Il n'existe pas de cause unique au bégaiement mais plutôt un ensemble de facteurs. Parmi eux, des troubles physiologiques, tels que des problèmes neuromusculaires. On parle aussi de causes psychologiques, comme une hyperémotivité, l'angoisse, et même de facteur génétique.
Le bégaiement est un trouble de la parole qui se caractérise par des répétitions fréquentes de parties de mots (« au-au-au-auto »), l'étirement de sons (« avvvvvion ») et des blocages sur des sons (« c… amion »). La cause la plus fréquente du bégaiement est la génétique, et non le tempérament de l'enfant ou le stress.
Pour l'aider à fluidifier sa parole, on peut se mettre à sa hauteur, le regarder dans les yeux et lui signifier qu'on est disponible pour l'écouter. On peut également ralentir notre débit ou lui prêter le mot sur lequel il butte pour l'aider", argue Amy Jouberton.
Le bégaiement est fréquent et banal chez l'enfant de 2 à 3 ans. On commence à s'inquiéter lorsqu'il persiste au-delà de 3 ou 4 ans. Le garçon bégaie plus souvent que la fille. Lorsque le bégaiement persiste au-delà de 5 ans, il est utile de consulter un orthophoniste pour entreprendre une rééducation.
Personnes concernées par le bégaiement
Le plus souvent, le bégaiement apparaît chez l'enfant âgé entre deux et six ans. On parle alors de bégaiement développemental. Dans 90% cas, celui-ci disparaît spontanément au cours du développement de l'enfant. Dans les autres cas, le bégaiement peut persister à l'âge adulte.
Si le bégaiement se révèle être un handicap dans certaines situations, comme le monde du travail, ce trouble n'affecte en rien les capacités intellectuelles et professionnelles de la personne bègue. C'est pourquoi on parlera seulement de travailleur handicapé et non de personne handicapée.
On appelle bègue ou personne bègue ou encore personne qui bégaie une personne atteinte de bégaiement. Plusieurs noms de famille francophones dérivent du mot bègue, du fait de l'existence d'un ancêtre ayant eu cette particularité. On peut citer: Lebesgue et Lebègue.
Les causes de dysarthrie incluent les troubles du système nerveux tels que les accidents vasculaires cérébraux, les lésions cérébrales, les tumeurs cérébrales et les affections qui causent une paralysie faciale ou une faiblesse musculaire de la langue ou de la gorge.
Les conséquences du bégaiement :
Ce trouble de la communication, moteur principal des relations humaines, isole souvent considérablement les personnes qui bégaient. Elles doivent faire face à leur sentiment de honte, au manque d'estime de soi, à la peur de devoir s'exprimer.
Manifestations d'un vrai problème de bégaiement
Il cligne des yeux. Il a des mouvements involontaires des bras ou des jambes quand il a de la difficulté à dire des mots. Il retient sa respiration. Il évite certains mots sur lesquels il a déjà hésité.
Aphasie : une rééducation orthophonique
Impossibilité de prononcer des mots, les déformer ou encore les confondre… Tels sont les symptômes de l'aphasie. Une séquelle fréquente des accidents vasculaires cérébraux mais aussi des traumatismes crâniens ou des tumeurs cérébrales.
Un choc ou un traumatisme psychologique, qui « bloque » l'enfant et le développement de son langage ; Un problème de santé plus grave (traumatisme crânien ou cérébral, épilepsie, sclérose en plaques, etc.).
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Si vous avez un proche souffrant d'une peur de parler en public, il est bien sûr important d'être compréhensif, patient et d'éviter toute moquerie. Vous pouvez peut-être l'aider en lui faisant des séances de coaching à la prise de parole en public, par exemple en lui demandant de répéter son discours devant vous ?
Il s'agit du programme Modifying Phonation Intervals (MPI) qui enseigne aux personnes bègues à prolonger leurs syllabes. Les patients sont invités et entraînés à parler en réduisant la fréquence à laquelle ils hachent leurs vocalisations afin d'améliorer la fluidité de la parole.
Deuxièmement, lorsqu'on chante, on utilise nos cordes vocales, nos lèvres et notre langue d'une manière différente que lorsque l'on parle. Guitar fait donc l'hypothèse que cette utilisation différente des organes compterait parmi les facteurs qui réduiraient le bégaiement.
Un(e) égoïste.
Le bégaiement (nom auquel on adjoint parfois les qualificatifs persistant, développemental ou chronique) est un trouble de la parole affectant la fluidité du discours.
La RQTH est accordée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH), au regard du PPC.
La dysarthrie est une incapacité à articuler les mots de façon normale. L'élocution peut être saccadée, hachée, chuchotante, irrégulière, imprécise ou monotone, mais les personnes peuvent comprendre le langage et l'utiliser correctement.
Des facteurs psychologiques comme l'anxiété ou l'hyperémotivité peuvent également être à l'origine du bégaiement. Un climat tendu ou un choc émotionnel peuvent provoquer un bégaiement. Des adultes peuvent ainsi en souffrir après un accident ou un évènement traumatisant, alors qu'ils n'avaient jamais bégayés auparavant.
Il peut s'agir de l'aphasie mais ça peut aussi provenir d'une toute autre cause. Une cause par exemple motrice, une maladie musculaire, une maladie des nerfs moteurs qui empêche la prononciation des consonnes. Il faut donc un diagnostic neurologique.