Le besoin de faire le clown renvoie à celui d'être reconnu, valorisé. Ainsi, le "rigolo" met en place des stratégies pour que l'entourage s'occupe de sa personne.
Travailler notre clown, c'est mettre en jeu nos émotions, nos fragilités et nos dimensions cachées en donnant la vie à un personnage sensible, naïf, imaginatif, en relation directe et complice avec ceux qui le regardent.
Se protéger, se défendre : Le rire permet de se sortir de situations complexes : il peut être une “carapace” et constituer un bon moyen de défense contre un événement, des pensées ou des sentiments difficiles… Attention aux apparences : les personnes les plus drôles sont aussi parfois les plus tristes.
Par une sorte de contraction spectaculaire, le clown est à la fois celui qui fait rire et l'objet du rire. Et parfois même il rit aussi avec le public… de lui-même ! D'une certaine manière, c'est un bouc émissaire volontaire qui a une extraordinaire habilité relationnelle.
Mettre son nez rouge respecte une étiquette stricte.
Un peu comme quelqu'un qui renifle. Le nez rouge permet de créer une distance avec ce que l'on va montrer de soi et d'accéder à un état de disponibilité et de réceptivité, que l'on appelle « son clown ».
Les psychanalystes le savent bien : faire rire est aussi une agréable manière de pactiser avec son inconscient. Contrairement à l'acte manqué ou au lapsus qui nous échappe, l'humour est « une façon stratégique de libérer une angoisse inconsciente », disait Freud. En ce sens, l'humour est la politesse du désespoir.
− Littér. [Le clown, symbole de tristesse dissimulée sous le rire] Clown malheureux, sombre, triste; pauvre clown. Des clowns succédèrent, enfarinés, presque tragiques de sérieux même dans leurs pantomimes folles (P.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
La phobie des clowns a pour nom scientifique la coulrophobie. Le préfixe "coulro" vient du grec ancien "kôlobathristes" signifiant "acrobate qui est sur des échasses".
L'école vaudoise "La Boîte-à-nez" est la première de Suisse romande à proposer une formation professionnelle de clown. Douze d'entre eux viennent de recevoir leur diplôme. Cette école ouvre des possibilités d'emploi dans les univers artistique ou social.
D'après une récente étude, humour et intelligence seraient étroitement liés. Des chercheurs autrichiens ont découvert que les gens drôles, en particulier ceux qui apprécient l'humour noir, ont des Q.I. plus élevés que la normale. Non seulement les gens drôles font rire les autres, mais ils rient aussi plus eux-mêmes.
On peut mourir de rire
L'expression mourir de rire peut aussi se révéler dramatiquement exacte puisque la littérature médicale rapporte des cas de fous rires ayant entrainé la mort par arrêt cardiaque. Se tordre de rire est tout aussi préjudiciable puisque dans ce cas, c'est l'œsophage qui trinque et se tord.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Les différents types de clown
Son costume est chatoyant et il se maquille en blanc en portant une mouche sur le menton ou sur la joue avec des sourcils dessinés selon le caractère du personnage. Ses narines, ses oreilles et ses lèvres sont souvent colorées en rouge.
Trouver son clown, c'est trouver en soi sa force comique libératrice, s'affranchir des règles de bienséance imposées par la société, "Diens Toi droit et dis bonjour à la dame de pique ! ". C'est puiser dans ses ressources burlesques et fantasques.
Il existe plusieurs raisons qui peuvent expliquer la phobie des clowns : L'impossibilité de décoder le visage d'une personne, perçue alors comme menaçante : c'est la raison la plus « rationnelle », car en lien avec la peur de l'apparence, archaïque chez l'homme, et considérée comme un réflexe de survie.
Si la peur des clowns peut s'expliquer par ce glissement de statut dans notre imaginaire, pour le psychiatre Antoine Pelissolo l'explication serait également d'origine biologique et viendrait du visage grimé du clown « Quand on ne parvient pas à décoder le visage d'une personne, on la perçoit comme menaçante. »
Pour certains ce sont des "expressions dimorphes" de l'émotion. Nous pleurerions quand nous ririons autant parce que le corps essaie de s'autoréguler en réponse à des émotions fortes. Certains indices suggèrent également que la même partie du cerveau contrôle à la fois les pleurs et le rire.
Rassurez-vous, cette réaction est tout à fait normale. Elle est liée aux relâchements des tensions nerveuses et surtout aux hormones.
Le fait de pleurer permet d'évacuer positivement la pression psychique, et ainsi de sauver l'organisme. De la même façon, des personnes réagissent devant certaines situations complexes par un fou-rire, alors qu'elles auraient pu pleurer. C'est fonction de la personnalité des individus et de leur mode d'expression.
Le clown blanc est la figure originelle du clown, popularisée par la commedia dell'arte et le personnage de Pierrot. Il est généralement associé à la figure de l'auguste, le clown au nez rouge, apparu quant à lui à la fin du XIXe siècle.
C'est Phillipe Astley qui a eu l'idée d'introduire le personnage du clown dans les spectacles. On le rencontre principalement dans les cirques. On distingue généralement deux types de clowns : l'auguste et le clown blanc. Les premiers clowns, comme en témoigne l'origine du mot, viennent d'Angleterre.
Il est connu pour ses jeux d'esprit plus que pour ses exploits physiques. Richard Tarlton est identifié comme étant le premier clown de théâtre. Il rejoint la troupe des King's Men en 1583.
Si chacun réagit différemment face à une crise, nous avons le pouvoir de stimuler notre bonne humeur grâce à l'humour. Il est prouvé que le rire augmente l'estime de soi, la résilience et le bien-être tout en diminuant les pensées négatives, la dépression et l'anxiété.