Le besoin compulsif de comprendre, peut traduire une recherche de contrôle, la vaine tentative de contenir ce qui nous contient, de comprendre ce qui nous dépasse (…qui nous comprend), ce qui est proprement impossible.
Présomptueux : Définition simple et facile du dictionnaire.
Pratiquer la pleine conscience peut vous aider à comprendre que vous n'être pas obligée de vous arrêter sur toutes les pensées qui vous traversent l'esprit. Plutôt que de les analyser, vous pouvez simplement les observer et les laisser vous traverser, sans vous y attacher. »
La précrastination c'est la tendance à vouloir tout faire tout de suite. C'est le fait de s'empresser d'accomplir une tâche donnée aussitôt qu'elle se présente.
Le contrôle compulsif est la dérive d'un individu qui l'amène à vouloir tout contrôler, tout diriger ou tout superviser sans forcément en avoir conscience. Dirigé au départ vers soi, en contrôlant ses sentiments, ses émotions et même ses pensées, le contrôleur compulsif étend son champ d'action aux autres.
Les personnes psychorigides sont également peu chaleureuses, voire froides, même avec des personnes qu'elles apprécient. Elles ont aussi généralement un côté obsessionnel et perfectionniste à l'extrême, qui les pousse à vouloir tout gérer, tout contrôler (tout doit être organisé, planifié. Tout doit être rangé...).
Lorsque nous sommes bloqués au niveau des idées, des sentiments et de la volonté, mettre le corps en mouvement nous aide à sortir de l'immobilisme de la sédentarité physique qui se cristallise en sédentarité psychique.
On ne naît pas psychorigide, on le devient. Selon la théorie psychanalytique, il s'agirait de personnes qui auraient trop idéalisé leurs parents : elles éprouveraient ainsi une grande satisfaction à se conformer à des règles, de la même façon, qu'enfant, elles obéissaient aux adultes.
L'idée de la perfection est intimement liée au regard des autres. Soit cela peut corréler avec le désir de montrer que nous avons « réussi » ; soit cela peut être lié à l'idée que nous sommes moins bien et donc que nous devons compenser.
Un manque existentiel
Pour d'autres, « cette exigence de “tout, tout de suite” est la crainte d'un “plus jamais rien”, affirme Catherine Aimelet-Périssol. Ils brassent l'air pour se donner un instant l'illusion d'avoir comblé un manque existentiel. Puisque l'attente laisse place au vide, il faut le remplir, et vite ».
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Autrefois appelé hystérie, l'histrionisme est aujourd'hui défini comme un trouble de la personnalité très expansif qui vise à combler ou entretenir un besoin permanent d'attention. C'est l'amélioration de l'image de soi qui, dans la plupart des cas, permet au patient de sortir de ce trouble.
La philosophie du «tout ou rien» est très présente chez les perfectionnistes. Des pensées telles que «si mon travail n'est pas parfait, il ne vaut rien» et «je dois exceller en tout» sont courantes. La personne qui adopte cette philosophie fait peu de nuance, se perçoit comme un échec et a peu d'estime d'elle-même.
Arrêter d'en faire trop : s'organiser et déléguer
Si on avait plusieurs vies ce serait simple de tout faire, et bien qui plus est. Mais comme le temps nous est compté, il est nécessaire de le gérer au mieux : découper, anticiper et rentabiliser au maximum chaque minute.
Stress: apprenez à déléguer
Au point de créer des blocages, comme remettre au lendemain une tâche qu'on ne peut pas exécuter à la perfection. Un bon moyen de se débarrasser de cette manie est d'apprendre à accepter de se faire aider, en déléguant plus, par exemple.
LES TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ : QU'EST-CE QUE C'EST ? Les troubles de la personnalité sont caractérisés par des schémas omniprésents et persistants de pensées, de perception, de réaction et de relations entrainant une souffrance pour la personne et/ou nuisent considérablement à sa capacité à fonctionner.
La personne rigide a des critères de perfection qui sont très élevés ainsi qu'une grande exigence envers elle-même. C'est la raison pour laquelle ce genre de personne critique beaucoup. Elle se critique elle-même tellement qu'elle fait tout pour ne pas se faire critiquer par les autres.
Le trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive est caractérisé par une préoccupation omniprésente pour l'ordre, le perfectionnisme et le contrôle (sans place pour la flexibilité ou l'efficacité) qui, en fin de compte, interfère avec l'accomplissement d'une tâche.
Le psychorigide ne se remet jamais en question... Ce comportement peut glisser vers le type dictateur ou encore manipulateur, ... On détruit l'autre et soi par le biais de tel comportement. Ce sont des personnes qui "victimisent" l'autre.
Prendre les choses à cœur, ce n'est pas quelque chose de négatif. En fait, c'est juste une question de curseur et de dosage. Si tu as la sensation que ce qui se passe autour de toi t'impacte trop au niveau émotionnel, que cela prend beaucoup de place dans ta tête, tu es au bon endroit.