On connaît globalement les causes : l'exclusion du logement, le chômage, une séparation de couple, les sorties d'hôpitaux psychiatriques ou de structures de l'aide à l'enfance.
En fait, cela peut s'expliquer par le fait que d'un côté, il y a de plus en plus de travailleurs pauvres (les personnes qui travaillent mais gagnent moins de 800 euros par mois) et que de l'autre, le prix des logements augmente ; beaucoup de personnes rencontrent donc des difficultés pour se payer un endroit où habiter ...
Le décalage hommes-femmes parmi les sans-domicile tient aussi aux conditions de perte du logement. Le chômage, leur passage par la prison ou par l'hôpital sont les causes généralement avancées par les hommes.
«Il y a plein de raisons pour lesquelles un SDF refuse d'être mis à l'abri: ne pas être en communauté, certains sont dans des situations psychologiques très compliquées, d'autres souhaitent rester en couple, d'autres sont avec des animaux domestiques (...).
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.
D'après l'étude menée par l'INSEE, en France 24% des adultes sans-abris sont des actifs occupés. Ils occupent majoritairement des emplois précaires qui offrent de faibles rémunérations et peu de protections. 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers.
Parmi les 57 % qui ont perdu leur logement, 35 % sont dans cette situation suite à un événement familial (séparation, décès, violence, etc.), 30 % ont des difficultés économiques (licenciement, impayé de loyers, etc.), 11 % sont dans cette situation suite à une mobilité géographique (hors motif familial ou économique), ...
Pour aider ces personnes en situation d'extrême précarité, de nombreux dispositifs d'urgence existent : hébergement en hôtel, distribution de nourriture ou de vêtements… « On ne sort pas de la rue grâce à un simple hébergement d'urgence, explique pourtant Manuel Domergue, directeur d'études de la Fondation Abbé Pierre.
Les SDF morts en 2020 avaient en moyenne 48 ans, selon un recensement. C'est trente années de moins que l'espérance de vie moyenne du reste de la population.
Le salaire mensuel chez Foyer Notre Dame Des Sans Abris est compris entre environ 1 536 € par mois pour le poste "Maître de Maison (H/F)" et 2 264 € par mois pour le poste "Chargé de Réseau (H/F)".
À Paris : 83 % des SDF sont d'hommes et 17 % des femmes.
En ce sens, cela peut effectivement arriver à tout le monde d'être ponctuellement sans logement, mais nous ne disposons pas tous des mêmes ressources (sociales, économiques, psychologiques…)
La préfecture d'Ōsaka a le plus de sans-abri : 4 302, suivi par Tōkyō avec 3 428, Kanagawa avec 1 804 et Fukuoka avec 1 237.
Les SDF sont des personnes privées de logement personnel, dormant dans un endroit non prévu pour l'habitation (rue, jardin public, gare, etc.), ou bien hébergées en urgence, ou pour une durée plus longue, par une association ou un organisme d'aide.
1 – Les jeunes SDF : une jeunesse en difficulté
À partir des années 1960, le jeune qui sortait de l'école dut s'insérer, c'est-à-dire trouver une place sur le marché de l'emploi. Depuis la crise des années 1980, il est difficile de trouver un moment appelé « insertion ».
Il y a plusieurs solutions d'hébergement. Si une place est disponible, vous serez dirigé vers des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). D'autres possibilités existent à terme : studios d'insertion, résidences sociales, maisons relais, appartements de coordination thérapeutique (ACT).
Le 115 : si vous êtes seul, dans la rue, sans solution de logement, appelez le 115. Le Samu Social vous informe sur les possibilités d'hébergement d'urgence, d'accueil de jour, sur les lieux de distribution de repas, sur les structures de soins et sur les services sociaux du département où vous vous trouvez.
Se tourner vers une association qui aide au logement
Les associations de lutte contre l'exclusion telles que la Croix Rouge ou Emmaüs offrent un accueil et un accompagnement à toute personne en situation de détresse médicale, sociale ou psychique.
La répartition des SDF est inégale. Le 18e et le 19e (Nord-Est) sont les arrondissements de la capitale qui en comptent le plus. Ils ont vu leur nombre augmenter de 70 % et 50 % en un an. Un résultat qui s'explique par la présence de camps de migrants.
80% des SDF vivent seul.es
D'autres ont trébuché sur un accident de vie – et personne n'était là pour les relever… Avant tout, les personnes sans-abri sont des personnes privées de cercle social. La solitude est leur véritable point commun.
Lutter contre la précarité et les exclusions, favoriser l'insertion des jeunes et des personnes en difficulté, accompagner les sans-abris… Autant d'objectifs communs à nos emplois en association. L'essentiel de nos offres sont des postes de travailleurs sociaux.
En France, le sigle SDF (sans domicile fixe) reste le plus utilisé depuis son apparition au cours du XIXe siècle. Il regroupe les significations de sans-logis, sans-abri, clochard, vagabond, mendiant...
Si vous devez dormir dans la rue la nuit, installez-vous dans un endroit où d'autres sans-abris passent la nuit. Vous serez bien moins suspect et la police laisse probablement dormir les SDF tranquilles à cet endroit. Méfiez-vous tout de même des autres sans-abris qui essayeraient de vous intimider ou de vous voler.
Personne sans logement. Synonyme : clochard, sans-logis, S.D.F., vagabond.