Les baisses de moral peuvent être liées à une perturbation du fonctionnement cérébral. C'est bien le fonctionnement du cerveau qui est atteint, non sa structure. Cette distinction est importante car elle permet de bien comprendre que cette situation peut être réversible.
L'envie de rien, le manque d'appétit, la sensation désagréable de perdre le sens de son existence, tout cela traduit un mal de l'être. Ce dernier consiste en l'existence d'une émotion pénible, dépressive, qui domine le sujet.
La déprime peut être due à un déséquilibre de la chimie du cerveau lorsque la fabrication de certains neurotransmetteurs jouant sur la régulation de l'humeur comme la sérotonine ou la dopamine diminue. Ce déséquilibre hormonal peut provoquer un « coup de cafard », sans vraiment avoir de raison particulière.
Les amandes, les noisettes et toutes les noix sont bourrées de bienfaits pour l'organisme. Elles sont riches en oméga-3, en magnésium et en fibres, ce qui permet de stabiliser son humeur.
Le simple fait de reconnaître la douleur et la tristesse que cette personne éprouve peut grandement l'aider à se sentir bien et soutenu. Avec quelques questions, amenez-la à parler de sa souffrance. Exprimer ses sentiments est parfois difficile donc, écoutez attentivement et maintenez constamment un contact visuel.
Dans la dépression ce discours intérieur a un contenu particulièrement négatif, puisque nous retrouvons des pensées telles que « je suis nul » ou « je n'ai pas de valeur, « personne ne me comprend », « personne n'est là pour moi » et rien ne changera jamais ».
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Lors d'un épisode dépressif, la personne se plaint d'au moins 5 des symptômes suivants : une tristesse constante, une humeur dépressive qui dure presque toute la journée et qui se répète pratiquement tous les jours depuis au moins deux semaines. Elle peut s'accompagner de pleurs.
Et le manque de joie de vivre c'est aussi votre corps qui vous dit que votre alimentation ne lui convient pas. D'ailleurs, peut-être souffrez-vous aussi d'autres symptômes liés à votre alimentation ? Comme de la fatigue après les repas, digestion difficile, flatulences, transit difficile, problèmes de peau, etc.
Rester à la maison a des conséquences négatives sur notre bien-être psycho-physique. Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", cette habitude peut entraîner une augmentation du risque d'anxiété et d'insomnie.
Les facteurs psychologiques
Les mauvaises habitudes de vie (manque de sommeil, peu d'activité physique...) et les événements extérieurs (conditions économiques, stress, traumatismes, difficultés relationnelles…) sont susceptibles d'affecter profondément l'état psychologique.
Aujourd'hui, une prise en charge adaptée, une psychothérapie ciblée et des antidépresseurs permettent de briser le cycle infernal pour retrouver la joie de vivre. A condition d'être bien entouré et surtout de bien suivre son traitement.
Alors que le confinement déstructure le temps et bouleverse les habitudes, il est essentiel de se réinventer une routine qui vous maintienne en bonne santé physique et mentale : dormez suffisamment, mangez sainement, faites de l'exercice physique, et essayer des rituels de relaxation (méditation, exercices de ...
« La dépression masquée » est caractérisée par une dysthymie (trouble de l'humeur recouverte par une symptomatologie somatique. Le patient exprime son affect dépressif par des symptômes physiques, au premier rang desquels l'insomnie et la fatigue.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
La dysthymie est un trouble dépressif de l'humeur prolongé. Les symptômes sont plus faibles, mais l'humeur dépressive persiste pendant des mois ou des années. Le quotidien et la vie professionnelle sont très stressants pour les personnes touchées.
La dysthymie
La dysthymie est caractérisée par des symptômes plus légers et moins caractéristiques que ceux d'un épisode dépressif ou d'une dépression récurrente. Cependant il s'agit d'un trouble persistant avec des symptômes qui durent au moins 2 ans, parfois même des décennies.
dans un centre médico-psychologique (CMP). Un CMP est un établissement public qui regroupe des psychiatres, des psychologues, des infirmières, des assistantes sociales et d'autres professionnels de santé. C'est un lieu d'accueil, d'orientation et de prise en charge de personnes en souffrance et de leurs familles.
Faire du sport
Il est prouvé que le sport et la lumière sont les meilleurs antidépresseurs. Toutefois, lors d'un épisode dépressif, on n'a pas souvent l'énergie pour engager une activité sportive ! Vous pouvez alors vous inscrire dans un club sportif qui vous forcera à y aller régulièrement.
En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil. Chez les sujets souffrant de dépression, le pic de cortisol survient plus tôt le matin, restant à un niveau élevé.