L'idée est simple, un octave correspond à un doublement de la fréquence sonore, et un octave est divisé en 12 intervalles égaux, 12 demi-tons. Eh oui, c'était avant la révolution Française, sinon on aurait imposé une gamme avec 10 demi-tons…
Dans l'échelle diatonique naturelle — c'est-à-dire sans altérations —, le demi-ton diatonique existe d'une part entre les notes mi et fa, d'autre part entre les notes si et do ; les autres intervalles conjoints sont des tons. Le demi-ton diatonique a une fonction attractive.
Tout simplement (!?) parce que l'intervalle entre Mi et Fa et entre Si et Do n'est que d'un demi-ton. Finalement l'octave est divisée en 12 demi-tons et la gamme majeure repose sur les intervalles ton, ton, demi-ton, ton, ton, ton, demi-ton.
Le découpage de l'octave en 12 intervalles est mathématiquement optimal : il permet une quinte la plus juste possible, dans un format compact, et dans un tempérament égal (avec des intervalles égaux).
Les tons et demi-tons sont facilement visualisables sur les instruments à clavier. Un ton correspond à l'intervalle entre deux touches blanches séparées par une touche noire. Un demi-ton correspond à l'intervalle entre deux touches blanches sans qu'elles soient séparées par une touche noire.
Un demi-ton est dit : Chromatique, lorsqu'il sépare deux notes de même nom, par exemple Do et Do♯ Diatonique, lorsqu'il sépare deux notes de noms différents, par exemple Do et Ré♭
Histoire. Les douze notes de l'échelle chromatique trouvent leur origine dans le cycle des quintes et l'accord pythagoricien. Les travaux de Marin Mersenne ont cherché à trouver une progression naturelle entre les notes.
Guido d'Arezzo, un moine italien du 11e siècle.
Connaitre l'ordre des notes
Il faut bien apprendre et connaître l'ordre des notes, à la fois dans l'ordre ascendant : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do mais aussi dans l'ordre inverse, à savoir Do, Si, La, Sol, Fa, Mi, Ré, Do. Les notes sont placées sur les lignes et interlignes d'une portée.
La musique : une histoire de proportion
Dès l'Antiquité, Pythagore a réussi à calculer mathématiquement les rapports sonores des intervalles musicaux les plus harmonieux. On mesure l'intervalle séparant deux notes en calculant le rapport de fréquences entre la note la plus aiguë et la note la plus grave.
Pythagore fut donc le premier à établir les quatre consonances fondamentales de la gamme musicale que sont l'unisson (de rapport 1/1), l'octave (1/2), la quinte (2/3) et la quarte (3/4).
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Le début de certains mots donnent en effet la gamme 'Ré', 'Mi', 'Fa' et ainsi de suite. Tout cela va évoluer : au 16e siècle, Anselme de Flandres, membre de la chapelle du duc de Bavière à Munich, ajoute le 'Si', avec les premières lettres des mots du dernier vers.
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
En solfège, le ton correspond à la seconde majeure. -fa, etc. Le ton est le complémentaire de la quarte pour former une quinte (voir l'article gammes et tempéraments). Traduit en addition d'intervalles, on posera : une quarte plus un ton valent une quinte.
La référence
C'est donc le hautbois qui, plus long à accorder, donne le la aux instruments à cordes ainsi qu'aux autres pupitres.
Certains mots français n'ont pas une orthographe unique, comme ce petit mot qui désigne ce qui sert à ouvrir ou à maintenir (plan du Robert). Historiquement, « clef » est premier (1080), issu du latin « clavis », « clef, loquet, barre » : le « v » latin devient « f » en français.
(Musique) Clé qui indique le sol n o 3, proche du la du diapason, et qui concerne les sons aigus. Elle est représentée par le signe ? et se place en début de portée, sur la deuxième ligne en partant du bas.
La clé de Fa placée sur la quatrième ligne de la portée
Les 8 notes de la gamme de Do majeur écrites en clé de fa. Les notes de musique de la clé de fa quatrième ligne sont utilisées pour écrire les partitions de piano, clavecin, orgue, harpe, violoncelle, guitare basse, trombone, basson, timbales, tuba…
À Retenir : dans l'ordre suivant : do(C), ré(D), mi(E), fa(F), sol(G), la(A), si(B), do(C), ré(D),… Pour les apprendre, il suffit de les répéter en boucle dans la tête, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré…
Etymologie du nom des notes de musique
C'est Guido d'Arezzo, théoricien de la musique qui, en 1028, s'inspira d'un hymne des vêpres pour trouver un nom à chaque note de l'octave. Dans un premier temps, la gamme utilisée par Guido d'Arezzo ne comportait que 6 notes. On a donc obtenu : ut, ré, mi, fa, sol, la.
Le premier élément fondamental à prendre en compte pour chanter correctement, est la manière dont vous vous tenez. Prenez garde à votre posture. Assis ou debout, vous devez garder le dos bien droit. Votre corps ne doit pas se balancer d'un côté ou de l'autre et votre tête doit rester droite.
Gamme mineure mélodique
ensemble de sept notes de la gamme tempérée, séparées par des intervalles dans l'ordre suivant (en descendant) : 1 ton - 1 ton - 1/2 ton - 1 ton - 1 ton - 1/2 ton - 1 ton. Exemple en la mineur : la - sol - fa - mi - ré - do - si - la.
Ainsi la première note de la gamme aura le degré I, la deuxième le degré II, la troisième le degré III, etc...