La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Les femmes atteintes de maladie cardiaque sévère, d'hypertension artérielle ou de certaines formes de diabète ne peuvent prendre la pilule ; de même que celles qui ont des antécédents de phlébite ou d'embolies.
Il n'existe aucun lien entre la stérilité et la prise de la pilule contraceptive.
« Le risque majeur avec les pilules œstroprogestatives, c'est la thrombose qui peut provoquer une phlébite ou une embolie pulmonaire, assure Bernard Hédon. Entre 10 et 20 femmes perdent la vie à cause de la pilule.
Une patiente peut arrêter la contraception après un an d'aménorrhée si celle-ci survient après 50 ans, et après deux ans d'aménorrhée si elle survient avant 50 ans. En Angleterre, les recommandations proposent l'arrêt de la contraception à 55 ans, même pour les patientes présentant encore des cycles menstruels.
La méthode Ogino-Knaus (aussi appelée méthode du calendrier)
Elle se base sur le seul calcul de la période de fertilité en se fondant sur la longueur des derniers cycles menstruels. En gros, elle consiste à ne pas avoir de rapports sexuels pendant les 5 jours précédents l'ovulation et les deux jours qui la suive.
Un contraceptif hormonal peut modifier le niveau naturel des hormones de l'organisme et possiblement provoquer de changements sur la santé mentale. Les facteurs environnementaux et sociaux sont également susceptibles de jouer un rôle dans le risque de développer une dépression (7).
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
En tête de ce classement figure le stérilet au lévonorgestrel qui serait fiable à 99,8%. Arrive ensuite la pilule œstroprogestative et la pilule progestative avec 99,7% de fiabilité. Ainsi, 0,3 femmes sur 100 sont tombées enceinte alors qu'elles prenaient ces pilules.
Il est également possible de commencer une plaquette de pilule à tout moment du cycle, mais dans ce cas, la protection ne commence que 7 jours après la première prise de pilule. En cas de rapport sexuel pendant cette période, il faut utiliser un préservatif ou une autre contraception locale.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Contraception : non, la pilule ne fait pas grossir mais change la forme du corps.
Le stérilet au cuivre ou dispositif intra-utérin (DIU)
Il s'agit du moyen de contraception le plus utilisé au monde. Le stérilet en cuivre est un petit dispositif en cuivre et en plastique sans hormone. Il existe en plusieurs tailles pour s'adapter à la plupart des utérus.
La pilule est considérée comme un moyen contraceptif très sûr. L'efficacité est de 99,7%. Par contre, en cas d'oubli, de vomissements dans les trois heures suivant la prise de la pilule, ou d'interaction avec certains médicaments (antibiotiques par exemple), son efficacité peut chuter à 91%.
De nombreuses études mettent en évidence une corrélation entre la prise de pilule et l'augmentation du risque de développer un cancer du sein. Ce risque augmenterait avec la durée de prise du traitement.
Selon une autre étude citée par la BBC, la pilule influence aussi les changements de formes: à la puberté, oestrogène et progestérone ont une incidence sur le corps –hanches plus larges, poitrine croissante– car ces hormones modifient la répartition de la graisse dans le corps.
Selon Ellen Wiebe, l'instabilité émotionnelle n'est pas rare chez des femmes qui disent ne plus être elles-mêmes sous pilule. Ces fluctuations peuvent être ponctuées par des symptômes précis, observe la chercheuse, tels que des crises de larmes, la prédisposition à être en colère et irritable.
Des recherches précédentes ont déjà fait le lien entre pilule contraceptive et dépression. En 2016, une étude observationnelle, parue dans JAMA Psychiatry, indique que le risque de prendre des anti-dépresseurs était multiplié par 1,23 chez les femmes prenant la pilule.
Dans les méthodes actuelles, cette substance entre dans la composition des principes actifs de nombreux spermicides. De même, les chercheurs attribuent au miel et aux dattes de véritables propriétés contraceptives.
Même si l'homme se retire à temps, une grossesse est toujours possible. Beaucoup d'experts pensent que le pré-éjaculat peut entraîner suffisamment du sperme dans l'urètre provenant d'une éjaculation précédente pour déclencher une grossesse.
La pilule du lendemain est une contraception d'urgence qui permet d'éviter une grossesse non désirée après un rapport sexuel non ou mal protégé.
La réponse de l'expert
Oui, c'est tout à fait possible. Rien ne vous empêche de faire moins de 7 jours d'arrêt. Notez que vous pourrez tout de même avoir des saignements, mais ils seront sans doute moins importants. La sécurité contraceptive sera bonne tous les jours, y compris, bien sûr, les 2 jours d'arrêt.
Vous avez 35 ans ou plus et vous fumez
Les méthodes de contraception suivantes peuvent être utilisées sans restriction : La contraception progestative : pilule microprogestative, progestatif injectable ou implant progestatif. Les dispositifs utérins implantables (stérilets) au cuivre ou au lévonorgestrel.
Quel contraceptif est le mieux adapté à une adolescente ? Dr Claire Jeandel : "Une pilule classique en première intention. Les jeune filles ont très peu de risque de complications sous pilule. De plus, elle doivent avoir une contraception efficace car l'activité des ovaires entraîne une forte fertilité à cet âge".