Pourquoi ? : en raison essentiellement de l'effet de l'altitude sur la fixation d'oxygène, et de la réaction de l'organisme que l'on appelle « polyglobulie ».
La pression atmosphérique diminue à mesure que l'altitude augmente et la baisse de la pression partielle d'oxygène qui en résulte entraîne l'hypoxie. Les personnes qui prennent un vol direct vers une destination située à haute altitude, comme p.
Les flatulences augmentent avec l'altitude. Ce phénomène est causé par la baisse de la pression atmosphérique : elle diminue avec l'altitude, alors que la pression interne reste la même, ce qui provoque une dilatation des gaz intestinaux.
Réponses. En montagne, plus on monte haut, plus la pression diminue et l'oxygène se raréfie. Le corps a besoin de s'adapter à ce phénomène. Si l'on monte trop vite, sans respecter de paliers, un certains nombre de signes apparaissent.
Le métabolisme s'adapte à l'altitude
Selon les chercheurs, la réduction de poids est principalement due à une augmentation du taux de métabolisme de base, qui désigne les dépenses énergétiques au repos. Vivre en hauteur provoque également une baisse de l'appétit.
De surcroît, la tendance au ronflement est amplifiée par les conditions rencontrées en cabane de montagne. Jusqu' à ce que le corps se soit acclimaté à l' altitude, l' être humain doit compenser le manque d' air en respirant plus profondément, afin de capter suffisamment d' oxygène.
Le mal des montagnes peut être aggravé par toute affection chronique. Des complications peuvent être engendrées par d'autres problèmes de santé liés à une altitude élevée, tels que les engelures, les caillots sanguins dans les jambes et les poumons, une déshydratation et un gonflement des pieds et des chevilles.
Quand l'altitude augmente, le taux d'oxygène dans l'air reste constant, mais la pression atmosphérique diminue, ce qui entraîne une raréfaction de l'air et une moindre disponibilité de l'oxygène. Par exemple, par comparaison avec l'air au niveau de la mer, l'air à 5 800 mètres contient la moitié moins d'oxygène.
Pour savoir si on est intolérant à l'altitude, un bon indice est de passer une nuit à 3.000 mètres. Si tout se passe bien, pas d'inquiétude à avoir. L'autre moyen est de réaliser un test en hypoxie. Une machine reproduit les effets de l'altitude.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
La montagne stimule la production de globules rouges dans notre corps. « Elle stimule la production de globules rouges dans notre corps et améliore ainsi le transport de l'oxygène par le sang vers nos tissus, nos muscles et même notre cerveau, explique alors Grégoire Millet.
Si les altitudes au-dessus de 3000 mètres peuvent provoquer des nausées et des céphalées, une altitude modérée, entre 1 000 et 1 500 mètres, serait bénéfique pour la santé.
Vivre ou séjourner à moyenne altitude s'avère bénéfique, tout particulièrement en cas d'obésité ou d'hypertension, ainsi que pour les personnes âgées. Mais des études suggèrent également un lien entre vie en altitude et propension aux troubles anxiodépressifs.
Pour les personnes particulièrement sensibles à l'altitude, une prophylaxie médicamenteuse peut être prescrite par le médecin. Dans ce cas, on utilise principalement deux médicaments : l'acétazolamide (Diamox), un médicament qui stimule la respiration et diminue la fréquence du mal aigu de montagne de 50% environ.
Qu'est-ce que l'hypoxie ? Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite. Elle peut être rencontrée dans différentes situations pathologiques comme dans les maladies respiratoires ou cardiaques.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
"Des risques d'apnée du sommeil sont aussi présents, surtout lorsque l'on dépasse les 1800 mètres d'altitude", ajoute Sylvie Royant-Parola. Certaines personnes souffrent même dès la "moyenne montagne", et "ont le nez qui se bouche ou dorment mal à partir de 1600 mètres d'altitude", complète Olivier Coste.
Respirez avec le nez ET avec la bouche
Il se trouve que cet instinct n'est pas trompeur : en respirant par la bouche, le débit d'air est plus important qu'avec le nez. Clairement, respirer par la bouche permet donc d'emmagasiner une quantité de dioxygène plus importante qu'avec une respiration par le nez.
Tout est question de pression atmosphérique. Plus on s'élève, plus la pression de l'air diminue. Si la pression est plus faible, alors l'air se dilate pour conserver le même volume, ce qui va lui coûter de la chaleur, donc il se refroidit. L'air perd en moyenne 1 degré tous les 100 mètres.
Après plusieurs semaines en altitude, notre corps réagit et produit des globules rouges supplémentaires. Ainsi, le sang se charge de plus d'O2 au niveau des poumons et en délivre une quantité accrue aux différents organes. C'est cet effet que recherchent les sportifs en s'entraînant en altitude.
Le mal aigu des montagnes est un ensemble de symptômes, variables en intensité selon les individus. Les céphalées en font toujours partie. Peuvent s'y ajouter les désordres déjà cités : gastro-intestinaux (une perte d'appétit, des diarrhées, etc.), vertiges, perte d'énergie soudaine et/ou sommeil perturbé en altitude.
Chez les femmes en effet, la diminution des hormones de reproduction accentue, avec chaque mètre de dénivelé, la probabilité que le cycle soit perturbé et que les règles n'arrivent pas ou soient retardées.
À mesure que l'on grimpe, les maux empirent ou s'accentuent. L'hypoxie, c'est-à-dire la diminution du taux d'oxygène dans le sang, entraîne différents symptômes : nausées, vomissements, maux de tête (céphalées), saignement de nez, fatigue soudaine et parfois même évanouissement et coma.