Les premiers heurts ont lieu à Jérusalem le 10 avril 2021 puis à Jaffa, dans un contexte de tensions religieuses exacerbées par la coïncidence des calendriers. Des revendications nationalistes se font jour le 6 mai 2021 autour du quartier disputé de Cheikh Jarrah.
L'année 1948 signe la nakba (« la catastrophe ») pour le peuple palestinien : la proclamation de l'État d'Israël par David Ben Gourion et la première guerre israélo-arabe, qui contraint les Palestiniens à s'exiler massivement. Cet événement marque le début du long conflit israélo-palestinien.
Son origine provient du refus opposé par la Ligue arabe de reconnaître le partage de la Palestine décidé par l'ONU en novembre 1947 à la suite de la décision de la Grande-Bretagne de renoncer à son mandat datant de 1919.
Les États-Unis et l'Union européenne via l'UNRWA en sont les principaux contributeurs. Depuis les années 2000, l'Union européenne a financé l'UNRWA de 1,6 milliard d'euros. Depuis les années 1990, les États-Unis ont donné en assistance 5 milliards de dollars aux Palestiniens et 5,6 milliards à l'UNRWA depuis 1950.
"Une attaque préventive" d'Israël contre le Jihad islamique
L'armée israélienne a présenté son opération comme une "attaque préventive" contre le Jihad islamique, la justifiant par leurs craintes de représailles du Jihad islamique après l'arrestation de Bassem al-Saadi.
Carte d'identité Capitale : les principaux ministères sont installés à Ramallah. Jérusalem-Est est revendiquée pour être la capitale du futur Etat palestinien.
La Palestine (ce nom signifie «Pays des Philistins») désignait au début du 1er millénaire avant JC une région occupée par les Philistins, sur le littoral proche-oriental, de Gaza à Jaffa. Les Philistins étaient l'un des mystérieux «Peuples de la mer» qu'évoquent les chroniques égyptiennes.
Sous mandat britannique à partir de 1920, la Palestine est finalement partagée par l'ONU en 1947 avant que David Ben Gourion ne proclame l'indépendance d'Israël en 1948.
En 2020, Israël normalise ses relations diplomatiques avec au moins 5 pays : les Émirats arabes unis et Bahreïn lors des « Accords d'Abraham » (15 septembre), le Soudan (23 octobre), le Maroc (10 décembre) et le Bhoutan (12 décembre).
Palestiniens : Le conflit israélo-arabe est le nom donné aux relations tendues entre l'État d'Israël et les États arabes environnants, depuis la création d'Israël le 14 mai 1948 .
Sénégal, Tunisie, Afrique du Sud : ces pays africains soutiens historiques des Palestiniens. Manifestation pro-palestinienne à Tunis.
Après trois réunions d'urgence sur le conflit israélo-palestinien, le Conseil de sécurité de l'ONU n'est toujours pas parvenu à un accord commun, en raison du blocage d'un pays : les Etats-Unis.
La France est résolument engagée pour une solution au conflit israélo-palestinien selon les paramètres internationalement agréés : deux Etats vivant en paix et en sécurité le long de frontières sûres et reconnues ; des frontières tracées sur la base des lignes de 1967, avec des échanges de territoires mutuellement ...
Aujourd'hui, le conflit israélo-palestinien porte sur plusieurs enjeux, dont la reconnaissance des deux peuples, leur territoire respectif - y compris le statut de la ville sainte de Jérusalem - et le statut de quelque 4 millions de Palestiniens déplacés en raison des conflits.
Les Palestiniens sont, très majoritairement, des musulmans sunnites. Selon les estimations, les chrétiens représenteraient entre 3 et 6% de la population ; ils appartiennent à différentes confessions. Les Samaritains sont quelques centaines et les karaïtes quelques milliers.
2,8 % du PIB du pays provient de l'activité agricole. Israël importe d'importantes quantités de céréales mais est totalement suffisant pour les autres produits agricoles. De nombreuses variétés d'agrumes (notamment oranges, pamplemousses et citrons) sont développés par les producteurs israéliens.
Paris estime "ne pouvoir entretenir aucun contact avec le Hamas tant que les trois conditions du Quartette (renonciation à la violence, reconnaissance du droit d'Israël à exister, reconnaissance des accords signés entre Israël et l'OLP) n'auront pas été remplies".
Le gouvernement marocain a accepté la communauté juive sur son territoire même après la création de l'État d'Israël en 1948, facilitant les liens diplomatiques entre les deux États. Certaines villes marocaines possèdent des mellahs (quartiers juifs), notamment celle de Marrakech.
L'histoire des Arabes en Palestine débute avec les premiers pèlerinages Ghassanides en Terre sainte, durant la période byzantine. À la suite de la conquête musulmane, des Arabes s'installent en Palestine.
Dans l'usage courant, le plus ancien est « pays de Canaan » (Canaan désigne un peuple). Les Juifs appelaient la région Eretz Israël, la terre d'Israël, qui fut divisée après la mort du roi Salomon entre les royaumes d'Israël au nord et de Juda au sud.
Israël est le nom que s'est donné, selon la Bible, Jacob, fils d'Isaac et petit-fils d'Abraham, d'après une expression hébraïque qui signifie : «Dieu s'est montré fort». Jacob aurait en effet combattu toute une nuit contre un homme qui se révéla être un ange envoyé de Dieu.
La colonisation israélienne des territoires palestiniens.
Au VIIe siècle, les armées arabes musulmanes lancées à la conquête du Moyen-Orient depuis le Nord de l'Arabie envahissent ce petit territoire, qui reste sous domination musulmane jusqu'au début du XXe siècle.
Les deux récits de l'enfance de Matthieu et Luc indiquent que la naissance de Jésus eut lieu sous le règne du roi Hérode le Grand : « Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode » (Mt 2, 1) ; « Du temps d'Hérode, roi de Judée, [...]