Il faut plutôt les croquer pour mieux les savourer et les tuer, estime M. Gonthier. Sinon, l'huître reste vivante deux heures et demie dans l'estomac."
"Lorsque vous mettez l'huître dans la bouche, il faut la mâcher et l'avaler. Si vous ne la croquez pas, elle peut continuer à sécréter par stress dans votre estomac des sécrétions qui peuvent être extrêmement indigestes", a-t-il expliqué rappelant ainsi l'importance de la tuer, directement dans la bouche.
Croquer ou ne pas croquer les huîtres, telle est la question
En réalité, il est conseillé de bien mâcher l'huître. Pour rappel, quand nous consommons des huîtres, ces dernières sont vivantes. C'est d'ailleurs essentiel qu'elles le soient puisque cela signifie qu'elles sont fraîches.
Il aspire le corps mou avec délectation et le garde en bouche comme un chewing-gum. “Il faut mâcher lentement pour avoir tous les arômes”, explique cet ostréiculteur de Bouzigues, petit village de pêcheurs, où il tient également un restaurant de fruits de mer.
Conserver le premier jus
Quand on ouvre une huître, il y a un geste fondamental à ne pas oublier : jeter l'eau qui s'y trouve car elle est très salée.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
De même, assaisonnez vos huîtres avec un filet de jus de citron, plutôt qu'avec du vinaigre, car la vitamine C du citron favorise l'assimilation du fer.
Les huîtres peuvent transmettre des virus spécifiquement humains tels que les norovirus, virus des gastro-entérites. Du fait de sa physiologie, l'huître concentre les virus dans ses tissus digestifs où ils ne peuvent pas se multiplier, mais y persister un à deux mois en se liant à des ligands spécifiques.
Les puristes diront qu'une huître crue se consomme nature, sans aucun accompagnement. Il est cependant possible de manger les huîtres avec un filet de jus de citron ou un vinaigre aux échalotes. Rien de plus afin de ne pas dénaturer le goût. Côté boisson, le mieux pour accompagner votre dégustation reste le vin blanc.
Lors d'une intoxication d'huitres les symptomes s'exprime généralement par une diarrhée, des nausées ou des vomissements, des douleurs abdominales, de la fièvre ainsi qu'une sensation de fatigue. Des troubles de la vision peuvent également apparaître dans les cas les plus graves (botulisme).
C'est un système de comptage qu'avaient développé nos lointains ancêtres pour tout ce qui touchait la vie quotidienne. Ils comptaient tout par douze, et ce, pour une raison très pratique. Le comptage se faisait avec le pouce en comptant les phalanges des autres doigts.
Les précautions à prendre. Les huîtres doivent être consommées vivantes si elles sont crues. Si vous les mangez chaudes, elles doivent également être vivantes lors de la préparation. Une astuce pour vérifier leur état est de toucher le liseré noir du manteau avec la pointe d'un couteau.
Un foie mal en point est un foie encrassé par les toxines, qui s'accumulent notamment au moment des fêtes. Mais comment l'éviter ? Petits fours arrosés par un bon champagne, huîtres, foie gras, saumon fumé, dinde aux marrons, bûche à la crème, sans oublier le traditionnel plateau de fromages.
Nos confrères belges de 7sur7 confirment que le citron est aussi à proscrire avec les huîtres et le caviar. Il ne faut ainsi surtout pas poser une tranche de l'agrume sur ces poissons et fruits de mer au risque de les cuire.
Manger régulièrement des huîtres est aussi très bon pour limiter les impacts du cholestérol ainsi que toutes les maladies cardio-vasculaire. Vu que l'huître contient très peu de sucre, c'est un produit hypocalorique donc très bon pour le régime. Toute vitamine absorbée intervient à plusieurs niveaux.
«Les personnes qui souffrent d'insuffisance cardiaque doivent limiter strictement leurs apports en sel», rappelle Gérald Kierzek, médecin aux urgences de l'Hôtel-Dieu.
Videz l'eau de la coquille et disposez l'huître sur l'assiette. Elle refera rapidement son eau, preuve qu'elle est bien vivante. Une fois ouverte, touchez l'huître avec la pointe de votre couteau. Si l'huître est bien vivante, elle se rétractera sous la pointe du couteau.
Les lipides présents dans l'huître sont principalement des acides gras insaturés (oméga 3) ce qui la rend moins grasse que la viande rouge. L'huître contribue à réduire le mauvais cholestérol et permet ainsi d'éviter certaines maladies cardiovasculaires.
Les huîtres sont riches en purines, substances à l'origine de l'acide urique. Leur consommation peut contribuer à augmenter la concentration d'acide urique dans le sang. Les personnes souffrant de la goutte présentent un taux sanguin d'acide urique anormalement élevé. Elles doivent donc les consommer avec précaution.
Grâce à cela, vous pourrez la tuer, mieux la digérer et garder plus longuement en bouche toutes ses saveurs. Si vous l'avalez d'un coup, elle peut rester vivante dans l'estomac jusqu'à deux heures et demie. On vous aura prévenu.
En conclusion, ne mangez pas des huîtres si celles-ci sont mortes, c'est-à-dire qui ne bougent pas ou si elles présentent une odeur suspecte (elles doivent dégager une bonne odeur de mer et d'iode).
Conserver les huîtres à la bonne température
Sous un climat inadapté, l'huître périt et provoque une émanation désagréable, en plus de représenter un danger pour la santé. La plage adéquate pour garder la qualité des huîtres est comprise entre 5° C et 15 °C.
Une fois ouverte, l'huître doit être consommée sous deux à trois heures grand maximum : n'envisagez pas un retour au frigidaire pour consommation le lendemain.
Pour se protéger, l'huître entoure le grain avec de la nacre. Plusieurs couches de nacre se déposent sur le grain, l'une après l'autre, comme les peaux d'un oignon. La petite boule de nacre grossit, jusqu'à devenir une belle perle ! On les appelle des « perles fines ».
L'huître plate (Ostrea edulis, l'huître traditionnelle locale, qui n'est presque plus exploitée) a une méthode à peine plus folichonne : le mâle, toujours aussi peu passionné, lance ses spermatozoïdes dans l'eau pour qui en veut, et la femelle les attrape au vol pour les féconder.