Existe aussi le besoin d'être rassuré(e) en période de crise. Parfois, on doute de soi à cause de vilains complexes, de ses capacités au travail ou de la force de son couple. Ce manque de confiance va vous pousser à mendier de l'attention.
Autrefois appelé hystérie, l'histrionisme est aujourd'hui défini comme un trouble de la personnalité très expansif qui vise à combler ou entretenir un besoin permanent d'attention. C'est l'amélioration de l'image de soi qui, dans la plupart des cas, permet au patient de sortir de ce trouble.
Elle se traduit par de l'impatience, des critiques, des avertissements, des cris, des menaces, et bien souvent des punitions. Lorsque vous utilisez l'attention négative avec votre enfant, vous n'enrayez pas les mauvais comportements, mais vous les augmentez.
"Elle survient chez les personnes hypersensibles, qui manquent de confiance en elles, ayant eu parfois des difficultés dans une précédente relation de couple", poursuit le spécialiste.
Le manque d'estime de soi est souvent à l'origine de la dépendance affective. Il peut se traduire par un sentiment d'inutilité, d'échec, par un manque de confiance en soi et par des relations déséquilibrées. Les états anxieux, le repli sur soi, la dévalorisation sont alors symptomatiques du manque d'estime de soi.
Un muscle de l'estime de soi
Lorsque tu choisis dans ta vie des personnes affectueuses, tu t'entoures avec soin. Ça fait gagner des points d'estime de soi. En plus, lorsque tu combles ton besoin d'affection, tu es fidèle à tes besoins. Ça fait aussi gagner des points d'estime de soi.
Repérer les signes spécifiques
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
L'homme aime se sentir apprécié pour ce qu'il est, pour ses capacités, pour ses efforts et ses réussites. Il aime qu'on le lui dise. Il aime aussi surprendre le regard amoureux de sa partenaire, sentir son désir, son plaisir d'être avec lui, son envie de partager des projets et d'aller encore plus loin ensemble.
Il s'agit d'un déficit identitaire, d'un vide intérieur qu'il faut à tout prix combler à l'extérieur par l'action. Quand ils font, ils sont. S'ils arrêtent de faire, l'anxiété monte, le sentiment de perdre toute épaisseur s'installe, comme une petite mort d'eux-mêmes. Alors la course effrénée continue.
L'attention, base d'une rencontre amoureuse
Être attentionné, c'est se soucier de l'autre, écouter ses besoins, le soigner quand il est malade, le soutenir et l'encourager dans les moments difficiles. S'intéresser à son partenaire, c'est apprendre à le découvrir au jour le jour et lui prouver son amour.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres. Il peut nous arriver à tous d'avoir parfois des comportements égocentriques.
L'histrionique souffre généralement d'un manque d'introspection, d'un besoin de valorisation narcissique de la part d'autrui, d'émotivité excessive et donc d'un manque de rationalisation.
Les personnes atteintes du trouble de la personnalité histrionique exigent d'être en permanence au centre de l'attention et cherchent souvent à le faire en s'habillant et en adoptant des comportements de séduction et de provocation inappropriés, et en s'exprimant de façon très théâtrale.
Cherchez à provoquer chez lui (elle) l'envie de mieux vous connaître et d'être plus proche de vous. Montrez vous désirable mais éviter de trop montrer que vous le désirez aussi, soyez directe mais pas brutale : tout dans la subtilité.
Pourquoi il n'envoie jamais le premier message ? Reste à savoir pourquoi il ne fait pas le premier pas ? Il y a plusieurs réponses à cette question. Cela peut aller de "c'est un timide, il attend un signe, un encouragement" à "vous ne l'intéressez pas plus que cela".
Même s'il cherche à le cacher, son corps est bel et bien conscient de l'attirance qu'il ressent pour toi. En effet, lorsqu'un homme est intéressé par une femme, il garde toujours son visage et son corps tournés vers elle afin de ne pas être distrait par autre chose. Ainsi, il se concentre complètement sur toi.
Le dépendant affectif est souvent attiré par des personnes égotistes, sûres d'elles, émotionnellement froides et narcissiques. Ces partenaires tirent satisfaction (mais sans forcément penser à mal) de cette relation qui les conforte dans leur image.
La dépendance affective : un manque d'amour
Dès lors, l'adulte va s'inscrire dans une forme de dépendance à l'autre (parents, amis, compagnon…). La dépendance affective ne vient pas du besoin d'aimer et d'être aimé – qui est un besoin naturel- mais du pouvoir qu'il donne aux autres sur notre vie.
Généralement, les personnes souffrant de dépendance affective ont manqué d'amour et d'attention pendant leur enfance. Habituellement, cela est dû à cause d'une dysfonction du milieu familial, mais elle peut également être provoquée par un traumatisme, comme l'intimidation à l'école, par exemple.
Les hormones du bonheur sont stimulées lorsque l'on est au contact d'une personne qui nous attire. Elle s'activent dans notre cerveau. L'endorphine (relative au plaisir et à la détente), la dopamine (la recherche de plaisir), la sérotonine (liée au bien-être) et l'ocytocine (l'hormone de l'amour) se réveillent.
S'il cherche à vous connaître davantage et qu'il est toujours prêt à vous rendre service, cela prouve qu'il a envie de vous protéger et que vous êtes chère à ses yeux. Pas facile de fixer les pupilles de son partenaire ! Ce signe naturel et incontrôlable envoyé par le cerveau prouve son attirance envers vous.
Apprendre à mieux gérer ses émotions peut donc être la clé pour venir à bout de cette fixette amoureuse. Du sport, de la méditation ou encore une étayage des liens sociaux favorisent ce travail personnel. Si cette obsession commence à devenir ingérable, il est recommandé d'aller consulter un psychologue.