Plusieurs raisons possibles. 1/ Des personnes qui nous manipulent en nous culpabilisant, ou en se victimisant pour qu'on se culpabilise par effet de balancier. 2/ Un besoin de se rassurer contre l'impuissance.
Selon Freud, la culpabilité résulte de l'angoisse de notre petit moi face aux exigences de perfection du surmoi, de la conscience morale. Plus nous nous voulons sans défaut, aimables, plus ce juge intérieur nous tourmente et nous incite à nous sentir petits.
Je culpabilise facilement, à cause de certains traumatismes d'enfance. Une des premières raisons d'une culpabilité trop présente et oppressante remonte à l'enfance. La construction d'une pensée traumatisante a laissé des traces et nous pousse à nous excuser, sans cesse.
Arrêter de culpabiliser, c'est comprendre que nous ne sommes pas parfaits et que c'est normal. Personne ne l'est ! Ensuite, c'est comprendre que pour autant nous ne sommes pas de mauvaises personnes. En effet, nous faisons des erreurs, c'est vrai, mais nous faisons aussi beaucoup de belles choses.
La culpabilité est une émotion humaine normale. Elle consiste à avoir des regrets en rapport avec nos valeurs morales. Elle nous indique la limite entre ce que nous pouvons faire et ce que nous ne devons pas faire. Elle permet d'éviter de faire du mal et incite à s'améliorer.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
La culpabilité est à la fois un symptôme et une cause de dépression. Elle peut être intense au point d'affecter la personne dans son énergie physique et psychologique, dans sa capacité de ressentir de la joie de vivre, de poursuivre ses activités.
Une fois que vous aurez visualisé tout ce que vous souhaitez, demandez-vous si ce n'est pas le stress qui vous pousse à être trop critique envers vous-même. Le perfectionnisme peut nous pousser à développer un sentiment de culpabilité. Accepter le fait que nous avons tous des limites est déjà un pas en avant.
Ce sentiment provient de l'influence des parents, des éducateurs, des religions, de nos CROYANCES ainsi que de nos PEURS et de nos BLESSURES non réglées. Nous nous sentons coupables, car nous croyons devoir vivre selon certaines valeurs. Plus la croyance est forte, plus la culpabilité le devient.
Analyser les mots durs que nous nous adressons avec détachement, comme si nous étions une autre personne. Appelée “auto-distanciation”, cette technique utilisée dans les thérapies cognitivo-comportementales consiste à remplacer le “je” par le “tu” ou le “il/elle” quand vous vous critiquez durement.
S'accepter
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces.
Derrière le complexe d'infériorité d'origine psychologique ("Je suis nul") se cachent des problèmes d'estime de soi, avec surestimation des autres (vus comme plus beaux, plus intelligents, plus courageux...).
Désir d'être puni : l'ego et le surmoi
Il a également souligné que certains comportements peuvent être motivés par la recherche d'une punition. Par exemple, le sujet transgresseur, en obtenant une punition, cherche à satisfaire un désir de satisfaction masochiste.
Recentrez vous sur le moment présent, le vrai, aussi dur soit-il à atteindre. Enfin, entraînez-vous le plus souvent possible ! Avec ces exercices, votre conscience sera de plus en plus alerte et stoppera immédiatement le retour de ces pensées négatives.
Ce qui est une façon de rendre les autres responsables de nos ressentis (et donc de les culpabiliser). En clair, on a tendance à mettre la faute sur autrui plutôt qu'à regarder en soi. Or, la cause de l'émotion est souvent à rechercher en soi-même, alors que le déclencheur est souvent externe.
Il s'agit de l'angoisse de mal faire, d'être accusées d'indisposer les autres ou de leur causer du tort. Le souci de propreté excessive est aussi une agressivité retournée contre soi : ainsi, on s'en prend à la poussière ou à son "moi-peau" plutôt qu'à la personne qui nous a mises en colère.
La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.
Le psychorigide ne se remet jamais en question... Ce comportement peut glisser vers le type dictateur ou encore manipulateur, ... On détruit l'autre et soi par le biais de tel comportement. Ce sont des personnes qui "victimisent" l'autre.
On a pu voir que les narcissiquessont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Pour soulager une crise d'angoisse, le médecin prescrit des benzodiazépines anxiolytiques qui agissent rapidement. Dans les cas graves, un neuroleptique peut être utilisé. En période de crise, une injection peut être pratiquée pour un effet plus rapide.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
C'est une hypersensibilité "narcissique" liée à l'image de soi" répond Hervé Magnin, psychothérapeute comportementaliste et auteur d'un ouvrage sur ce thème. Selon lui, nous le sommes tous plus ou moins, mais tout dépend de notre sensibilité. Evidemment, certains sujets sont plus à même d'irriter le susceptible.