pas de relais de pouvoir et se décident hors (voire contre) les organisations politiques établies.
La notion d'obéissance, y compris à la parole de Dieu, est toujours liée à la liberté. L'obéissance engage le chrétien à s'ouvrir à la volonté de Dieu, elle est un acte de foi qui incite à rechercher la volonté de Dieu dans les événements et les défis de la vie.
Dites-lui ce que vous attendez de lui
S'il y a une chose qu'ils ne font pas correctement, vous devriez leur expliquer clairement quelle est l'attitude à avoir, ainsi que les conséquences négatives s'ils ne la respectent pas (et les conséquences positives au cas où ils accompliraient ce comportement correct).
Soulignez que l'obéissance à une loi précise conduit à des bénédictions précises. Voici quelques exemples : Prenez quelques instants pour : Noter par écrit les bénédictions que vous voulez dans votre recherche d'emploi, d'un travail indépendant ou de vos études.
De façon générale, la soumission s'explique par des facteurs psychosociaux. Les individus obéissent à une personne autoritaire pour adopter un état d'agent c'est-à-dire qu'ils ne sont plus autonomes, oublient toute conscience et deviennent dépendant de la volonté d'autrui.