Le phimosis est normal chez les bébés et les jeunes garçons. Chez les hommes plus âgés, il peut être provoqué par une infection ou une irritation à long terme ou par un gonflement du prépuce et du bout du pénis.
Le phimosis est un phénomène normal, puisque le nouveau-né présente un prépuce long et serré, avec un orifice souvent étroit, qui adhère au gland. Généralement, ce phimosis n'a aucune conséquence gênante et disparaît spontanément.
Jusqu'à l'âge de deux ans, le phimosis ne fait l'objet d'aucun traitement. Si des soins sont nécessaires, le phimosis peut être traité par des médicaments. En cas d'échec, une opération chirurgicale est envisagée pour desserrer ou enlever le prépuce. Cette intervention est en général très simple.
Un phimosis peut aussi occasionner des infections (balanite infectieuse). Certains adolescents comme de jeunes adultes ont simplement un manque de souplesse du prépuce, qui a de la difficulté à se rétracter en érection ou lors d'une activité sexuelle.
Arnault Pfersdorff, notre pédiatre, recommande de ne pas chercher à décalotter un bébé, c'est-à-dire à tirer sur son prépuce (la peau au bout du pénis) pour découvrir son gland. Le prépuce de l'enfant est peu élastique et ne se laisse pas distendre. Cela viendra avec le temps et les imprégnations hormonales.
Ce n'est pas normal de ne pas décalotter, mais ça n'est pas grave pour autant. Les dépôts blancs, c'est normal, il s'agit seulement de cellules mortes qui s'éliminent. Tout le monde en a. Sinon, il va falloir faire des exercices d'étirement du prépuce tous les jours pour l'élargir, tout simplement.
La recherche a examiné le produit pour évaluer son efficacité en tant que remède pour le phimosis comme alternative à la chirurgie de circoncision. Les résultats attendus ont été largement dépassés et plus de 80 % des patients ont été guéris du phimosis sans avoir recours à la chirurgie.
L'intervention consiste en une section transversale du frein du prépuce. Cette section doit être partielle et suffisamment superficielle pour ne pas endommager les structures sous-jacentes. Puis elle est suturée longitudinalement, permettant ainsi d'allonger le frein. Seuls des fils résorbables sont utilisés.
Les urologues sont les médecins qui connaissent le mieux le tableau clinique du phimosis et qui le traitent. Le diagnostic ou la suspicion d'un rétrécissement du prépuce peut certainement aussi être posé par le médecin de famille ou le pédiatre, puis adressé à un urologue.
Seul 1% des adolescents est atteint d'un phimosis. Qu'il touche l'adulte ou l'enfant, le phimosis ne nécessite un traitement que lorsqu'il est symptomatique. En effet, il peut occasionner des douleurs et des difficultés à la miction et lors de l'activité sexuelle à partir de la puberté.
Les symptômes du phimosis peuvent être à l'origine des difficultés à uriner chez l'homme ou le jeune garçon qui en souffre. De vives douleurs durant l'érection peuvent aussi être astreignantes. Certains hommes souffrent durant de nombreuses années avant d'opter pour une solution efficace et définitive.
Rétracter légèrement le prépuce sans forcer. Insérer ensuite doucement l'extrémité de la seringue (sans aiguille) dans l'ouverture laissée par le prépuce. Le prépuce est la couche mince de peau qui recouvre et protège normalement le gland du pénis. Il faut retirer le piston pour verser la crème dans la seringue.
Le phimosis peut aussi être acquis. C'est-à-dire qu'il apparaît alors qu'il n'existait pas auparavant. Il peut survenir dans l'enfance ou à l'âge adulte. Il peut être dû à une maladie du prépuce comme le lichen, le psoriasis ou l'eczéma ou des traumatismes tels que des décallotages forcés.
Un frein court du prépuce est évoqué devant la présence de gène lors des rapports sexuels à type de douleurs au niveau du frein du prépuce ou de difficulté à décalotter sans argument pour un phimosis. Les patients peuvent également rapporter des épisodes de saignement évoquant des épisodes de rupture.
Pendant l'opération, la frénectomie n'est pas censée causer de douleur au patient. Le praticien ne coupe le frein qu'après avoir anesthésié localement. La plupart des professionnels de santé privilégient désormais la technique au laser.
Si une intervention chirurgicale est nécessaire, votre médecin vous adresse à un chirurgien urologue (spécialiste de l'appareil urinaire et des organes génitaux masculins).
Plastie du prépuce. Cette intervention consiste en une section longitudinale de l'anneau préputial sur sa face dorsale et en sa suture transversale. L'anneau préputial est ainsi élargi et autorise un décalottage sans difficulté, tout en respectant le prépuce.
L'intervention
La posthectomie ou circoncision est la technique de pris en charge chirurgicale de référence du phimosis. Cette intervention consiste en l'ablation du prépuce afin de libérer entièrement le gland.
Coucou, le seul moyen que sa reste continuellement décalotté c'est la circoncision=opération chirurgicale. De un c'est très douloureux (on coupe le prépuce) et de deux aucun médecin n'acceptera de te circoncire sans raison (religion ou raison médicale).
On parle de phimosis lorsque l'ouverture du prépuce est si étroite qu'il devient difficile de rétracter celui-ci vers l'arrière sur le gland en direction du corps.
Grâce aux manipulations de l'enfant et aux érections spontanées, ces adhérences vont progressivement se libérer et le bout du prépuce s'élargira permettant le décalottage. Même si cela est variable selon les enfants, généralement le prépuce peut être complètement décalotté vers 3, 4 ans chez la majorité des enfants.
Pour en revenir à la question, quand le prépuce est enlevé, il ne repousse pas mais il y a quand même des solutions. Théoriquement on peut, en prenant de la peau, et en la faisant pousser, recoudre un morceau sur ce qui reste du prépuce.
Il existe un phimosis congénital, présent à la naissance du garçon. Celui-ci cède généralement lorsque le décalottage se fait doucement. Il peut être secondaire, c'est à dire apparu tardivement, suite à des infections ou à une mauvaise hygiène notamment à la présence d'urines au contact du prépuce après la miciton.
Publiés dans la revue Journal of Urology, ces travaux démontrent qu'il n'y aurait en réalité aucune différence de sensibilité pénienne entre les hommes circoncis et les autres. Par ailleurs, ils révèlent que contrairement à l'opinion courante, le prépuce ne serait pas la partie la plus sensible du pénis.