Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers. «Dans la nature, on cherche le prédateur. En l'absence de prédateur ou de problèmes extérieurs, le cerveau continue de chercher d'autres menaces», explique-t-il.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Pourquoi je rumine sans cesse ? Les ruminations mentales peuvent concerner tout le monde, mais elles sont souvent liées à des caractères anxieux. Même s'il est tout à fait possible d'être un. e « overthinker » sans être un.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
La méditation guidée peut vous aider à trouver le calme intérieur en se concentrant sur la respiration qui est le support de base et permet à l'esprit de se détacher de ses ruminations. Un entrainement quotidien de 5/10 mn est excellent.
PSYCHOLOGIE - Les névrosés ont souvent mauvaise réputation. Nerveux, tendus, lunatiques, ils réfléchissent toujours trop et ne laissent rien passer. De l'avis général, ils n'ont pas bonne presse (après tout, ce comportement entraîne un certain nombre de risques susceptibles de nuire à la santé et au bonheur).
Pour débrancher le cerveau, on commence donc par se déconnecter littéralement. Ou, du moins, par se discipliner un peu. On apprend donc à se fixer des plages consacrées à la consultation de nos messages, textos et autres notifications et l'on cesse de bondir à chaque alerte.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu. État d'hésitation permanent, l'overthinking impacte le quotidien et le bien-être de celui ou celle qui en est victime.
Les causes de la rumination mentale peuvent être diverses, notamment le stress, les troubles anxieux, les attaques de panique, les crises d'angoisse, et même les troubles obsessionnels compulsifs. Ces facteurs peuvent aggraver ce cercle vicieux de la rumination.
Les pensées indésirables sont souvent liées à des malaises comme la culpabilité ou un haut niveau d'anxiété. Elles sont également reliées à d'autres troubles anxieux telles que les phobies.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
Contre l'anxiété, l'aubépine et l'eschscholtzia
Intéressante lorsque les angoisses sont nocturnes, et que des ruminations tournent dans la tête et empêchent de dormir.
Le houblon, un antidépresseur naturel puissant
Plusieurs médecines du monde associent cette plante anxiolytique à certains bienfaits qui agiraient sur les troubles du sommeil et de l'anxiété, le manque d'appétit, l'agitation, les problèmes digestifs, les troubles intestinaux ainsi que l'arthrite.
Antidépresseur naturel, la rhodiole
Sans aucun doute, la rhodiole. Originaire de Sibérie, cette plante agit sur le stress grâce à une action rapide confirmée par des études scientifiques. Elle régule également les troubles de l'humeur, étant un précurseur de la dopamine.
Selon la recommandation de l'ANAES11, « la phytothérapie par l'EUPHYTOSE (grade B) qui n'a pas l'AMM dans le TAG, s'est avérée efficace dans les états anxieux en général».
Car oui, trop réfléchir peut générer beaucoup de fatigue, d'incompréhension voire d'isolement pour ceux qui le vivent au quotidien.
Est-il possible d'arrêter de penser? Non, nous dit notre psy Serge Sommer. Non, justement, penser, c'est ce qui fait notre spécificité humaine. En revanche, on peut ne pas « accrocher » nos penser, les laisser filer, « comme des nuages », dit-on en méditation.
En fait, dès que l'affectif entre en jeu, on se prend la tête, dixit le psy : « Les situations heureuses ou malheureuses, telles une rencontre ou un deuil, sont le terreau de la prise de tête. » En général, toute situation nouvelle et imprévue, donc angoissante, est prétexte à cogitation.