Pleurer plus souvent ou sans savoir pourquoi peut évoquer une affection mentale telle qu'une dépression, de l'anxiété, une dépression post-partum ou un trouble bipolaire. Si vous pensez que vos pleurs sont liés à un problème de santé mentale, il est nécessaire de consulter votre médecin généraliste.
Causes pathologiques
Si cela semble trop complexe et si l'on n'arrive pas à exprimer ses sentiments, il faut consulter un psychologue ou psychiatre afin d'en connaître la cause. Pleurer de manière régulière sans savoir pourquoi peut relever du pathologique et d'une dépression.
Pleurer par émotion se reflète chez une personne dont les larmes coulent souvent à travers de gros sanglots, suite à une souffrance due à une situation difficile à accepter. La personne laisse son mental la diriger et s'apitoie inconsciemment sur son sort en entretenant ses peurs et ses culpabilités.
On peut également se détendre les sourcils, car lorsque l'on est triste, ceux-ci ont tendance à se resserrer. Se pincer la peau entre le pouce et l'index stoppe également immédiatement les larmes. Si vous voulez cacher votre tristesse face à quelqu'un, pensez à pincer votre main dans votre dos, c'est plus discret.
La fatigue émotionnelle au niveau de l'individu
Intérieurement, le sujet fatigué émotionnellement ressent une fatigue chronique au travail, physique et mentale, un sentiment d'être vidé et d'une difficulté à être en relation avec les émotions des autres, ce qui rend le travail de plus en plus difficile.
Lorsque pleurer devient fréquent, engendre une souffrance morale, ou des difficultés relationnelles, il est essentiel de consulter un professionnel afin de rechercher une maladie mentale. Les pleurs peuvent montrer la souffrance émotionnelle, et alerter sur un mal-être plus profond.
"Il existe une petite preuve que des hormones du stress peuvent être sécrétées par les larmes lorsque l'on pleure en réaction au stress ou aux émotions négatives, en comparaison avec les larmes non émotionnelles", déclare Lauren Bylsma.
Définition de pleureur
➙ pleurard, ➙ pleurnicheur.
Faut-il se retenir ? Sûrement pas. Certaines personnes, sans craquer, ressentent un fréquent besoin de pleurer. Elles sont sujettes à des irrégularités d'humeur, une instabilité psychique source de souffrance et de conflits.
La production de ces hormones par les glandes surrénales induit une demande accrue d'adénosine triphosphate (ATP), la molécule énergétique utilisée par les organes. Les réserves d'ATP diminuent donc comme après un effort physique. Le taux de cortisol baissant aussi, l'organisme ressent une faiblesse.
Les larmes d'émotion contiennent plus de protéines que les autres types de larmes, de même que des hormones, du manganèse et du potassium. Selon des chercheurs de l'Université de la Floride du Sud, pleurer permettrait d'en rétablir les taux dans le corps, ce qui contribue à conserver l'organisme en bonne santé.
Lorsqu'on pleure, les vaisseaux sanguins autour des yeux se dilatent ce qui contribue au gonflement. En produisant beaucoup de larmes, vous augmentez cette dilatation pour augmenter le flux sanguin autour des yeux. Car, comme toute glande de votre corps, la glande lacrymale est en lien direct avec le flux sanguin.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Par ailleurs, pleurer permet de brûler des calories. Les scientifiques pensent que l'on élimine une quantité similaire à celle que l'on dépense lorsque l'on rit, à savoir 1,3 calorie par minute. Ainsi, en pleurant une trentaine de minutes, ce sont environ 30 calories qui sont éliminées.
Elle s'imprimerait jusqu'aux cellules et accélérerait leur vieillissement, selon une nouvelle étude. La dépression donne un sérieux coup de vieux. Et ce n'est pas que dans la tête que ça se passe. Cette maladie affaiblirait l'organisme jusqu'aux cellules, qu'elle fait vieillir plus vite.
Nous sommes tous sensibles et émotifs : cela a une vraie fonction sur notre être vivant”. Elle explique : “A l'intérieur de notre système nerveux il y a toute une manière de fonctionner, on cherche à s'adapter en soi même et à son environnement, et cette sensibilité est précieuse.”
Plusieurs causes peuvent être à l'origine des larmes : déprime, dépression, baby-blues… Si l'écriture ne vous suffit pas pour exprimer vos sentiments, une consultation chez un spécialiste peut vous aider.
L'anxiété peut être l'une des causes des pleurs sans raison. L'anxiété crée un fort stress émotionnel et physique que nous sommes très souvent incapables de gérer et qui peut conduire à diverses expressions telles que des crises d'angoisse ou des sentiments de profonde tristesse que nous exprimons à travers les larmes.
Ces maux de têtes qui peuvent se produire après une séance de pleurs ne sont pas aussi faciles à expliquer. Bylsma estime que cela pourrait avoir quelque chose à voir avec la déshydratation, en raison de l'eau que l'on perd avec les larmes.
Des études ont démontré que les larmes émotives contiennent une teneur élevée en protéines, en manganèse et en potassium, ainsi que beaucoup d'hormones, dont la prolactine. Le manganèse est un nutriment essentiel.
Pleurer n'est en rien une honte. C'est un peu « le pansement de l'âme ». En pleurant, votre corps libère des substances qui jouent le rôle de calmants naturels. Ainsi, votre douleur s'apaise petit à petit.