Enfin, la somnolence après le déjeuner peut être due à une baisse de notre température corporelle qui se produit naturellement entre 13h00 et 15h00. Cette baisse déclenche la libération d'une hormone appelée mélatonine, qui provoque le sommeil.
Une sieste en après-midi, entre 12 h et 15 h, peut être bénéfique et vous donner le surplus d'énergie requis pour finir la journée. Faites la sieste dans un endroit calme, sombre et tranquille ; un lit est tout indiqué pour optimiser votre confort.
hypersomnies centrales (narcolepsie avec ou sans cataplexie) : elles sont dues le plus souvent à une dégénérescence de certains neurones dans le cerveau qui entraîne des accès de sommeil, avec ou sans cataplexie, c'est-à-dire une perte soudaine du tonus musculaire. C'est une maladie rare.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.
Bougez ! Après plusieurs heures en position assise, votre corps n'est pas au mieux de sa forme. Si vous en avez la possibilité, prenez une pause et faites une marche rapide de dix minutes. Si c'est plus simple pour vous, vous pouvez également faire quelques étirements ou un peu de yoga.
Enfin, la somnolence après le déjeuner peut être due à une baisse de notre température corporelle qui se produit naturellement entre 13h00 et 15h00. Cette baisse déclenche la libération d'une hormone appelée mélatonine, qui provoque le sommeil.
La plupart du temps, la fatigue n'est que passagère. Tout rentre dans l'ordre après une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de congés. Mais "si la fatigue ne cède pas après un week-end de repos et perdure plus de 15 jours sans cause particulière, il faut consulter un médecin", estime le Dr Cozon.
Et la fatigue ? La fatigue est un autre symptôme bien connu de la dépression. Elle est non seulement physique : manque d'énergie, somnolence... Mais aussi psychologique : troubles de la concentration, absence d'entrain, perte d'intérêt au travail mais aussi dans les loisirs...
La sieste idéale
La période de 12h à 15h est un moment naturel de baisse de vigilance. Il s'agit du fameux petit coup de barre post-déjeuner ! C'est alors le moment idéal pour faire la sieste si vous en avez la possibilité.
Si la sieste est trop longue, la personne pourrait tomber dans un sommeil paradoxal et se réveiller encore plus fatiguée. C'est pourquoi les personnes qui font une sieste trop longtemps durant la journée se sentent souvent de mauvaise humeur ou irritées à leur réveil.
Faire une sieste de courte durée permet de se relancer, de se donner un petit coup de boost pour quelques heures. Une sieste courte ne vous permettra pas de récupérer votre « sommeil en retard » mais vous redonnera un coup de pouce pour mieux vous concentrer et rester bien éveillé quelques heures supplémentaires.
Des troubles du sommeil
La fatigue peut être telle que l'organisme est déréglé, idem s'il s'agit de fatigue mentale. Des troubles du sommeil peuvent alors apparaître tels que l'insomnie ou l'hypersomnie, des difficultés d'endormissement, des réveils fréquents, etc.
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
Elle est présente chez tout le monde, peu importe l'âge. Oui, mais quelle est sa durée idéale ? Les nourrissons et les enfants jusqu'à l'âge de trois à quatre ans peuvent faire des siestes de plus de trois heures. Chez l'adulte, la durée idéale de la sieste doit être comprise entre 10 et 20 minutes, entre 13 h et 15 h.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer. La fatigue est un manque d'énergie, une lassitude ou un épuisement généralisés.
La fatigue liée au cancer est beaucoup plus importante. Cette sensation d'épuisement, non liée à un effort particulier, voire d'affaiblissement général de l'organisme (asthénie) n'est pas comparable aux ressentis d'une fatigue "normale". Elle perdure même après une nuit de sommeil.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
Mais que signifie trop dormir ? Une hypersomnie se caractérise par une somnolence excessive, soit une nuit de plus de 9 heures de sommeil. Ce trouble se manifeste par une fatigue sans raison apparente, une incapacité à se lever le matin et des somnolences importantes au cours de la journée.
Jennifer Zaslona, spécialiste du sommeil
En tant qu'adultes, si nous dormons suffisamment et régulièrement la nuit, il ne devrait pas être nécessaire de faire des siestes pendant la journée. Se reposer régulièrement pendant plus d'une heure pourrait même avoir un impact négatif sur la santé.
On parle alors d'ivresse du sommeil, ou "sleep drunkenness" selon les scientifiques anglophones. "Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes" précise le chercheur.